Les Polynésiens ayant été vaccinés contre la Covid-19 pourront désormais éviter la quarantaine et le suivi sanitaire à leur retour à Tahiti. L’application de la mesure aux touristes n’est pas évoquée.
La Présidence de Polynésie française l’a annoncé le 26 mars 2021, afin de « faciliter les déplacements internationaux des Polynésiens ayant été vaccinés » : les résidents ayant été vaccinés sur le territoire peuvent désormais s’envoler vers une destination internationale en sachant qu’à leur retour à l’aéroport de Papeete-Faa’a, ils n’auront plus besoin de passer par les cases quarantaine » et « suivi médical ». Avec deux obligations tout de même : avoir un certificat de vaccination et figurer sur le registre local VAXI, qui recense toutes les personnes vaccinés. Cela concerne en particulier les personnels navigants et les professionnels de santé assurant des évacuations sanitaires internationales.
La mesure est « dans un premier temps » réservée aux résidents vaccinés sur place, car le « contrôle de la réalisation effective et complète de la vaccination est possible grâce à l’enregistrement sur le registre VAXI mis en place pour l’organisation et le suivi de la vaccination en Polynésie française », précise le communiqué de la présidence. Aucune date n’est avancée pour l’extension de la mesure aux touristes vaccinés par exemple en France. L’arrivée en Polynésie par voir maritime bénéficie également de mesures révisées.
Après la réception il y a une semaine d’un lot de 8190 doses de vaccins (le Comirnaty produit par les laboratoires Pfizer/BioNtech et qui nécessite 2 injections), 2340 doses envoyées par l’État ont été réceptionnées samedi 27 mars à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, portant ainsi à 39.780 le nombre de doses livrées sur le territoire. « Cette accélération planifiée de la fréquence des livraisons se poursuivra tout au long du mois d’avril, avec plus de 9000 doses livrées chaque semaine », précise un communiqué. Pour le mois de mai, le rythme des livraisons « poursuivra la même tendance au travers d’une hausse significative des dotations reçues. L’Etat, en coordination constante avec le gouvernement du Pays, continue de livrer de manière régulière la Polynésie-française en doses de vaccins pour accompagner la campagne de vaccination de la population ».
Mathieu82 a commenté :
29 mars 2021 - 8 h 56 min
Relancer les déplacements est important mais la vaccination ne fait pas tout… Même vacciné vous pouvez être porteur… Et diffuseur… (Certes moins que si vous êtes malade et que vous toussez partout) Donc ça repartira…
La vaccination permet de rendre les gens plus souvent asymptomatique… Mais le problème c’est que 50% des gens sont asymptomatiques et diffusent sans le savoir.
Bilan avec cette stratégie on va dans le mur.
Mathieu a commenté :
29 mars 2021 - 9 h 49 min
Une bonne nouvelle pour le Fenua, cela augure une reprise progressive de l’activité.
Les gens vont pouvoir reprendre le chemins des airs et retrouver, pour ceux qui le souhaitent, le chemin de destination lointaine et leur famille aussi.
Certes la vaccination ne fera pas tout, mais avec des SI, on mettrait Paris en bouteille et l’histoire pourrait continuer comme cela pendant des décénnies.
La Polynesie comme bon nombre d’autres territoires ultra marin et insulaires vivent pour une bonne part du tourisme et des emplois qui en découlent.
Les habitants de ces regions ceux sont conformés aux mesures sanitaires et continuent à le faire depuis plus d’un an. Je pense que maintenant il n’est plus possible de garder tous ces espaces fermés aux touristes plus longtemps car le drame sanitaire laissera sa place à un drame social d’une ampleure égale sinon pire à celle que l’on connait aujourd’hui.
Vivant dans un pays asiatique dont 20% du PIB dépend du tourisme sans avoir vu un touriste depuis plus d’un an et bien les conscéquences sociales sont réelles. Les gens perdent leur petit commerce, n’ont plus de source de revenue leur permettant de subvenir à leur besoin et retombent dans une précarité plus que profonde après quasi 20 ans pour sortir d’une période de trouble terrible.
La vaccination couplé à un test PCR avant de voyager, sans quarantaine à l’arrivée, me semble être un gage raisonnable pour le pays de destination quant à la bonne santé du passager.
Vaccinons et testons, cela permettra, de mon humble point de vue, aux gens de retrouver un certain degrés de liberté sans pour autant exposer les autres.
yuri a commenté :
30 mars 2021 - 21 h 45 min
Mathieu, le Fenua n’est pas un pays asiatique !
Yussef HICEB a commenté :
29 mars 2021 - 10 h 50 min
Surtout ne rien faire..ne pas bouger…
jeje a commenté :
29 mars 2021 - 11 h 24 min
Quand faut vacciner , ca va pas les gens ne sont pas contents …
quand ya un couvre feu , ca va pas les gens ne sont pas contents …
quand ya une quarantaine ou septaine , ca va pas les gens ne sont pas contents …
quand faut payer 135e d’amande parce qu’on a pas mis le masque , ca va pas les gens ne sont pas contents …
quand on est refouler a l’aeroport parce qu’on a pas de motifs impérieux ….ca va pas les gens ne sont pas contents …
quand est ce que les gens vont arrêter de râler pour tout et n’importe quoi ??
Jet-A a commenté :
29 mars 2021 - 14 h 16 min
On dirait que vous découvrez le propre du Français, ne jamais être content et de toujours se plaindre.
Wakat's a commenté :
29 mars 2021 - 20 h 54 min
Ahahahahaa excellent, merci JET-A 😉
Olivier a commenté :
2 avril 2021 - 12 h 37 min
Bonjour
Exemple simple d’une famille de 8 personnes dont 3 de moins de 25 ans.
Un voyage prévu juillet 2020 reporté au 2 juillet 2021.
En métropole il est déjà difficile de se faire vacciner quand on a moins de 55 ans.
Comment la Polynésie va expliquer au tour opérateur que leurs clients doivent être vaccinés si techniquement ils est certains que certains membres de n’auront pas eu les 2 doses à temps ?
Réfléchissez un peu. Ce qui marche c’est d’abord un test PCR officiel diffusé sur le passeport sanitaire prévu et qu’on attend.
Sinon c’est de la pure discrimination. On verra alors certaines familles bien placées aller en Polynésie tous vaccinés le 2 juillet…
Autant nous faire porter un signe distinctif sur le torse pour nous exclure de tous nos droits fondamentaux.
A méditer