Première compagnie aérienne japonaise, All Nippon Airways (ANA) prévoit désormais une perte nette de 405 milliards de yens (3,1 milliards d’euros) sur son exercice annuel clos le 31 mars dernier, contre la perspective précédente d’une perte record de 510 milliards de yens.

ANA s’attend désormais à une perte d’exploitation annuelle un peu moins élevée, de l’ordre de 465 milliards de yens, contre 505 milliards de yens précédemment. Bien que la pandémie affecte énormément son activité, la compagnie japonaise explique avoir réalisé de “rigoureuses” réductions de ses coûts, à la fois variables et fixes, et bénéficié d’un effet fiscal positif, avec une plus grande partie différée de son impôt sur les sociétés.

Elle a significativement réduit sa flotte d’avions gros-porteurs sur l’exercice écoulé, en raison d’une demande pour le trafic passagers en berne, surtout à l’international, les frontières du Japon étant toujours quasi-fermées pour les non-résidents. Elle a aussi transféré provisoirement des salariés à des sociétés externes afin d’économiser dans ses dépenses de personnel, mais sans licencier.

Sa prévision de chiffre d’affaires annuel a été légèrement abaissée à 725 milliards de yens (5,6 milliards d’euros), contre un objectif de 740 milliards de yens jusqu’à présent. Cela équivaudrait à une chute de plus de 63 % de ses ventes par rapport à 2019-2020. ANA doit publier ses résultats annuels définitifs le 30 avril.

All Nippon Airways limite ses pertes... à 3,1 milliards d'euros 1 Air Journal

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