Ryanair refuse de transporter des passagers qui ont été remboursés par des sociétés émettrices de cartes de crédit pour des vols qu’ils n’ont pas pris en raison des blocages dus au coronavirus.
La mesure affecte les passagers qui ont acheté des billets non remboursables pour des vols Ryanair qui ont fonctionné comme prévu pendant la pandémie mais qui n’ont pas pu ou n’ont pas voulu voler en raison des restrictions de voyage imposées par les gouvernements. Ryanair a déclaré mardi dans un communiqué que moins de 1 000 personnes sont concernées, ajoutant qu’elles « ont choisi de ne pas voyager et ont ensuite traité illégalement les rétrofacturations via leur société de carte de crédit ».
Ils devront « régler leur dette impayée » auprès de la compagnie aérienne avant d’être autorisés à voler à nouveau, a ajouté la low cost irlandaise. Les clients qui ont reçu des remboursements directement de la compagnie aérienne après l’annulation de vols ne seront pas affectés, a-t-elle ajouté. La tentative de Ryanair de récupérer l’argent a été signalée pour la première fois par MoneySavingExpert, un site Web au Royaume-Uni. Les rétrofacturations se produisent lorsqu’un client conteste un paiement sur sa carte de débit ou de crédit et fait annuler la transaction par sa banque, qui récupère l’argent auprès de la banque du commerçant.
Pendant les fermetures de coronavirus, Ryanair et British Airways (IAG) ont refusé de rembourser certains passagers pour des vols qu’ils ne pouvaient pas légalement prendre en raison des règles gouvernementales interdisant les voyages non essentiels. Ces compagnies aériennes proposaient alors des bons ou la possibilité de changer de réservation à la place.
SERGE13 a commenté :
14 octobre 2021 - 11 h 50 min
Perso Ryanair m’a remboursé en 8 jours. Ba a refusé un remboursement. BA fonctionne comme un voyou. Je le dis haut et fort. Même si je suis obligé quelques fois de voler avec eux.
Jean Neymar a commenté :
14 octobre 2021 - 20 h 38 min
Nouvelle preuve que cette compagnie est à bannir avec ses pratiques border line sur de nombreux points.
Greg765 a commenté :
15 octobre 2021 - 0 h 34 min
Enfin là je ne vois as où c’est borderline dans la mesure où les CGV indiquent que les vols sont non remboursables (sauf annulation etc…).
Ces vols étaient maintenus, les passagers n’avaient donc pas le droit d’être remboursés. En contournant les CGV en passant par leur banque il est normal que ces personnes s’exposent à ce genre de mesures.
Les passagers qui avaient des motifs de remboursement valables (vol annulé) ont été remboursés par la compagnie.
Jean Neymar a commenté :
15 octobre 2021 - 15 h 05 min
La très grande majorité des tarifs pris par les passagers sont non remboursables que ce soit sur des low cost ou des compagnies régulières. Qui achète un full fare remboursable ? Une infime minorité vu le coût. Heureusement que la grande majorité des compagnies aériennes respectent leurs passagers en les remboursant quand la situation sanitaire ou les directives gouvernementales ne permettent pas de voyager. Pour certaines destinations seuls les motifs impérieux permettent de voyager mais cela constitue là aussi une infime minorité de personnes.Si la compagnie maintient son vol cela la regarde. Si le passager se présente et ne peut pas embarquer il fait no show et perd son billet.Donc tout est fait pour que seule la compagnie soit gagnante.Cette pratique est inacceptable et ne fait que confirmer le mode de fonctionnement de Ryanair. Logique donc que le passager utilise tous les recours pour obtenir son remboursement. D’autres articles dans la presse font état d’une liste noire de passagers. Normal là aussi ? D’un autre côté vu comment Ryanair traite ses passagers c’est plutôt une bonne nouvelle.
Wrangel a commenté :
15 octobre 2021 - 11 h 42 min
Bonjour à tous
Il nous faudrait connaître qui prime dans ce cas, les restrictions de voyage imposées par le pays de départ ou celles de l’État de destination par rapport aux C.G.V. d’une compagnie aérienne ?
Pour autant que je sache, la loi, celle votée par la ou les assemblées complétée, éventuellement, par le ou les décrets d’application s’impose n’en déplaise aux compagnies, aériennes ou autres.
Ceci est le premier point.
Le second concerne des personnes qui n’ont pu voyager pour des raisons médicales : positives à la COVID-19, cas contact ou autres les empêchant de voyager et dans ce cas, il est normal qu’elle fasse jouer leur assurance de carte bancaire à charge pour celle-ci de récupérer ce qu’elle peut auprès de la compagnie aérienne. Pour avoir été deux fois dans ce cas, et croyez-moi bien malgré moi, mon assurance m’a remboursé sans que je sois certain qu’elle se soit fait rembourser quoi que ce soit auprès des compagnies concernées.
Deux avantages à agir ainsi : le remboursement est plus rapide d’une part, d’autre part une compagnie d’assurance a beaucoup plus de poids et d’arguments juridiques afin de se faire rembourser par la ou les compagnies aériennes concernées.
Faut-il encore rappeler la réglementation européenne qui exige un remboursement sous sept jours, si ma mémoire est bonne, le voyageur étant libre d’accepter ou non en échange un bon ou un changement de réservation ?
Il appartient à chacun d’agir selon le droit et selon ses droits. Combien de personnes oublient ceux-ci et combien d’autres connaissent mal ceux-là en matière de droit aérien par exemple ? De plus, combien de demandes sont tout simplement rejetées pour défaut de forme ?
Ceci étant dit, certaines entreprises sont plus à l’écoute de leurs clients que d’autres qui jouent avec les lois et règlements comme le montrent les exemples suivants : évasion fiscale, employés sous des statuts incorrects, remboursements avec retard en attendant que le client renonce, application de la réglementation en cas de retard ou d’annulation pas toujours parfaitement respectée…
Belle journée.
JP a commenté :
16 octobre 2021 - 11 h 52 min
Et comme par hasard toujours les mêmes qui viennent défendre l’indéfendable.
Encore une manière de démontrer que Ryanair est prêt à tout pour se faire du fric. Il est grand temps qu’ils arrêtent de prendre les passagers, CCI et aéroports pour des vaches à lait. Heureusement l’Irlande a accepté dernièrement de mettre un taux d’imposition minimale aux multinationales à partir de fin 2023. MOL a dû apprécier.
Paul a commenté :
17 octobre 2021 - 0 h 08 min
Je n’avais encore jamais entendu ça dans l’aérien, mais dans d’autres secteurs (comme le e-commerce), c’est une pratique plus courante (voir les nombreux comptes bloqués sur AliExpress pour des chargeback)