La compagnie aérienne Air Tahiti Nui va bénéficier d’une « convention d’équilibre » de 8,1 milliards de Fcfp (environ 67,9 millions d’euros) de la part de la Polynésie, mais a condition de mettre en place un plan de redressement sur cinq ans.
Confirmée la semaine dernière, l’aide publique demandée dès septembre par la compagnie basée à l’aéroport de Papeete-Faa’a correspond exactement aux pertes qu’elle avait enregistrées sur l’exercice 2020, et presque à celles prévues fin 2021 (perte nette de 7,1 milliards), en raison de la pandémie de Covid-19. « On n’a pas le droit de laisser tomber notre compagnie aérienne », a déclaré le Président du Pays Edouard Fritch selon Radio1, la présidence ayant détaillé dans un communiqué ce qui est attendu en échange d’Air Tahiti Nui dans le cadre de son plan de redressement 2021-2025 :
Poursuivre les mesures sociales prises dès le début de la crise – la réduction de la masse salariale de -5% actée en 2020 sera poursuivie jusqu’au 31 décembre 2023.
Améliorer le chiffre d’affaires de la compagnie par la progression des ventes de services annexes (accès salon, choix du siège, repas spéciaux, etc.)
Optimiser les coûts de distribution par l’amélioration des ventes en ligne.
Réduire l’inflation des coûts catering (coûts plateaux repas) par passager.
Accroitre la productivité des employés au sol et des personnels navigants.
« Nous attendons des résultats car derrière ces sommes, ce sont le redressement de notre économie et les emplois qui en dépendent. Nous ferons des points de suivi », a précisé le Président. Le PDG d’Air Tahiti Nui Michel Monvoisin a de son côté rappelé que les « nouvelles règles du jeu », notamment sur les services annexes ou le catering, reflètent « une guerre des prix assez intense sur les classes économiques »
Malgré une reprise time de ses opérations, ATN jugeait depuis la rentrée « inéluctable » un soutien financier supplémentaire ; après son octroi, le PDG Michel Monvoisin a rappelé que le sujet de l’augmentation du capital « va vraisemblablement revenir sur le tapis l’année prochaine », même s’il continue d’espérer une aide publique « plus conséquente ». La compagnie ne s’attend pas à un retour avant 2025 des niveaux de revenus connus avant la crise sanitaire.
jeje a commenté :
13 décembre 2021 - 15 h 44 min
bon , ils vont faire des économies sur les plateaux repas ……va falloir penser a emmener avec soit son casse croute alors!!!
Carbonnel a commenté :
13 décembre 2021 - 17 h 45 min
Comme toutes les entreprises locales polynésiennes sous perfusion permanente de l’argent public (polynésien et français) : un personnel pléthorique on embauchait sans problème le cousin du cousin du cousin à une époque avec une formation ” interne” , un marche longtemps et volontairement verrouillé, pas de concurrence pendant de longues années à la création. Une défiscalisation pour des Boeing scandaleuse encore une fois grâce à l’argent de l’État français et polynésien. ( Surtout français). C’est beau l’autonomie !
GREFF a commenté :
14 décembre 2021 - 0 h 29 min
Aide accordée si A330neo à la place des B787…
realvision a commenté :
14 décembre 2021 - 8 h 11 min
C’est inquiétant de voir qu’il a fallu imposer de telles conditions qui vont de soi pour une compagnie aérienne. Il aurait plutôt fallu renouveler l’équipe dirigeante qui n’ont pas été à la hauteur.
Faion a commenté :
15 décembre 2021 - 2 h 39 min
C’est beaucoup argent ??. Beaucoup bateau de pêche étrangers qui vide nos poissons plus de 2millions de tonnes qui donne autorisation ont est propriétaire de 5 millions de kilomètres carrés
Faio a commenté :
15 décembre 2021 - 2 h 58 min
Les pêcheurs étrangers pis nos poissons 2 millions de tonnes par ans qui à donner autorisation le peuple autochtones article 28 de la charte nation Uni est propriétaire de 5millions kilomètres carrés