La compagnie aérienne Kenya Airways relance aujourd’hui sa route entre Nairobi et Mumbai, suspendue depuis quatre mois pour cause de pandémie de Covid-19. Elle a d’autre part signé avec Congo Airways en RDC, à qui elle louera deux Embraer 190 et avec qui partagera ses codes sur les vols de fret.
Depuis le 16 septembre 2021, la compagnie nationale kenyane a relancé les opérations entre sa base à Nairobi-Jomo Kenyatta et l’aéroport de Mumbai-Chhatrapati Shivaji Maharaj, d’abord avec un vol « inaugural » en Boeing 787-8 Dreamliner puis à partir de lundi prochain trois vols par semaine opérés en 737-800 pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires et 129 en Economie. Les départs sont programmés lundi, mercredi et vendredi à 21h30 pour arriver le lendemain à 6h15, les vols retour quittant l’Inde mercredi, vendredi et dimanche à 1h00 pour se poser à 4h45 (durée de vol 6h15).
Kenya Airways est hors pandémie de Covid-19 en concurrence avec Air India sur cette route suspendue en avril dernier, et décrite comme l’une des plus rentables de son réseau.
Welcome Back Onboard!
— Kenya Airways (@KenyaAirways) September 15, 2021
Fly from Nairobi to Mumbai starting Thursday 16th September with normal schedules resuming from Monday 20th September 2021. Book Now https://t.co/r1FHRNu7dH pic.twitter.com/O8wFD2FJCO
La compagnie de l’alliance SkyTeam a d’autre part annoncé avoir loué deux Embraer 190 (en 12+84) à Congo Airways, » dynamisant les opérations domestiques et la fréquence des vols en RDC du transporteur basé à l’aéroport de Kinshasa-N’Djili, déjà desservi par Kenya Airways. Congo Airways avait lancé ses vols commerciaux en octobre 2015, et opère aujourd’hui une flotte de deux Airbus A320 et deux De Havilland Dash-8 Q400 (deux E190-E2 sont attendus à partir de l’année prochaine) ; l’E190 kenyan immatriculé 5Y-FFM est déjà arrivé à Kinshasa. Kenya Airways opère des monocouloirs brésiliens depuis 2008, et a ouvert un centre MRO pour les Embraer et les Dreamliner.
En outre, Kenya Airways a lancé des vols cargo directs au départ de Johannesburg vers l’aéroport de Lubumbashi toujours en RDC ; et elle proposera « des cours par l’intermédiaire de son Pride Center, et explorera l’échange de personnel technique dans divers domaines pour assurer le transfert de compétences entre les deux compagnies aériennes ». Ce partenariat « renforce la collaboration et les liens aériens » entre les deux pays, et met à jour un protocole d’accord (MoU) entre Kenya Airways et Congo Airways signé en avril dernier à Kinshasa, et en présence du président kenyan Uhuru Kenyatta et du président de la RDC Felix Tshisekedi, précise un communiqué.
Le CEO du Kenya Airways Group Allan Kilavuka a salué le partenariat comme le premier de nombreuses étapes à franchir pour « actualiser le panafricanisme en créant un modèle de coopération entre deux compagnies aériennes, qui contribueront au développement socio-économique de l’Afrique ». KQ est « un acteur clé de l’espace aéronautique en Afrique avec plus de 40 ans d’expérience, et ceci est une étape importante dans le renforcement de la coopération pour accroître la connectivité aérienne et offrir une plus grande options de passagers et de fret entre les deux pays. Le moment de cet accord est opportun, compte tenu de l’impact grave de la pandémie de Covid-19 sur l’industrie aéronautique, car cela augmentera l’utilisation de nos avions », a-t-il souligné.
Parlant des vols cargo directs entre Johannesburg et Lubumbashi, le dirigeant a ajouté : « le fret a offert de nouvelles opportunités face à la pandémie, et nous sommes désireux de continuer à développer nos opérations et à tirer parti des partenariats ». Le réseau amélioré est construit autour des opérations de KQ en Afrique du Sud à l’aéroport OR Tambo, qui devrait fournir de nouvelles connexions vers des points supplémentaires en RDC et en Afrique.
Pour Pascal Kasongo Mwema Mwenda, CEO de Congo Airways, l’augmentation de la flotte « offrira plus de choix aux passagers, en RDC et entre les deux pays. Elle fournira également une meilleure connectivité aux destinations internationales, permettant aux deux pays de voler vers un meilleur avenir et bâtir une industrie aéronautique résiliente qui peut résister à l’épreuve du temps ».
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