La compagnie aérienne low cost SpiceJet a confirmé attendre deux Boeing 777-300ER dans le cadre des compensations de l’avionneur suite à l’immobilisation au sol de ses 737 MAX
La spécialiste indienne du vol pas cher a relancé mi-novembre ses vols en monocouloirs remotorisés, deux ans et demi après leur immobilisation au sol suite à deux accidents ayant fait 346 victimes chez Lion Air puis Ethiopian Airlines. Les treize 737-8 de 189 sièges livrés, sur 205 commandés, reprennent progressivement du service au départ de l’aéroport de Delhi-Indira Gandhi, et le CEO de SpiceJet Ajay Singh a dévoilé dans le Times of India quelques détails de l’accord trouvé avec Boeing pour compenser cette longue absence.
Deux 777-300ER « pas tout neufs » vont donc rejoindre le mois prochain la flotte de la low cost, qui a déjà commencé à recruter des pilotes pour les opérer selon son dirigeant. Mais la pandémie de Covid-19, plus l’apparition du nouveau variant Omicron, implique un choix pour SpiceJet : soit les déployer sur des liaisons long-courrier, probablement vers les USA et en concurrence avec Air India, mais les restrictions de voyage resurgissent (quarantaine de nouveau imposée depuis la France par exemple), ou plus probablement les utiliser pour le transport de fret via sa filiale dédiée SpiceXpress.
Ce n’est pas la première fois que SpiceJet parle de long-courrier : elle a par exemple loué un A330-900 chez Hi Fly pour un vol de rapatriement entre Amsterdam et Delhi en aout 2020, et annonçait trois mois plus tard l’ouverture de deux liaisons vers Londres toujours en A330neo, depuis Delhi et Mumbai – un projet qui n’a jamais vu le jour pour cause de crise sanitaire. La low cost a par ailleurs loué des gros-porteurs durant la pandémie pour opérer des vols cargo.
Boeing n’a pas commenté l’information du Times of India.
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