Airbus et la compagnie aérienne Air New Zealand ont signé un protocole d’accord pour coopérer sur un projet de recherche conjoint « afin de mieux comprendre les opportunités et les défis du vol d’avions à hydrogène à zéro émission » en Nouvelle-Zélande.
L’initiative annoncée le 16 septembre 2021 vise à rechercher comment les avions à hydrogène pourraient aider la compagnie nationale néo-zélandaise, basée à l’aéroport d’Auckland, à atteindre son objectif de zéro émission nette d’ici 2050. Ce projet de recherche conjointe, une première en Asie-Pacifique, permettra à Air New Zealand d’analyser l’impact que les avions à hydrogène peuvent avoir « sur son réseau, ses opérations et ses infrastructures », tandis qu’Airbus fournira les exigences de performances des avions à hydrogène et les caractéristiques des opérations au sol pour aider Air New Zealand « à développer sa feuille de route de décarbonation ».
Pour le CEO de la compagnie de Star Alliance Greg Foran le protocole d’accord est une « étape passionnante » vers la compréhension de la manière dont les avions à hydrogène pourraient devenir une réalité en Nouvelle-Zélande. « Cet accord nous rapproche de notre engagement de zéro émission nette d’ici 2050 et de la réalisation de notre aspiration à mettre en place des solutions à faible émission de carbone pour nos vols intérieurs et régionaux plus courts au cours de la prochaine décennie. La Nouvelle-Zélande a une opportunité unique d’être un leader mondial dans l’adoption d’avions zéro émission, compte tenu de l’engagement du pays en faveur des énergies renouvelables pouvant être utilisées pour générer de l’hydrogène vert et de notre réseau aérien régional hautement connecté ».
À ce stade, les avions à hydrogène et électriques à batterie « sont toujours sur la table en tant qu’options potentielles pour nos vols intérieurs plus courts, ainsi que le carburant d’aviation durable (SAF) pour les opérations long-courriers. Cette recherche aidera à éclairer la prise de décision future pendant que nous travaillons pour décarboner la compagnie aérienne », a ajouté le dirigeant. Selon David Morgan, chef de l’intégrité opérationnelle et de la sécurité d’Air New Zealand, le protocole d’accord est une opportunité pour la compagnie aérienne de « participer à la conception et à la définition » de la manière dont un avion à hydrogène pourrait s’intégrer dans ses propres opérations : « nous travaillerons en étroite collaboration avec Airbus pour comprendre les opportunités et les défis, y compris la portée de vol réalisable et les changements d’infrastructure au sol ou de logistique qui pourraient être nécessaires pour mettre en œuvre cette technologie en Nouvelle-Zélande ».
Le président d’Airbus Asie-Pacifique Anand Stanley a déclaré dans que la société avait choisi de travailler avec Air New Zealand en raison de son « engagement en faveur du développement durable, de sa réputation d’excellence technique et de son alignement sur les objectifs de décarbonation du constructeur ». « Cet accord avec Air New Zealand nous fournira des informations importantes sur la façon dont nous pourrions mettre en service un avion zéro émission. L’étude conjointe nous permettra d’obtenir un retour d’information précieux sur ce que les compagnies aériennes attendent et leurs préférences en termes de configuration et de performances ».
Rappelons qu’Airbus étudie actuellement trois concepts d’avions propulsés à l’hydrogène, dont un turbopropulseur, un avion à turboréacteur et une aile volante (blended wing).
Kia ora! Excited to be working 🤝 with @FlyAirNZ to explore the potential for #hydrogen-powered ⚛️ aircraft. The study reflects our shared commitment to ensuring a sustainable future for our industry. https://t.co/I8jkC6ao7k
— Airbus (@Airbus) September 16, 2021
Kiki a commenté :
17 septembre 2021 - 9 h 06 min
J’aime bien les NéoZ, leur air propret et bien sur eux, leur soporifique bien pensance, des gars qui font tout bien comme il faut.
Dommage qu’en affaires ils plantent des couteaux dans le dos, ne soient pas fiables et n’aient pas de parole.
