Outre une optimisation des trajectoires en vol ou du roulage au sol, le secteur aérien cherche à limiter l’attente des avions avec les moteurs allumés sur le tarmac pour réduite les émissions de CO2.
Aux Etats-Unis, plusieurs grands aéroports vont bientôt utiliser un logiciel permettant de calculer à quel moment un avion doit quitter la porte d’embarquement pour éviter qu’il attende sur le tarmac avant le décollage, et ainsi limiter les émissions de gaz à effet de serre que dégagent ses moteurs et aussi permettre des économies de carburant.
Développé par la NASA et la FAA, respectivement les agences américaines en charge de l’espace et de l’aviation, ce logiciel de gestion du trafic aérien doit être déployé prochainement dans 27 aéroports nord-américains. Selon les expérimentations déjà menées à l’aéroport de Charlotte, en Caroline du Nord, le logiciel a permis de réduire la consommation de kérosène de plus d’un million de litres par an, soit l’équivalent de 185 vols entre New York et Chicago avec un Boeing 737. Le logiciel a aussi permis de réduire les retards de 916 heures sur quatre ans, soit l’équivalent de 15 minutes d’attente en moins sur le tarmac pour plus de 3.600 vols.
“Actuellement, les contrôleurs aériens ont l’emploi du temps des compagnies mais découvrent quand les avions sont prêts à partir seulement quand ils rejoignent la file [des appareils prêts à décoller] sur le tarmac et qu’ils communiquent avec la tour de contrôle“, a expliqué le patron de la FAA, Steve Dickson, lors d’une présentation du logiciel. “Maintenant, on va avoir plus de visibilité sur les données des compagnies et on va pouvoir prédire beaucoup plus facilement l’heure de départ, ce qui va nous permettre de mieux gérer l’ensemble du système et d’éviter les goulets d’étranglement au sol“, a-t-il ajouté.
Nico a commenté :
30 septembre 2021 - 21 h 35 min
Il y a beaucoup de choses à faire pour la consommation. Tous les pilotes ne jouent pas le jeu de couper ou démarrer le numéro 1 après atterrissage ou avant décollage. Par ailleurs, quid des trajets plus directes pour économiser du temps et de l’argent? Ce n’est pas fait systématiquement !
mavrick a commenté :
1 octobre 2021 - 2 h 42 min
couper le 1 après atterrissage ne peut etre exécuté que si le stand le permet; faire un virage opposé au moteur coupé peut poser une difficulté et souffler d’autres avions et le personnel au sol si les parking est serré . Démarrer un moteur en roulant ne se fait que dans certaines compagnies; avec beaucoup de réserves en matière de sécurité … il n’y a personne à l’extérieur en contact avec le poste pour surveiller le démarrage . bien que ce soit rare que se passerait-il en cas de tail pipe fire ? ce sont les pax qui informent l’équipage ?
Nico a commenté :
30 septembre 2021 - 21 h 36 min
Qui dit plus d’attente sur le tarmac dit des transferts d’attentes au bloc. Donc des blocs départs retardés. Qui paye ces retards? Les compagnies.
Greg765 a commenté :
30 septembre 2021 - 23 h 03 min
Ça n’intéresse aucune compagnie d’avoir des avions bloquées moteurs allumés dans une file.
Retarder le repoussage d’un avion ou alors le repousser dans une position d’attente moteurs éteints ça se fait tous les jours en Europe.
lyonnnais a commenté :
30 septembre 2021 - 23 h 08 min
J’ose espérer que, lorsque les PNT indique qu’ils sont prêts à quitter le bloc, la compagnie sera déchargée de toute responsabilité dans un retard dès lors imputable à la tour de contrôle …!
Par contre : sanction exemplaire si déclaration que l’avion est pr^t à rouler et qu’il ne l’est pas !!!
Max1 a commenté :
1 octobre 2021 - 3 h 00 min
– il y aura forcément des journées non optimisée , contraintes liées à la météo …et d autres imprévus ! Il faudra accepter et faire avec ?
– optimiser les repoussages et coordonner les départs , ce n est pas nouveau ?
– il faut tempérer toutes les nouvelles idées du lundi ! Cas : d un début de tempête de neige sur le tarmac à MONTRÉAL ou ailleur ! Dans l ensemble les contrôleurs font leur job au plus juste et ne cessent d optimiser.!
le plus interressant pour un passager... a commenté :
1 octobre 2021 - 7 h 56 min
…ce n’est au fond pas tant le fait qu’un vol parte à l’heure, mais, eu égard à ce que le passager a prévu pour après le vol, plutôt que le vol arrive à l’heure prévue…
Max1 a commenté :
1 octobre 2021 - 3 h 16 min
– le climat à toutes les sauces !!
1) il y a des cas où le roulage doit se faire tous moteurs en fonctionnement ! Juste un exemple ! Et bien d autres cas !
2) côté ATC or équipages personne ne joue , tout le monde bosse au plus juste dans l intérêts de l airlines et confort.des PAX.
Shôgun a commenté :
1 octobre 2021 - 9 h 52 min
On dit « l’intérêt des compagnies aériennes » et « le confort des passagers ». Apprenez le français, cher porte-parole de la société Boeing.
Bio a commenté :
4 octobre 2021 - 8 h 29 min
Vous êtes bien naîf…
Pas mal de contrôleurs bossent uniquement dans l’intérêt de se faire ch*** le moins possible avec les avions.
D’où notamment les descentes fortement anticipées pour refiler l’avion le plus vite possible au collègue d’après qui gère le niveau en dessous.
Max1 a commenté :
1 octobre 2021 - 3 h 45 min
Le carburant 100ll pour ceux qui pratiquent l aviation légère moteurs à pistons . ( hors sujet mais bon !!)
– en 1 an ce carburant est passé de 1.62 à 2.29 le litre .
– ce jour lors d une discussion ! Rumeur que ce carburant soit remplacé !
– chaque jour une actualité ( tendance oblige ) ordonnés par des experts bien assis ) objet : le climat !!!
– la coupe est pleine.
Alan Each a commenté :
1 octobre 2021 - 9 h 40 min
Les US adoptent enfin un système comparable au NMOC européen mis en place en 1995, c’est tout.
Le meilleur moyen d’économiser du pétrole au sol serait de n’allumer les moteurs qu’au point d’attente et de les éteindre en coupant les reverses et des “APU” hybrides ou à pile à combustible. Mais ça pose des problèmes de sécurité.
rv2lyon a commenté :
1 octobre 2021 - 13 h 48 min
Le moyen le plus efficace serait d’avoir une propulsion électrique au sol. Des solutions existent et seraient bonnes pour tous (compagnies, personnel au sol du tarmac, planète). Pour cela il faut qu’un constructeur se lance pour que tout le monde suive…
Max1 a commenté :
2 octobre 2021 - 0 h 22 min
Propulsion électrique
1) l idée sur le papier peut sembler moderne et innovante !
2) études coûteuses et mise en œuvre compliquées!
3) les solutions aux moindres coûts = pour les bi GTR (roulage sur un moteur quand c est possible , soumis à la discrétion de l équipage selon les conditions du jour ! optimisation et coordinations de L ATC ) c est déjà le cas UE USA !
– réductions des émissions de CO2 ,oui ! Cependant Il restera toujours des contraintes d’exploitations et il faudra faire avec !