Avec la réouverture des frontières des Etats-Unis ce lundi 8 novembre, Air France compte remonter rapidement en cadence sur cette destination majeure, a indiqué sa directrice générale Anne Rigail, qui “espère que le pic de la crise (du Covid-19) est passé“.
“On l’attend depuis longtemps,” a-t-elle déclaré à l’AFP, c’est une excellente nouvelle pour Air France, et plus globalement pour le groupe Air France-KLM, puisque l’Atlantique Nord est notre principal réseau long-courrier. Avant le Covid-19, il représentait quand même 40% de nos revenus long-courrier sur l’ensemble du groupe.”
“On ne part pas de zéro car nous n’avons jamais cessé de desservir les États-Unis, y compris au pire moment de la crise“, avec “une ligne de vie” vers les principales villes américaines, a-t-elle rappelé. La situation s’est améliorée ces derniers mois et l’été a déjà été plutôt bon, même si les avions étaient quasiment uniquement remplis d’Américains vaccinés venus visiter l’Europe, avec “un peu moins de 50% des vols“.
Air France compte proposer cet hiver 122 vols hebdomadaires vers les Etats-Unis, contre 95 actuellement. “D’ici la fin mars, nous reviendrons progressivement à 90% de nos capacités de 2019“, a promis Anne Rigail. Au programme, une augmentation des fréquences sur les lignes les plus demandées comme New York et Miami, des avions plus gros, la réouverture de la liaison vers Seattle, la reprise du Paris-Papeete via Los Angeles -et non plus Vancouver-, ou encore des vols entre Pointe-à-Pitre et New York, une nouveauté.
Mais la concurrence sera rude, les lignes transatlantiques représentant “un axe très concurrentiel” sur lequel “tous les concurrents vont également augmenter leurs capacités“, a-t-elle résumé.
Max a commenté :
8 novembre 2021 - 11 h 13 min
Pour info depuis PTP il y a également MIA est desservie aux US
Floppy a commenté :
8 novembre 2021 - 13 h 44 min
“les lignes transatlantiques représentant un axe très concurrentiel”
-> Sur Atlanta j’ai jamais vu de vraie concurrence : 1200€ l’AR direct minimum !
Fab a commenté :
8 novembre 2021 - 16 h 04 min
Je suis d’accord, je ne suis pas convaincu que le mot concurrentiel soit le plus adapté. Il est vrai qu’il y a beaucoup de compagnies cependant en dehors de quelques destinations très touristiques comme NY, les prix sont plutôt élevés.
Bencello a commenté :
8 novembre 2021 - 16 h 36 min
Forcément, sur une liaison entre le hub d’AF, et celui de Delta, toutes deux dans Skyteam, la concurrence est plus que limitée, (correspondance obligatoire).
Par ailleurs, les contraintes Covid et les cours du pétroles ont mondialement poussé les prix à la hausse.
Il est vrai par ailleurs que l’axe transatlantique est plus vu par les compagnies comme une cash machine (40% des revenus long-courrier pour AF) qu’un lieu de combat fratricide.
Avec une longue frustration, donc une demande massive par ailleurs, l’absence des Gulfsisters, de Norwegian, de Jetblue les prix vont longtemps être élevés.
Mylène Farmer a commenté :
9 novembre 2021 - 10 h 30 min
Norwegian est partie mais French Bee est en train de la remplacer en y envoyant ses bétaillères vers EWR et SFO puis vers Los Angeles l’année prochaine avec l’avantage d’un départ d’Orly. Une offensive à prévoir !
Perplexe a commenté :
8 novembre 2021 - 18 h 52 min
Atlanta est le principal hub de Delta au US et un hub important pour tous les membres de l’alliance SKYTEAM.
Le prix est aussi chère en aller retour en direct depuis Paris, dû fait que Delta et Air France préfèrent y transporter transitant et non faisant du point-á-point.
Sébastien a commenté :
8 novembre 2021 - 17 h 22 min
“des avions plus gros”
D’où l’erreur d’avoir arrêté trop prématurement les A380. Car vu que l’Atlantique Nord représente la plus grosse vente d’Air France, ils avaient largement le potentiel d’utliser leurs avions sur cet axe. Et cela aurait permis de se différencier de la concurrence (Delta, Corsair, Virgin, etc…)