La compagnie aérienne American Airlines a conclu avec Boeing des accords portant sur ses des livraisons de 737 MAX et de 787 Dreamliner attendus d’ici la fin 2022. Et elle a converti cinq 787-8 en autant de 787-9.
Lors de l’annonce de résultats trimestriels négatifs mais encourageants la semaine dernière, la compagnie américaine a détaillé de nouvelles modifications de son carnet de commandes. Dix-huit MAX 8 attendus en 2021 et 2022 ne seront plus livrés qu’en 2023 et 2024 selon l’option exercée, a expliqué American Airlines dans un communiqué aux investisseurs ; « début avril, la société a choisi de rembourser par anticipation 248 millions USD de prêts en cours au titre de sa facilité de crédit avant livraison des 737 MAX, les dépôts avant livraison correspondants devant être restitués à la société sur les reports », a-t-elle précisé. La compagnie aérienne a déjà mis en service 41 des cent MAX 8 commandés (dont 59 fermes directement chez Boeing).
Côté Dreamliner, la compagnie de l’alliance Oneworld a annoncé avoir converti vers les 787-9 cinq des quatorze 787-8 encore attendus (23 ont déjà été livrés), les désormais plus gros modèles étant livrables d’ici 2023, les quatorze 787-8 pas encore livrés le seront d’ici le premier trimestre 2022, un peu plus tard que prévu. American Airlines a déjà mis en service 22 des 52 attendus avant cette annonce, 23 autres étant livrables en 2023.
La compagnie américaine dispose d’une flotte globale de 887 avions dont plus de 430 monocouloirs Airbus et 344 monocouloirs Boeing.
moonmartre a commenté :
19 avril 2021 - 15 h 48 min
Il faut rappeler que c’est American Airlines, qui en 2011, força Boeing à sortir une version remotorisée de son B737, au risque de perdre les 200 exemplaires qui restaient d’une méga-commande de 460 appareils.
Airbus s’en arrogea 260.
A l’époque Boeing hésitait déjà entre un nouveau modèle et une évolution.
La crainte de perdre ces 200 fit pencher Boeing pour se dépêcher à sortir la version MAX.
Cette précipitation déboucha sur les 2 crash dont nous connaissons tous la suite.