Kenya Airways et South African Airways ont signé jeudi un accord de partenariat stratégique avec pour objectif de lancer un groupe aérien panafricain d’ici 2023.
Ce partenariat fait suite au protocole de coopération (MoC) que les deux compagnies africaines ont signé il y a deux mois dans le but de promouvoir les échange d’expertise, d’innovation, de technologies numériques et de meilleures pratiques commerciales.
Fortement ébranlées par la crise du Covid-19, les deux compagnies africaines estiment qu’une alliance des actifs, voire éventuellement une fusion de certaines opérations, fournira « un environnement aérien plus fort et plus compétitif », même si tout reste encore à faire… « Le partenariat renforcera la viabilité financière des deux compagnies aériennes en créant une connectivité de transport aérien, en bénéficiant des deux hubs basés à Johannesburg et Nairobi. Cela stimulera les circuits touristiques du Kenya et de l’Afrique du Sud, qui représentent une part importante du PIB des deux pays », a indiqué le président de SAA, John Lamola.
De son côté, le président de Kenya Airways, Michael Joseph, a déclaré : « Cette coopération est conforme à l’objectif principal de Kenya Airways de contribuer au développement durable de l’Afrique et est basée sur des avantages mutuels. Il augmentera la connectivité en augmentant le trafic de passagers et les opportunités de fret tout en améliorant la mise en œuvre de l’AFCFTA (Accord de Zone de libre-échange continentale africaine). La situation géographique des deux pays rendra le groupe aérien panafricain attrayant, créant le groupe aérien le plus formidable qui devrait tirer parti des atouts de l’Afrique du Sud, du Kenya et de l’Afrique.»
YOANN a commenté :
28 novembre 2021 - 13 h 03 min
Ethiopian Airlines a tout de même pris une sacrée longueur d’avance sur ses concurrentes africaines…
lyonnnais a commenté :
28 novembre 2021 - 16 h 52 min
… si elle survit à la guerre Tigré/Ethiopie ..!!?
Bencello a commenté :
29 novembre 2021 - 10 h 46 min
Un partenariat défensif entre deux compagnies affaiblies, de par leurs marchés fragiles, leur finances, le Covid, le tout dans une région de plus en plus instable économiquement et politiquement.
En leur souhaitant de sortir plus fortes de toutes ces menaces.