La compagnie aérienne British Airways ajoutera l’été prochain deux nouvelles destinations portugaises à son réseau, les îles de São Miguel et Terceira dans l’archipel des Açores. Son Airbus A320neo en livrée « BA Better World » a opéré entre Londres et Glasgow son premier vol passager alimenté en SAF, se rapprochant de l’objectif de « vol parfait » en termes de durabilité.
Du 2 juillet au 3 septembre 2022, la compagnie nationale britannique proposera un vol tous les samedis entre sa base à Londres-Heathrow et l’aéroport de Ponta Delgada-Joao Paulo II, opéré en Airbus A320 bi-classe pouvant accueillir jusqu’à 180 passagers. Les départs sont programmés à 9h35 pour arriver à 12h40, les vols retour quittant l’île de Sao Miguel à 13h35 pour se poser à 18h25. British Airways sera en concurrence sur cet axe avec Azores Airlines et Ryanair (vers et depuis Stansted).
Puis du 10 juillet au 28 août prochain, un A320 reliera tous les dimanches Heathrow à l’aéroport de Lajes à Terceia, avec départs le dimanche à 7h55 pour arriver à 11h10 et retour des Açores à 12h10 pour atterrir à 17h05. La compagnie de l’alliance Oneworld sera sans concurrence sur cette ligne.
Neil Chernoff, directeur du réseau et des alliances de British Airways, a déclaré dans un communiqué : « après 18 mois difficiles, c’est fantastique d’être en mesure de lancer deux nouvelles routes l’été prochain au départ d’Heathrow. Ces deux îles des Açores seront le complément parfait à notre réseau, offrant plus de choix dans l’une des régions les plus populaires d’Europe pour les amateurs britanniques de soleil ».
Açores est composé de neuf îles, toutes bien connues pour la gastronomie et le vin ainsi que leurs vues panoramiques offrant aux amoureux de la nature un large éventail d’activités. L’île de Terceira abrite un site du patrimoine mondial de l’UNESCO avec ses magnifiques forêts de lauriers et São Miguel, qui abrite le lac des sept villes, a été surnommée l’une des sept merveilles naturelles du Portugal. Les Açores sont également le premier archipel au monde à être certifié comme destination durable par Earth Check.
Overall the @eurocontrol Network yesterday was 34% down on 2019 but @ATH_airport was only -15% while @Gatwick_Airport was -76%. Even within one country 🇬🇧 we see a big range eg @STN_Airport -31% & @manairport -54% @Transport_EU @ECACceac @ACI_EUROPE @CANSOEurope @A4Europe @IATA pic.twitter.com/tSMrbX4hLo
— Eamonn Brennan (@BrennanEN23) September 15, 2021
British Airways a d’autre part opéré mardi entre Heathrow et l’aéroport de Glasgow le BA1476, son premier vol de passagers à être alimenté directement par du carburant d’aviation durable (SAF), les émissions restantes produites par le vol étant compensées. La compagnie aérienne s’est associée à Heathrow, au fournisseur de services de trafic aérien NATS, au géant du carburant bp, à l’aéroport de Glasgow et à Airbus pour opérer ce court vol neutre en carbone, qui a décollé à 10h36 pour se poser à 11h28. Opéré avec l’A320neo « BA Better World » présenté la semaine dernière, son objectif était de montrer « à quel point l’industrie aéronautique a progressé dans ses efforts de décarbonation au cours de la dernière décennie ».
Ce vol était directement propulsé par du carburant d’aviation durable (SAF), fourni par bp, mélangé à 35% avec du carburéacteur traditionnel. L’avion a été repoussé à l’aide de l’un des véhicules électriques Mototok de la compagnie aérienne, alimenté par l’approvisionnement d’Heathrow en électricité 100 % renouvelable. Un seul des moteurs de l’avion a été utilisé pour rouler jusqu’à la piste, réduisant presque de moitié la puissance utilisée pour commencer son voyage. Les contrôleurs aériens des NATS ont dirigé l’avion sur sa montée continue depuis Heathrow et sa descente vers Glasgow, évitant toute mise en palier, ce qui entraîne une augmentation de la consommation de carburant. L’itinéraire le plus direct a été fourni par les NATS ainsi que le niveau de vol le plus optimal, et l’avion a pu atterrir sans attente en vol ; des techniques qui ont permis d’économiser du carburant et de réduire les émissions. Les vitesses de montée ont été programmées à l’avance et les systèmes informatiques de l’avion ont déterminé l’altitude optimale et utilisé des données précises de poids et de vent pour assurer le voyage le plus efficace possible. À l’atterrissage, le deuxième moteur a été coupé pour réduire de moitié la puissance utilisée et le carbone émis pendant qu’il roulait à l’arrêt.
En 2010, quand ni la compensation ni le carburant d’aviation durable n’étaient disponibles pour réduire l’impact du vol sur l’environnement, un test similaire de British Airways vers Edimbourg avait été opéré en A320, avec moins de passagers. Celui de mardi a selon la compagnie permis de réduire de 62% les émissions de CO2 : dont 34% grâce à un avion et des opérations plus efficaces, 28% grâce à l’utilisation de carburant d’aviation durable, les 38% restants étant compensés par des compensations carbone « vérifiées et de haute qualité ».
Le PDG de British Airways Sean Doyle a décrit le vol dans un communiqué comme « un aperçu du futur. Il a offert une démonstration pratique des progrès que nous réalisons dans notre parcours de réduction des émissions de carbone (…), marque un réel progrès dans nos efforts de décarbonation, et montre notre détermination à continuer d’innover, à travailler avec les gouvernements et l’industrie et à accélérer l’adoption de nouvelles solutions bas carbone pour nous rapprocher encore du vol parfait du futur ».
British Airways « est en passe d’atteindre son objectif de zéro émission nette d’ici 2050 grâce à une série d’initiatives à court, moyen et long terme. Ceux-ci incluent l’investissement dans de nouveaux avions, le développement de carburant d’aviation durable et d’avions propulsés à l’hydrogène et l’étude de la technologie de capture du carbone ».
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