Des tests d’utilisation de la biométrie ont débuté à l’aéroport de Paris-Orly, afin d’accélérer le passage des voyageurs aux divers points de contrôle – et faciliter la distanciation sociale de rigueur durant la pandémie de Covid-19.

Evoquée depuis octobre 2019 par le Groupe ADP, l’utilisation de la reconnaissance faciale a débuté il y a quelques jours selon Le Parisien à Orly, initialement réservée aux passagers de la compagnie aérienne low cost Transavia France s’envolant vers le Maroc. Sur une borne spécifique,  le volontaire fait scanner son visage, sa pièce d’identité et son billet d’avion. Lors de la dépose bagage, la borne « va reconnaitre le visage du passager, qui n’aura plus qu’à scanner son étiquette bagage, poser sa valise sur le tapis et c’est tout », explique au quotidien un représentant d’ADP. Le client montre ensuite son visage à une caméra qui déclenche l’ouverture des portes, puis il peut passer rapidement les contrôles de sécurité « sans avoir à attendre une vérification manuelle de ses documents ».

 

Les passagers d’Air Caraïbes partant d’Orly à destination des DOM-TOM devraient « dans quelques semaines » être les prochains à bénéficier de cette avancée, dont la mis en place avait été retardée en raison de la crise sanitaire. Lors de son annonce initiale, le gestionnaire des aéroports parisiens parlait d’une expérimentation sur une durée d’un an, « vraisemblablement » réservé à l’espace européen.

Rappelons que les sas Parafe de dernière génération à reconnaissance faciale sont déjà utilisés depuis avril 2019 à Orly 3 entre autres, par Transavia justement. Sa maison-mère Air France devait par exemple tester la reconnaissance faciale la même année pour ses passagers voyageant entre New York ou Houston et l’aéroport de Paris-CDG.

Une hôtesse de l’air interrogée par Le Parisien estime que le principe a du succès en raison du grain de temps, les voyageurs « se dirigeant dirigeaient spontanément vers la borne et c’est très rapide. Il y a un vrai gain de temps. Ils apprécient surtout de ne plus avoir à sortir encore et encore tous leurs documents pour accéder à bord ». Mais il reste encore des passagers refusant catégoriquement de fournir leurs données biométriques – même si elles sont détruites dès le décollage de l’avion, comme l’avait ordonné la CNIL il y a deux ans.

 

Reconnaissance faciale testée à l’aéroport d’Orly 1 Air Journal

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