Les personnels travaillant dans les aéroports réclament le soutien de l’État pour limiter l’impact de la chute prolongée du trafic aérien en France. Les intéressés demandent notamment le prolongement et l’extension du dispositif de chômage partiel.
“Moins de passagers dans les avions entraîne inéluctablement une chute de chiffre d’affaires pour l’ensemble des acteurs du transport aérien, qu’il s’agisse des compagnies aériennes, des exploitants d’aéroports, des assistants en escale, des sociétés de sûreté, des loueurs de véhicules ou encore du travel retail“, affirment l’UAF (Union des aéroports français), le CNPA (loueurs automobiles), le Sesa (sûreté), la Case (assistants en escale) et l’Afcov (commerces).
“L’ensemble de l’écosystème aéroportuaire a d’ores et déjà perdu entre 10 et 15 % de ses emplois soit près de 30.000 salariés” sur 200.000, plaident-ils, alors que les prévisions de trafic plafonnent pour 2021 à la moitié du trafic de 2019.
Les organisations professionnelles réclament donc le maintien de la prise en charge à 100% des allocations d’activité partielle perçues par les entreprises au-delà du 30 juin et que tous les salariés dont l’activité est en lien avec les aéroports puissent bénéficier d’une indemnisation de 70 % de leur salaire brut (84 % du net) avec un reste à charge de 15 % pour les entreprises, à l’instar des salariés de compagnies aériennes.
Elles demandent également une exonération partielle des cotisations sociales employeur et du report des cotisations en 2021, la prolongation de la durée de remboursement des prêts garantis par l’État, et que celui-ci assure la totalité du financement des missions régaliennes de sûreté et sécurité aéroportuaires. À partir de 2024, les compagnies aériennes devront rembourser les avances de 550 millions d’euros consenties en 2020-2021 au titre des missions de sécurité dans les aéroports.
Garmish a commenté :
18 avril 2021 - 9 h 10 min
Un combat d’arrière-garde. A cause de leur trop grand nombre, beaucoup d’aéroports devront nécessairement être fermés. La terre agricole ou les logements qui nous manquent sont là.
@Amish a commenté :
18 avril 2021 - 17 h 06 min
Il n’y a en France qu’une vingtaine d’aéroports disposant d’une piste d’une longueur supérieure à 2500 m .
On ne peut pas vraiment dire qu’ils sont en trop grand nombre .
Le terre agricole ne manque pas en France , une partie étant laissée en jachère pour cause de surproduction. Jachère subventionnée à plus de 200 euros l’ha.
Le discours : « l’aviation qui détruit les surfaces agricoles » est ridicule : quelle est l’emprise en France des routes et de voies ferrées ? Infiniment plus grande évidemment que cette vingtaine de bandes de béton de 2500 et plus x45 mètres ainsi que leurs alentours….
Ce genre de discours disqualifie l’écologie qui est pourtant une réflexion absolument nécessaire.
FL350 a commenté :
18 avril 2021 - 16 h 16 min
Le souci, c’est que tout le monde demande l’aide de l’Etat, autrement dit celle des contribuables français.
Pour mémoire, avant le début de la pandémie, la France surfait déjà sur plus de 2 700 milliards d’euros de dettes, soit 40 000 € par français, enfants et nourrissons compris. Avoir 40 000 € de dettes dès sa naissance, voilà un futur prometteur !