La compagnie aérienne Ethiopian Airlines et Boeing ont annoncé un protocole d’accord stratégique pour trois ans, portant sur la formation des pilotes, le développement industriel, le partenariat éducatif et le développement du leadership,.
Faire de l’Ethiopie « le hub de l’aviation en Afrique » : c’est l’objectif décrit par la compagnie nationale éthiopienne, basée à l’aéroport d’Addis Abeba-Bole, pour tirer partie de « 70 ans d’histoire commune » avec le constructeur américain. Boeing a « reconnu Ethiopian Airlines comme un leader mondial de l’aviation sur le continent », souligne le communiqué annonçant ce partenariat « de classe mondiale mutuellement bénéfique ». Pour réaliser leur « vision commune », Ethiopian Airlines et Boeing ont convenu de travailler en partenariat dans quatre domaines de collaboration stratégique, à savoir : le développement industriel, la formation avancée en aviation, le partenariat éducatif et le développement du leadership sur une période de trois ans. À cet effet, des équipes pluridisciplinaires conjointes ont été constituées pour mettre en œuvre le partenariat stratégique, et « des jalons importants ont déjà été enregistrés ».
La compagnie de Star Alliance et Boeing souhaitent que l’Ethiopian Aviation Academy soit reconnue comme « une norme mondiale pour la formation aéronautique ». L’avionneur s’est aussi engagé à développer la capacité de fabrication et le service après-vente de l’aviation en Éthiopie.
Grâce à ce protocole d’accord, Boeing et Ethiopian s’associeront pour « développer leurs capacités à être compétitifs à l’échelle mondiale. Ils cherchent à construire un pipeline du 21e siècle pour les carrières de l’aviation en Éthiopie ». Ils collaboreront avec « des établissements d’enseignement hautement qualifiés et des partenaires de l’industrie aéronautique » pour créer des programmes d’apprentissage et de développement spécialisés, afin de répondre aux demandes de main-d’œuvre. Enfin ils travailleront également ensemble pour développer les « générations actuelles et futures de dirigeants » en Éthiopie pour l’Afrique.
Tewolde GebreMariam, PDG du groupe Ethiopian Airlines, a déclaré : « Je suis très heureux non seulement de signer ce protocole d’accord historique avec notre partenaire aéronautique de longue date, Boeing, mais également de la mise en œuvre d’étapes importantes. Nous travaillons en collaboration avec Boeing sur différents projets à grande échelle dans l’aviation depuis plus de 70 ans pour desservir le continent africain, et ce partenariat élargit et renforce nos capacités dans de multiples domaines »
Il ajoute : « J’ai la ferme conviction qu’avec notre dévouement dans sa mise en œuvre, le protocole d’accord atteindra avec succès son objectif de positionner l’Éthiopie en tant que plaque tournante de l’aviation du continent. Nous accordons une grande importance au rôle essentiel de nos sociétés partenaires américaines dans la réalisation de nos objectifs et nous continuerons à travailler avec des acteurs clés de l’aviation américaine tels que Boeing, GE, Pratt and Whitney et Collins Aerospace, etc. »
La flotte d’Ethiopian Airlines compte actuellement 27 Boeing 787 Dreamliner, dix-neuf 777 (fret compris), trois 767-300ER et 32 monocouloirs 737 (dont 4 des 31 MAX 8 commandés) ; elle opère en outre seize Airbus A350-900.
Elle vient d’autre part d’annoncer un programme de conversion cargo des avions passagers, en partenariat avec Israel Aerospace Industries (IAI), dans son centre MRO à Addis Abeba. Elle vise initialement la conversion de 767.
Quelle inflation verbale! a commenté :
31 août 2021 - 13 h 48 min
On verra bien dans une dizaine d’années de quoi aura accouché cette montagne de locutions ronflantes et pompeuses!
Faute d’exprimer ici des engagements chiffrés, n’importe quel résultat pourra toujours être considéré comme ” le résultat positif de l’engagement commun durable et fort de Boeing et Ethiopian pour le développement d’un processus d’intégration de l’ Ethiopie au cercle de premier rang des pays soutenant l’expansion dans la sécurité de l’aviation internationale du XXIème siècle en général, et celle du continent africain en particulier” ( voyez comme c’est facile de pondre du pompeux!)
Plus prosaïquement, probablement la parade concoctée par les nombreux bureaux d’avocats missions par Boeing pour minimiser autant que possible les conséquences , surtout juridiques et financières, du crash du 737Max de Ethiopian, qui consiste à “ligoter” Ethiopie et Ethiopian dans un contrat suffisamment vague, verbeux, nébuleux…et à tout prendre bon marché pour Boeing…afin que le gouvernement Ethiopien cajolé, flatté, “reconnu”, valorisé…mais surtout aveuglé comme l’animal par les phares d’une voiture…s’abstienne d’aller trop fouiller dans les affaires de Boeing relatives à cet avion.
Olive a commenté :
31 août 2021 - 17 h 50 min
Pas rancunier les éthiopiens !
Bencello a commenté :
1 septembre 2021 - 9 h 34 min
Derrière ce communiqué creux et ronflant, il faut lire:
Boeing ne mégottera pas sur les millions de $ pour former les pilotes, créer les installations nécessaires, et rembourser le préjudice immense causé par son incompétence en conception d’appareils fiables et sécurisés.
NDR a commenté :
1 septembre 2021 - 13 h 33 min
Le MAE algérien est parti a Addis demander a ET l’ouverture d’une ligne ADD-ALG mais l’Éthiopie n’a pas donné suite
https://allafrica.com/stories/202107290960.html
D’après ce que j’ai compris Ethiopian n’a pas envie de se poser a Tripoli ni a Alger mais souhaiterais plutôt ouvrir TUN ou CMN
Max1 a commenté :
1 septembre 2021 - 22 h 55 min
– les formations de PNT sont permanentes et scrutées.
– ETHIOPIAN est lié à BOEING .
Vous avez dit accord stratégique ? a commenté :
3 septembre 2021 - 11 h 23 min
Cette phrase est très hypocrite :
Boeing a « reconnu Ethiopian Airlines comme un leader mondial de l’aviation sur le continent »
Dans les premiers temps Boeing a chargé les pilotes, voire leur incompétence !
Boeing s’est réfugié dans un premier temps dans des mensonges.
C’est grâce aux sacrifices des pilotes Ethiopian & Lion Air (& passagers) que Boeing s’est enfin mis au travail pour supprimer les diverses défaillances qu’elle soient techniques, documentaires, formation ou autres.
Idem pour la FAA qui enfin a bossé et donner une VRAIE certification venant 100 % de chez eux (enfin on l’espère cette fois-ci !).
Donc beaucoup de littérature et de flatterie . . .