Histoire de l’aviation – 11 septembre 1923. Le pilote Sanderson se lance un nouveau défi en ce mardi 11 septembre 1923, ce dernier manifestant l’ambition de devenir le nouveau recordman de vitesse en avion. Arrivera-t-il à ses fins ? Malheureusement, non, le lieutenant aviateur Maughan qui avait dépossédé la France de ce trophée reste le tenant du titre.
A la date de la tentative de Sanderson, le dernier recordman français dans la discipline était Joseph Sadi-Lecointe : le 15 février 1923, ce dernier avait réussi à signer un vol à une vitesse de 375,132 kilomètres par heure, pilotant à cette occasion un appareil Nieuport-Delage Sesquiplan NiD-42 S dont la motorisation était assurée par un bloc Hispano 8 Fb en mesure de fournir une puissance de 300 chevaux. Un record qu’il ne conservera pas longtemps, l’Américain Maughan prenant l’ascendant le 29 mars 1923, avec un vol à 380,75 kilomètres par heure dans le ciel du champ d’aviation de Dayton, où jadis les frères Wright faisaient des essais en matière d’aviation. Lors de son exploit, Maughan était placé aux commandes d’un Curtiss R-6 à moteur Curtiss D-12.
Sanderson qui s’attaque au record de vitesse de son compatriote Maughan, ce 11 septembre 1923, a fort à faire. Et sa tentative va avoir un goût très amer : car en dépit d’un vol à 383,626 kilomètres, soit à une vitesse supérieure, il ne décrochera pas le record, la différence entre les deux performances n’est pas assez notable pour qu’il y ait homologation ! Dommage.
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