La compagnie aérienne low cost Wizz Air pense déjà à lancer des opérations vers l’Asie puis vers l’Afrique, après les premiers succès de sa filiale aux Emirats Arabes Unis.
Le CEO de la spécialiste hongroise du vol pas cher rêve de nouveaux continents. S’exprimant la semaine dernière lors de la conférence en ligne World Aviation Festival, József Váradi a souligné : « nous ne sommes plus seulement une compagnie européenne ». Jugeant Wizz Air « sur la bonne voir » malgré l’impact de la pandémie de Covid-19, il a évoqué les futurs développements une fois la crise sanitaires passée.
A commencer par une « entrée possible » en Asie, via Wizz Air Abu Dhabi qui a selon le dirigeant ouvert « des opportunités significatives » – sans préciser s’il pensait d’abord au sous-continent indien. « Les marchés deviennent facilement accessibles, mais c’est un processus à long terme. Nous verrons exactement comment cela va se dérouler », a-t-il déclaré.
« Possiblement avec le temps », la low cost s’intéressera également au marché africain, a ajouté le CEO, pensant toujours à sa filiale émiratie – qui se pose déjà en Egypte (pays considéré comme au Moyen-Orient par les anglo-saxons, tout comme le Maroc où elle dessert Marrakech au départ de Dortmund et bientôt Londres-Luton).
Wizz Air compte ajouter à sa flotte durant les douze prochains mois 27 Airbus A321neo sur les 157 encore attendus (23 déjà en service) ; elle opère également toutes filiales confondues 66 A320, six A320neo, 41 A321 et un A330-200F ; son carnet de commandes compte également 59 A321neo supplémentaires et vingt A321XLR.
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