Boeing affiche pour le mois dernier 40 commandes nettes et 29 livraisons, ces dernières concernant principalement le 737 MAX mais aussi les deux premiers 787 Dreamliner remis aux compagnies aériennes depuis octobre dernier
En mars 2021, l’avionneur américain a enregistré 196 commandes pour sa famille de monocouloirs 737 (dont onze P8 pour l’US Navy et l’Australie), en particulier les cent MAX 7 de la low cost Southwest Airlines ou les 32 confirmés par Alaska Airlines. Trois commandes de MAX sont attribuées à des clients anonymes, tout comme celle d’un exemplaire en version BBJ.
Le total de 40 commandes nettes reflète l’annulation de 156 commandes, dont 50 destinés à Turkish Airlines (qui a déjà reçu douze MAX 8 et MAX 9, et conserve des options sur 40 exemplaires) et 73 autres par Alaska Airlines et United Airlines (afin de refléter les modifications des calendriers de livraison, explique Boeing). 52 annulations de commandes de MAX proviennent de sociétés de leasing, et 14 autres sont dues aux règles comptables ASC-606.
Sur les trois premiers mois de 2021, Boeing affiche au total 282 commandes brutes et 76 commandes nettes (69 après annulations/conversions), à comparer au -61 commandes nettes affichées par son rival Airbus.
Côté livraisons, Boeing a remis à ses clients en mars 29 avions, dont 19 de la famille 737 MAX (en particulier sept à Southwest, trois à TUI Airways et deux à Copa Airlines) et trois P8 à l’US Navy et l’Indian Navy. On retiendra les deux premiers 787 Dreamliner livrés depuis octobre, remis à United Airlines, les autres livraisons concernant deux 777-300ER pour KLM, deux 737-300F pour FedEx et un 747-8F pour UPS.
Au premier trimestre 2021, Boeing totalise donc 77 livraisons (contre 125 pour Airbus), dont 63 monocouloirs 737 (version P8 incluse), un 747, cinq 767, six 777 et donc deux 787.
L’avionneur évoque des « commandes non livrées » pour 4989 appareils, mais après la prise en compte des normes comptables son carnet de commandes (backlog) est de 4054 avions (13 de plus que fin février), dont 3240 monocouloirs, douze 747, 97 767, 263 777 (dont 228 777X) et 442 787. Le backlog d’Airbus était au 31 mars de 6998 appareils toutes familles confondues.
Spotter alert / This Thursday, to mark Israel’s 73rd Independence Day, the world’s first @Boeing 777-300ER converted into freighter (N557CC) will fly in formation with 2 converted 767s (ex American) + 2 @GulfstreamAero G280s. Photos: Yochai Mossi (main), @GECAS, @ILAerospaceIAI. pic.twitter.com/rZWKENEoMA
— Aeronews (@AeronewsGlobal) April 13, 2021
Chris a commenté :
14 avril 2021 - 12 h 11 min
C’est une impression ou les compagnies qui ont des flottes mixites (Boeing/Airbus) ont utilisées les commandes Boeing (en majorité) comme variable d’ajustement face à la crise ?
Casimir VITTEL a commenté :
14 avril 2021 - 12 h 39 min
Il est certain qu’aucune compagnie disposant d’avions Airbus et Boeing en flotte moyen courrier n’a privilégié la gamme 737 MAX durant cette période… Inutile d’expliquer pourquoi.
Certainement a commenté :
14 avril 2021 - 13 h 03 min
A tel point qu’Alaska Airways n’a surtout pas fait ce choix il y a 15 jours : https://www.air-journal.fr/2021-03-31-alaska-airlines-confirme-ses-nouveaux-max-rejoint-oneworld-5226963.html
Bencello a commenté :
14 avril 2021 - 14 h 03 min
C’est tout à fait vrai.
Même s’il n’y a pas eu de basculement radical de MAX vers A320neo (sauf Flyadeal), les compagnies ont tout de même revu l’équilibre entre les deux constructeurs.
Cela se voit particulièrement dans les annulations de commande chez les sociétés de Leasing, qui ont souvent des contrats auprès des constructeurs plus flexibles que les compagnies aériennes.
Alaska a fait l’inverse (sans annuler de commande Airbus) en programmant la sortie des A320 hérités de la fusion ave Virgin America.
On estime à un millier le nombre de commandes de MAX annulés.
Ces ventes perdues seront-elles rattrapées ? Peu probable, la crise Covid ayant “désaturé” les lignes d’assemblage des constructeurs, donnant plus de réactivité à un Airbus prêt à réaugmenter les cadences assez vite
jlp a commenté :
14 avril 2021 - 16 h 42 min
La puissance du système américain conjugué avec le cynisme et la cupidité de certaines compagnies aériennes.
atplhkt a commenté :
14 avril 2021 - 17 h 26 min
@ JLP
Votre commentaire qui relève du propos incantatoire semble bien puéril et montre que vous connaissez fort peu le domaine de l’aéronautique commerciale.
jlp a commenté :
15 avril 2021 - 18 h 07 min
si vous ignorez les procédés des Etats Unis (via la NSA, les intimidations et pressions diverses etc.) pour obtenir des marchés, c’est vous l’ignorant – Pas moi !!
Et il est notoire que Boeing brade son MAX qui ne fait rêver QUE les comptables et gestionnaires !
Max1 a commenté :
14 avril 2021 - 19 h 35 min
Wow …oui un peu de connaissance ! et ensuite le recul nécessaire = tjrs souhaitable dans l aéro , et pas que !!
Checklist a commenté :
15 avril 2021 - 0 h 43 min
atplhkt
+1000
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Bencello
“Peu probable, la crise Covid ayant « désaturé » les lignes d’assemblage des constructeurs, donnant plus de réactivité à un Airbus prêt à réaugmenter les cadences assez vite”…
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Tantôt chevalier blanc, Tantôt Superman. Airbus prêt à tout ?
“Reaugmenter la cadence assez vite”
Ça m’évoque en fait la prétention dans le film “Titanic”, ou bien ça m’évoque aussi le terme “paquebot des cieux” pour le A380 (ex-A3XX) il y a 20 ans…
Faut pas être naïf tout le carnet de commande des A320 ne seront jamais TOUS honorés dans 7 ou 8 ans, car beaucoup d’eau auront coulées sous les ponts après la crise Covid19…
C’est très dangereux