L’Union européenne a confirmé hier que sept pays se sont déjà connectés à son « service passerelle » permettant la délivrance du passeport sanitaire « certificat Covid numérique de l’UE », dont le lancement dans l’ensemble du Vieux continent reste annoncé pour le 1er juillet afin de permettre une reprise du tourisme suite à la pandémie de Covid-19. Ce devrait être le cas pour la France dès le 21 juin.
Sept États membres, l’Allemagne (dans certaines régions), la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, la Grèce, la Pologne et la République Tchèque, ont décidé de se connecter au service passerelle et ont commencé à délivrer les premiers certificats de l’UE, a annoncé le 2 juin 2021 la Commission. D’autres pays ont décidé de ne lancer le passeport numérique de l’UE que lorsque « toutes les fonctions auront été déployées à l’échelle nationale ». « Sept États membres, c’est un bon départ. J’encourage les autres à leur emboîter le pas » afin de « permettre à l’ensemble du système d’être opérationnel d’ici au 1er juillet », a déclaré Thierry Breton, commissaire au Marché intérieur.
La France doit de son côté lancer mercredi 9 juin au niveau national son propre passeport sanitaire, intégré dans l’application TousAntiCovid et déjà testé sur certaines liaisons aériennes. Cette solution devrait être reconnue à partir du 21 juin « par les autres pays de l’UE partenaires de l’UE », a déclaré hier Clément Beaune dans l’Express, le secrétariat d’Etat aux Affaires ne précisant pas quels seront ces pays.
Mis en place « en seulement deux mois », ce service passerelle permet la vérification des dispositifs de sécurité contenus dans les codes QR de tous les certificats. Les citoyens et les autorités pourront ainsi s’assurer que les certificats sont authentiques. Au cours du processus de vérification, aucune donnée à caractère personnel n’est échangée ou conservée. Depuis le 10 mai, 22 pays ont déjà testé le service passerelle « avec succès », souligne son communiqué. Le règlement sera appliqué à partir du 1er juillet, mais tous les États membres pour lesquels les tests techniques se sont avérés concluants et qui sont prêts à délivrer et à vérifier des certificats « peuvent désormais commencer à utiliser le système sur une base volontaire ». Par conséquent, davantage de pays adhéreront dans les jours et semaines à venir, espère la Commission européenne.
EU citizens are looking forward to travelling again this summer.
— European Commission (@EU_Commission) June 1, 2021
The EU Digital COVID certificate allows them to do so in a free and safe way.
We urge EU countries to get fully ready, so the system will be fully up and running on 1 July. #EUCOVIDcertificate pic.twitter.com/vsnSAYtG35
PIERRE a commenté :
3 juin 2021 - 8 h 36 min
Je n’étais pas spécialement fan du vaccin, mais faire des tests tous les 3 jours ou risquer des quarantaines ou des blocages, ce n’était pas une option. Espérons que le certificat fonctionnera bien, et pour les réfractaires il restera les tests.
jeje a commenté :
3 juin 2021 - 9 h 18 min
ya quand même un problème au niveau de l’Europe, quand il s’agit de politique agricole il faut que tout le monde soit d’accord , pour les cotas de pêche idem etc etc, et là , chacun veut faire son propre pass sanitaire , c’est du grand n’importe quoi .
Ostend33 a commenté :
3 juin 2021 - 10 h 33 min
Et la France, histoire de se faire remarquer, ne participera pas au programme Européen…. À se tordre de rire ? Ou à pleurer ?
Pioneer 300 a commenté :
3 juin 2021 - 23 h 01 min
L usine à gaz européenne dans toute sa splendeur ,,pathétique
Une chose est certaine , nous ne sommes pas sortis de l auberge comme l,on dit