La compagnie aérienne Kenya Airways relancera dans quinze jours sa liaison entre Nairobi et Paris, suspendue fin janvier en raison du renforcement des restrictions de voyage liées à la pandémie de Covid-19.
A partir du 17 mars 2021, la compagnie nationale kenyane proposera initialement un vol par semaine entre sa base à Nairobi-Jomo Kenyatta et l’aéroport de Paris-CDG, opéré en Boeing 787-8 Dreamliner pouvant accueillir 30 passagers en classe Affaires et 204 en Economie. Les départs sont programmés mercredi à 23h50 pour arriver le lendemain à 6h30, les vols retour quittant la France jeudi à 21h20 pour se poser le lendemain à 6h25. Des rotations supplémentaires seront mises en place si nécessaire.
Kenya Airways est en « concurrence » sur cet axe avec Air France (trois rotations hebdomadaires en ce moment en 787-9 ou 777-200ER), sa partenaire de l’alliance SkyTeam avec qui elle partage ses codes sur le trajet Nairobi – Paris via Londres-Heathrow déjà proposé.
La compagnie aérienne avait suspendu les dessertes de Paris mais aussi Amsterdam fin janvier, expliquant alors sa décision par « la nouvelle réglementation Covid-19 en Europe qui a entraîné une baisse de la demande ». La reprise des vols directs vers Paris « est conforme à nos plans visant à développer un horaire en expansion avec la levée des restrictions de voyage à travers le monde », a déclaré Julius Thairu, directeur commercial de Kenya Airways. Les vols en provenance de Paris « offrent à nos clients des liaisons pratiques vers des destinations clés en Afrique telles que Kinshasa, Moroni, Entebbe, Johannesburg et Antananarivo. Nous restons pleinement engagés à offrir à nos clients une expérience de voyage à bord qui a à l’esprit leur santé et leur sécurité », a-t-il ajouté.
Rappelons que Kenya Airways a annoncé fin décembre 2020 son départ de la coentreprise avec Air France-KLM, mettant fin à un partenariat commercial qui avait commencé en 1995 ; les accords de partage de codes seront conservés, et le programme de fidélité Flying Blue continuera d’être valable sur tous les vols proposés en partenariat. La compagnie nationale néerlandaise est également présente en ce moment dans la capitale du Kenya.
ALExxx a commenté :
3 mars 2021 - 12 h 19 min
Donc 1 fois par semaine il pourrait y avoir jusqu’à 234 personnes ayant une raison impérieuse de se rendre à NBO (ou plus loin).
Et dans l’autre sens ?
Même les vols AF sur l’Afrique sont pleins, ce pays est une vraie passoire, malgré les déclarations de ministres agrémentées d’images télé.
Quant à la PAF elle n’est pas débordée compte tenu du faible nombre de vols, et ce n’est pas certains articles de presse relatant des anecdotes de pax débarqués qui reflètent la réalité laxiste.
Tout le monde sait qu’il y a des faux tests PCR, des fausses raisons impérieuses fabriquées de toute pièce, et des pax qui s’organisent un voyage LC via une destination Schengen car moins de controles (et uniquement test PCR) .
NDR a commenté :
3 mars 2021 - 14 h 27 min
Je pense que seules KQ, MS, AT & ET ont de vraies chances de se relever en Afrique toutes les autres Cies africaines ne vont pas survivres aux acharnements therapeutiques de leurs gouvernements respectifs.
Par contre KQ se doit d’avoir au moins 1 ou 2 vrais avions cargo long courrier a temperature contrôlée.
sans préjuges a commenté :
3 mars 2021 - 17 h 56 min
Pour information KQ à reconfigurer 2 788 en tout cargo avec température contrôlée. Ils doivent maintenant chercher des marchés hors kenya comme le font QR et ET.
NDR a commenté :
4 mars 2021 - 10 h 44 min
@Sans Préjugés
Pas tout a fait ces 2 Dreamliiners n’ont pas été transformés en avion frigo ni en de vrais avions cargo pour transporter des palettes de produits frais, ces avions transportent des vaccins certes mais avec des solutions de petits bacs raffraichis comme ceux de AT.
Les vrais avions cargo frigo il n’y a que MS qui les détient c’est pour cela que les zoo sud africains et kenyans utilsent les 777 frigo de Egyptair au lieu de ET et SA qui n’en avaient jamais eu.
Avec ces “faux 787F” KQ ne pourra jamais transporter un rhinos ou un cheval vivant vers l’Asie par exemple.
C’est vrai que.... a commenté :
4 mars 2021 - 11 h 04 min
…transporter un rhino ou un cheval vivant par avion, c’est la base même du travail quotidien d’une compagnie aérienne….y’a un ÉNORME marché la- dedans !
Plus sérieusement, comme on ne peut pas tout faire, il se peut que ce marché du transport de rhino et cheval vivant ne les intéresse tout simplement pas assez pour justifier l’investissement nécessaire.
BA avait bien elle supprimé toute sa flotte d’avions pur cargo dans la décennie 2000…juste une question de libre choix de l’entreprise.
sans préjuges a commenté :
4 mars 2021 - 14 h 33 min
@ NDR
Ce n’est pas un pays qui décide du transporteur de marchandises à destination ou en provenance de son territoire….le choix du transporteur dépend de plusieurs critères et ce sont les agents commerciaux qui en négociés ( Coût du transport, délais de livraison & moyens techniques) .