Environ la moitié des vols prévus aujourd’hui par la compagnie aérienne Brussels Airlines sont annulés par une grève, les syndicats de navigants demandant de meilleures conditions de travail. Les aéroports de Finlande sont l’objet de menaces en janvier, et Les pilotes de SAS Scandinavian Airlines pourraient prendre le même chemin.
Comme annoncé en fin de semaine dernière, trois syndicats de pilotes, hôtesses de l’air et stewards de la compagnie nationale belge ont maintenu ce 20 décembre 2021 leur grève de 24 heures pour dénoncer des conditions de travail « intenables ». Ce matin, l’aéroport de Bruxelles-Zaventem affiche plus de 50 vols annulés sur les 116 prévus par Brussels Airlines, 3500 des 12.500 réservations enregistrées pour ce lundi ayant dû être annulées ou reportées. Et la situation pourrait encore se dégrader durant la journée, en fonction de la présence effective des navigants.
Parmi les destinations en rouge figurent des rotations vers Marseille, Lyon, Toulouse, Genève, Berlin, Francfort, Milan, Rome, Barcelone, Valence ou Tel Aviv entre autres, ainsi que vers New York-JFK et Accra sur le long-courrier.
En Finlande, ce sont également des revendications sur les conditions de travail mais aussi la future convention collective qui a poussé le syndicat Pro à mettre en garde contre des grèves dès le mois de janvier chez Finnair, Swissport, et les sociétés GA Telesis (MRO) et Hub Logistics (fret). Pro évoque des arrêts de travail du 3 au 17 janvier, et dénonce l’absence de négociations avec le patronat après le changement de syndicat de certains techniciens, qui se retrouvent « otages d’un accord dont ils n’ont pu influencer le contenu » selon le président du syndicat Jorma Malinen.
Chez SAS Scandinavian Airlines, ce sont les pilotes qui évoquent désormais des poursuites en justice contre la direction, accusée d’avoir violé la loi sur la réembauche de navigants licenciés pour cause de pandémie de Covid-19. Notamment en transférant certaines activités vers d’autres filiales du groupe, ou en modifiant les contrats pour du personnel réembauché depuis la reprise. Les poursuites devraient débuter au Danemark selon le président du syndicat Martin Lindgren, qui est également présent en Suède et en Norvège. SAS assure de son côté qu’elle n’a enfreint aucune loi en réorganisant ses activités au sein du groupe.
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