Histoire de l’aviation – 17 septembre 1923. L’épreuve du changement de bougies, celle du vol à 2000 mètres avec moteur à l’arrêt ou encore celle des « huit » avec là aussi le moteur arrêté, ainsi que les hélices font partie, entre autres, des épreuves mises en place dans le cadre du Grand Prix des avions de transport qui se déroule en ce lundi 17 septembre 1923 dans le ciel de l’aérodrome du Bourget, situé en région parisienne, et auquel prennent part cinq équipages.
Ces derniers vont avoir bien du mal dans cette première journée d’affrontements : en effet, les belles performances ne sont pas de mise en ce 17 septembre 1923 et seul l’équipage constitué des pilotes Bossoutrot et Drouhin, aux commandes d’un biplan Farman disposant de quatre moteurs affichant 260 chevaux de puissance, va réussir à tirer son épingle du jeu en passant les éliminatoires.
Chose que les autres ne sont pas parvenus à faire, à savoir Labouchère et Favreau qui pilotaient un appareil de type biplan Potez doté de trois moteurs de 400 chevaux, Thierry et Oudagneau sur un aéroplane biplan du constructeur aéronautique Bréguet muni de quatre moteurs de 270 chevaux, Bizot et Villechanoux sur un biplan Blériot 115 motorisé avec quatre moteurs en mesure de fournir 300 chevaux de puissance et, pour finir, Coupet et Landry sur un appareil monoplan Farman propulsé par quatre moteurs de 180 chevaux.
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