La Jacinda rouvre bientôt ?
Partenairer avec Airbus, faudrait déjà pouvoir se poser dans leur brouillard.
ALExxx a commenté :
17 septembre 2021 - 10 h 03 min
Ce sont les Australiens qui ont fait un coup bas, pas les néo-zélandais.
Cela dit, je comprends vos interrogations …
juju a commenté :
17 septembre 2021 - 10 h 09 min
Beaucoup ici avaient admiré la politique d’isolement total de la NZ en 2020 et critiqué le maintien de l’ouverture de la France pour laquelle il était impossible de se fermer comme la NZ,vu que notre pays n’est pas une île…et maintenant que nous sommes dans le peloton de tête mondial pour la vaccination et que la NZ est à la traîne à ce sujet et tremble à la moindre apparition du virus,qui est quand même passé malgré le bouclage du pays,où sont les louangeurs de la NZ?Qui reste toujours fermée à ces pestiférés de touristes ou d’étrangers…il paraît que c’est un pays superbe…mais je ne connais pas comme Kiki la mentalité des Néozélandais…courageux pour venir nous sauver lorsdes 2 guerres mondiales et flippants face au virus…
Kiwi a commenté :
17 septembre 2021 - 10 h 56 min
Air Journal ou Covid Journal?
ALExxx a commenté :
17 septembre 2021 - 16 h 33 min
Complétement hors sujet
Hclaudepie a commenté :
17 septembre 2021 - 15 h 26 min
Pour bien connaitre la NZ, je trouve beaucoup d’interventions inutiles et maladroites depuis quelques temps sur ce site concernant ce pays.
La NZ est une ile, c’est plus facile contre le COVID, certes… Mais la politique sanitaire y est totalement différente de celle de la France. C’est un pays zéro COVID qui boucle tout dès qu’il y a un cas… Notre politique sanitaire en Europe, et en France en particulier, c’est de ne pas saturer les urgences et d’accepter des morts. C’est donc totalement différent, pour ne pas dire opposé.
Jacinda Ardern est un super premier ministre, consensuelle, réélue haut la main avec des scores de participation qui devraient nous faire réfléchir ici. A fortiori aucun des 2 derniers président n’a été réélu ici. Que l’on se pose les bonnes questions…
Enfin la NZ est un pays souverain, donc il fait ce qu’il veut que ça vous plaise ou non. Un proverbe auvergnat dit “c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses”.
On verra bien après COVID, mais entre un pays qui essaye de ne pas faire déraper ses coûts sanitaires, et un autre gavé à l’argent public et hyper-endetté, mon choix serait vite fait.
Enfin, que de jalousie dans certains posts. Il est vrai que c’est un mal très français…
juju a commenté :
17 septembre 2021 - 16 h 44 min
Vous me rappelez ceux qui voyaient l’URSS ou les USA comme des exemples à suivre,des paradis…”c’est toujours mieux ailleurs”.Quand comprendrez-vous ENFIN que la France ne pouvait pas se fermer comme les îles?D’autre part,ayant quelques connaissances de ce qui s’est passé en NZ côté appuis économiques face au Covid,je peux vous dire que les soutiens au maintien de l’emploi et à l’activité économique ont été en France et en Europe d’une qualité exceptionnelle.J’ai un ami en NZ qui a été contraint de licencier 10 de ses eployés sur 12 faute de soutien de l’état NZ…on peut dire ce qu’on veut de Macron et de l’UE mais à ce sujet la reconnaissance de ce qui a été fait est quasi unanime…quitte à le payer plus tard…
Hclaudepie a commenté :
17 septembre 2021 - 18 h 14 min
@ juju : ça n’était pas mon propos de critiquer ou de comparer NZ et France, c’est incomparable. C’était juste de réhabiliter la NZ qui fait l’objet de critiques jalouses, souvent, sur ce site. Pas plus.
Rame a commenté :
17 septembre 2021 - 23 h 12 min
Ne perdez guère de temps avec Juju et ses multiples pseudos nous bassinant avec son histoire de guerre et son nombril