La compagnie aérienne Alaska Airlines a confirmé la commande ferme annoncée en décembre de 23 Boeing 737 MAX 9, avec 15 options à la clé. Elle fête d’autre part ce jeudi son entrée dans l’alliance Oneworld, retardée pour cause de pandémie de Covid-19.
La compagnie américaine basée à l’aéroport de Seattle-Tacoma a confirmé mardi la commande ferme annoncée il y a plus de trois mois et portant sur 23 737-9 supplémentaires fermes ; ils s’ajoutent aux 32 commandés depuis 2012 (dont quatre livrés depuis janvier) et aux 13 qui seront pris en leasing chez ALC – soit un total de 68. Le carnet d’options d’Alaska Airlines, qui comportait déjà 37 avions, s’est enrichi de 15 737-9 (52 au total, livrables entre 2023 et 2026). Les potentiellement 120 MAX donneront au cinquième plus grand transporteur américain « l’échelle, l’efficacité et la flexibilité nécessaires pour se développer à mesure que les voyages aériens se rétablissent », soulignait Boeing dans un communiqué.
Alaska Airlines a mis en service son premier 737 MAX le 1er mars vers des aéroports de Californie. Elle a configuré le monocouloir remotorisé pour accueillir configuré comme les autres pour accueillir 16 passagers en classe Affaires, 24 en Premium et 138 en Economie, et espère disposer de 13 appareils cette année (tous loués chez ALC), puis 43 fin 2022 et 56 fin 2023, douze avions devant être ensuite livrés en 2024.
La compagnie aérienne fêtera d’autre part ce 31 mars 2021 son entrée dans l’alliance Oneworld, dont elle devient le 14e membre à part entière après American Airlines, British Airways, Cathay Pacific, Finnair, Iberia, Japan Airlines, Malaysia Airlines, Qantas, Qatar Airways, Royal Air Maroc, Royal Jordanian, S7 Airlines et SriLankan Airlines (Fiji Airways est un partenaire oneworld connect). Lors de l’annonce initiale de cette adhésion en février 2020, Alaska Airlines visait l’été 2021 – un projet mis à mal par la pandémie de Covid-19. Avant la crise sanitaire, le réseau mondial de l’alliance offrait des vols vers plus de 1000 destinations dans plus de 170 pays et territoires.
Rappelons que cette arrivée dans Oneworld est parallèle à « l’alliance internationale » signée avec American Airlines sur la Côte Ouest des Etats-Unis, avec entre autres des partages de codes étendus aux destinations internationales au départ de Seattle et Los Angeles (AA avait alors annoncé de nouvelles liaisons, en particulier entre Tacoma et Londres-Heathrow inaugurée mardi ou Bangalore en Inde qui sera lancée l’automne prochain).
GVA1112 a commenté :
31 mars 2021 - 15 h 49 min
.. comme Southwest ou Ryannair, (on en parait hier) c’est une major 100% Boeing … Chasse gardée du constructeur de Seattle.
Chez Airbus, ils ont les leur (100% Airbus).. EasyJet, Indigo, LH, etc .. la liste est aussi longue :-).
Ce qui intéressant, c’est lorsque les enjeux sont plus équilibrés et voir comment des compagnies peuvent pencher pour l’un ou l’autre et pourquoi elles le font.
Bencello a commenté :
31 mars 2021 - 17 h 10 min
Sauf erreur, le sort des A321 n’est pas scellé (contrats de leasing récents), même s’il fait peu de doute que la compagnie les évacue dès qu’elle le pourra.
Par ailleurs, lors du remplacement des flottes des filiales régionales, pas sûr que la compagnie puisse se passer d’ATR ou d’A220, malgré son tropisme pour le constructeur local Boeing.
A l’opposé, Delta n’a aucune considération pour la nationalité du constructeur (elle est parfois accusée aux USA de manquer de patriotisme)
Reponse a commenté :
31 mars 2021 - 19 h 36 min
Ils ont déjà opté pour Embraer pour leurs filiales régionales
rv2lyon a commenté :
31 mars 2021 - 17 h 22 min
Le malheur des uns fait le bonheur des autres!
Je ne pense pas qu’Alaska Airlines aurait pensé un jour payer ses avions à un prix aussi bas. Nous passons d’une époque où les commandes portaient sur des livraisons à 4 ou 5 ans pour ce type d’avions à une possibilité d’en avoir dans l’année et à un tarif défiant certainement toute logique financière. Il était établi qu’avant la crise les compaganies achetant un nombre d’avions conséquent avaient une réduction de 40 à 50% sur le prix catalogue, les malheurs de Boeing et sa chute de commandes a certainement fait passer ce chiffre à 60 ou 70% de réduction.
En entrant dans Oneworld, la compagnie s’ouvre un ensemble de clientèle venant du monde entier et propose des offres complémentaires à AA aux entrants sur le sol US. Je les testerai certainement lors d’un prochain voyage outre Atlantique… mais quand ?