La compagnie aérienne low cost JetBlue Airways a testé ses opérations à Londres, avant le lancement le mois prochain de ses premières routes transatlantiques au départ de New York. Elle partage désormais ses codes avec Icelandair entre Reykjavik et sept destinations européennes – mais aucune en France.
Deux rotations d’essais entre sa base à New York-JFK et l’aéroport de Londres-Heathrow ont été opérés depuis une semaine par la spécialiste américaine du vol pas cher, à bord de son Airbus A321neo LR immatriculé N4022J et pouvant accueillir dans les nouvelles classes Mint peuvent accueillir 24 passagers en Suite et Studio de classe Affaires, et 114 en classe Economie (dont 24 en « Even more Space »). Ces vols d’une durée d’un peu plus de six heures de JetBlue servent à vérifier la formation des équipages, les installations à l’arrivée, les capacités techniques – et peuvent parfois embarquer des inspecteurs de la FAA.
Après avoir obtenu au printemps les créneaux désirés à Heathrow puis le feu vert de la CAA britannique, JetBlue a fixé au 11 aout le lancement d’un vol quotidien sur cette route, avec départ de JFK à 21h50 pour se poser le lendemain à 10h10, les vols retour quittant Heathrow à 18h10 pour se poser à 21h35. Le 30 septembre seront également mis en place à JFK des rotations quotidiennes vers Londres-Gatwick, avec des décollages à 19h50 (arrivée le lendemain à 7h55) et des retours de Londres à 12h00 (arrivée à 15h33). Elle sera en concurrence sur cet axe avec American Airlines, British Airways, Delta Air Lines, Virgin Atlantic et United Airlines.
JetBlue n’a pas encore ouvert les réservations entre Boston-Logan et l’aéroport Heathrow, pour laquelle elle a obtenu 90 créneaux. Elle fera face alors à American Airlines, British Airways, Delta et Virgin Atlantic.
La compagnie aérienne a reçu à ce jour 20 Airbus A321neo, pour la plupart configurés avec 200 sièges en classe Eco ; un seul a la configuration transatlantique, quatre autres disposant de la classe Mint en 16+144.
JetBlue va d’autre part renforcer cette semaine son accord de partage de codes avec Icelandair, lancé fin 2015 et étendu depuis à plusieurs routes entre les USA et l’Islande, ou entre cette dernière et l’Europe. Selon les GDS, elle apposera à compter du 22 juillet son code B6 sur les lignes opérées par la compagnie nationale islandaise entre sa base à Reykjavik et les aéroports de Glasgow, Manchester, Amsterdam, Oslo, Copenhague, Stockholm et Helsinki, pour approcher la vingtaine de destinations européennes.
JetBlue partage ses codes avec Aer Lingus pour proposer Paris-CDG deux fois par jour via Dublin, ainsi qu’avec American Airlines, Cape Air, Emirates Airlines, Hawaiian Airlines, Porter, Qatar Airways, Silver Airways ou South African Airways entre autres.
Sunday afternoon @HeathrowAirport with @jetblue #A321LR departing to @JFKairport ! #aviation #jetblue #sundayvibes pic.twitter.com/omIpWFKpbD
— Maja Gedosev (@MajaGedosev) July 18, 2021
Gloser pour gloser… a commenté :
19 juillet 2021 - 11 h 27 min
Certains vont encore gloser sur le thème « du long courrier dans un mono couloir archi plein non merci! », mais question densité d’aménagement intérieur, on retiendra que les A321LR chez JetBlue, c’est 24+114 sièges, soit à peine 138 en tout dans un 321!…même si, bien sur certains auront acheté plus de cm2 que d’autres selon le choix de chacun concernant le tarif…
La concurrence potentielle long courrier de toutes les autres compagnies intéressées par ces marchés en mono couloir va devoir en tenir compte….
jpl a commenté :
19 juillet 2021 - 13 h 51 min
Oui, il suffit de se souvenir des projets de Ryanair de nous faire voyager debout et soudain tout devient merveilleux !
glurps a commenté :
19 juillet 2021 - 12 h 45 min
Quand on voit le peu de passagers sur ce 321 et la qualité exceptionnel du produit Business (à faire pâlir d’envie certains passagers business d’autres compagnies opérant sur des gros porteur) on n’hésite pas 30 secondes entre ce mono couloir aux supers produits et les gros porteur où l’on est entassé comme dans des boîtes de sardines.
Vivement qu’AF s’y mette sur des liaisons comme Nantes-NY, Montpellier-Dubaï, Marseille-Miami, CDG-Boston, Orly-NY. Des destinations d’environ 6 ou 7h maximum, offrant donc un produit de meilleur qualité que les gros porteurs aux cabines bruyantes, aux embarquements/débarquements interminables, aux produits généralement très inconfortables (pitch ultra réduit en éco).
La business de Jet Blue est juste superbe.
Bref, il y un réel marché à ouvrir avec ce type de module.
La question reste… a commenté :
19 juillet 2021 - 18 h 36 min
Pourra-t-on trouver 24 clients Affaires et 114 clientsEco au départ de Nantes pour NY?, de Montpellier pour Dubai ( bout de ligne, sans correspondance organisée car vous ne voudriez quand même pas que en plus AF vous envoie direct chez son concurrent!), de Marseille à Miami ( fallait oser, celle la, vu le mix societal dominant de Marseille, j’aurais mieux compris si vous aviez dit MRS-DBX à la limite)… En additionnant tous les candidats aux voyages de ces villes sur vos destinations, ça remplit l’appareil quoi: 10 fois l’an?
Quant aux Orly- New York et CDG- Boston, AF le fait déjà avec des plus gros porteurs que en temps normal ( hors époque Covid) elle remplit sans difficulté parfois en multi fréquence quotidienne ( BOS): alors pourquoi voulez vous que AF aille y mettre des appareils 2,3 ou 4 fois plus petits?
bencello a commenté :
19 juillet 2021 - 14 h 49 min
Jetblue et ses A320, A321, A321neo, A321LR, futurs a321XLR…
Quand la polyvalence des PNT est poussée à son maximum, on obtient une efficacité remarquable, et l’on peut investir dans le produit pour se démarquer davantage et atteindre une rentabilité conséquente.