La compagnie aérienne Malaysia Airlines a confirmé le retrait d’ici la fin de l’année de tous ses Airbus A380, et le report à 2024 des livraisons des Boeing 737 MAX.
Le Conseil d’administration du groupe MAG, propriétaire de la compagnie nationale malaisienne, a confirmé le 4 mai 2021 le départ durant les prochains mois de ses six superjumbos : le groupe « étudie les moyens de céder » ses A380, la direction étant actuellement « convaincue » qu’ils ne correspondent pas à ses « plans pour le futur ». Le CEO de Malaysia Airlines Izham Ismail a déclaré lors d’une conférence de presse en ligne être « conscient des défis liés à la vente de cet avion, mais nous sommes toujours à la recherche de voies et moyens de disposer de notre flotte A380 ».
Malaysia Airlines dispose de six A380 livrés depuis 2012 et configurés pour accueillir 8 passagers en première, 66 en classe Affaires et 420 en Economie. Ils sont tous cloués au sol dans sa base à l’aéroport de Kuala Lumpur, après avoir été utilisés en particulier vers Londres puis pour des vols de pèlerinage au sein de sa filiale dédiée Amal.
La compagnie de l’alliance Oneworld, en restructuration depuis bien avant la pandémie de Covid-19, envisageait dès 2016 le remplacement des superjumbos par les A350-900 équipés de sa première classe Premium (six en service actuellement, configurés en 4+35+27+220).
Malaysia Airlines a en revanche confirmé qu’elle opèrera bien les 25 Boeing 737 MAX commandés fermes en même temps que les A350 (15 MAX 8 et 10 MAX 10, avec 25 options pouvant inclure le MAX 9), et dont la livraison était initialement prévue à partir de 2019. « Suspendues » au début 2020, ces livraisons sont désormais programmées pour 2024, même si le CEO « explore la possibilité de les recevoir plus tôt ».
La compagnie aérienne opère actuellement 80 appareils, dont neuf A330-200, quinze A330-300 et 44 737-800. Elle vise une flotte de 83 avions à l’horizon 2025, deux ans après un retour espéré à l’équilibre financier.
Alex Jibeel a commenté :
5 mai 2021 - 12 h 39 min
C’est dommage ! Les compagnies aériennes qui ont misées sur l’arrêt de mort de cet appareil fabuleux le regretteront (Air France, Qatar Airways, Thai Airways, Malaysian). L’A380 va revenir très fort après la pandémie et resteront des avions très prisés par les voyageurs. Il pollue et consomme un peu plus certes, mais il continuera à sillonner les airs pour longtemps encore et pour le plaisir de tous !
Les quadri sont morts, mais pas lui !
Greg765 a commenté :
6 mai 2021 - 2 h 18 min
Pour Air France je ne pense pas.
Le gros atout du 380 réside dans les gros aéroports restreints en slots. Typiquement Heathrow.
CDG n’est pas dans cette situation, il est assez facile de rajouter des vols. Ce qui permet plus de flexibilité dans les horaires et une gestion plus fine du taux de remplissage. Lorsque la demande augmente vous ajoutez des avions, lorsqu’elle baisse vous pouvez en enlever, il n’y a pas cet effet de « tout ou rien » qu’apporterait le 380. Donc je ne pense pas qu’il manque particulièrement à AF.
Pour la Malaysia je n’ai pas été voir son état dernièrement mais la compagnie n’était pas en forme même avant le Covid, les deux accidents ayant fait plonger sa fréquentation. Ils étaient un peu en mode survie. Le Covid n’a rien dû arranger. Donc pour eux la priorité est de survivre, et pas d’avoir les yeux plus gros que le ventre. Un A380 ça coûte cher à exploiter, pas sûr que ce soit le bon avion pour cette compagnie non plus. Des fois il vaut mieux voir plus petit et survivre que de s’effondrer car les coûts d’exploitation sont trop élevés.
Peyronnaud a commenté :
5 mai 2021 - 12 h 50 min
Ca FaiT un moment que les 380 de MAS ON ETE MIS AU REBUS,,,,RIEN DE NEUF DEJA VIRÉ TOUS LES GROS PORTEURS 777SUR L EUROPE,,seul LONDRE RELIÉ LEUROPE A KUALALUMPUR
APRES LA PERTE TRAJIQUE DE DEUX 777 LA DECONFITURE DE MAS NE FESAIT QUE COMMENCER,,,,
Airbid a commenté :
5 mai 2021 - 13 h 32 min
Finalement les avions ne coûtent pas si cher, puisqu’on envoie à la casse des appareils presque neufs.
Ensuite braves gens, pleurez sur le sort des compagnies !
Michael a commenté :
5 mai 2021 - 15 h 01 min
Les compagnies essaient de rentabiliser les vols grace au fret, le A380 n’ayant pas de soute a la mesure de sa taille est condamne.encore une berzina …
Tilo a commenté :
5 mai 2021 - 15 h 45 min
Hélas Akex Jibeel le programme a380 est bel et bien fini Air Bus arrête la production, certaines compagnies continuent l’exploitation de cette avion selon leurs stratégies mais elles vonts toutes finir tôt au tard de les retirés de leurs flottes comme la fait Air France et Quatar airways pour les remplacés par des avions moins gros, plus économes en carburant et maintenance comme par exemple des a350 ou 777×9.
rv2lyon a commenté :
6 mai 2021 - 10 h 06 min
une des seules solutions de salut de l’A380 aurait été de changer les 4 réacteurs par les deux GE90-115B et transformer l’avion en transport de marchandises. La poussée totale aurait été moindre de 20% mais la consommation nettement plus efficace et le volume de chargement énorme. Toutefois, il aurait fallu dépenser de l’argent pour une nouvelle certification, faire des modifications importantes, mais 250 avions auraient pu avoir une seconde carrière de transport de fret soit l’équivalent d’environ 500 avions de Fret.
poseidon a commenté :
6 mai 2021 - 11 h 12 min
le 380 est arrivé trop tard.. ou dés le départ aurait du etre prévu avec 2 moteurs..
ou bien des versions 800 places!!
autre chose les usa ont pas joué le jeu…
souvent tu attends que le parking dédié soit libre!
pas assez de parkings adaptés..
il faut mettre 3 passerelles…une de plus que pour un 747..
souvent donc des retards et des correspondances ratées..
bref un avion difficile à exploiter..
le suel truc qui aurait pu imposer le 380 c’est la limitations des vols…
et la saturations des aéroports…
avec la pandémie… çà sera pas avant 5 ans!!!
Forza a commenté :
7 mai 2021 - 16 h 04 min
Le 380 plus de 800 places existe bel et bien. Il est certifié pour aller jusqu’à 853 place.
C’est un choix des compagnies de l’avoir cantonné à 450-500 places.
Quand au restriction des aéroports, rien n’était techniquement impossible pour en adapter un maximum, seule la volonté à manqué.
Une erreur pour un avion qui bien entendu aurait à ses pleine capacité permis de réduire beaucoup de vol, donc moins de pollution.
Aujourd’hui le désengorgement de l’Espace aerien est moins d’actualité avec le Covid