La compagnie aérienne Qantas et sa filiale low cost Jetstar ont repoussé à octobre au plus tôt la reprise de leurs vols internationaux, quatre mois plus tard qu’annoncé, pour mieux coïncider avec la fin de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Australie. Sauf vers la Nouvelle-Zélande, qui verra ses fréquences renforcées dès l’été
.Alors qu’elle annonçait encore début janvier son retour à l’étranger pour le mois de juillet 2021, la compagnie nationale australienne a vite déchanté : les premiers vols réguliers vers « la plupart » des aéroports internationaux ne seront pas proposés avant octobre prochain. Les clients ayant des réservations internationales affectées par des annulations « seront contactés directement et se verront proposer des alternatives », souligne Qantas dans son communiqué. Ce changement de date correspond au calendrier prévu pour que le déploiement du vaccin en Australie « soit effectivement terminé », et la capacité sera inférieure aux niveaux d’avant la crise sanitaire : cette capacité internationale ne devrait pas se rétablir complètement avant 2024. Le Groupe reste « en étroite concertation avec le gouvernement fédéral sur la réouverture des frontières internationales » ; et tiendra ses clients informés si de nouveaux ajustements sont nécessaires.
Qantas prévoit de reprendre ses vols vers 22 de ses 25 destinations internationales pré-Covid, notamment Los Angeles, Londres, Singapour et Johannesburg à partir du 31 octobre 2021. En Boeing 787 et Airbus A330 seulement, les A380 devant rester cloués au sol pendant au moins deux ans de plus. Les vols directs vers New York, Santiago du Chili et Osaka ne seront pas immédiatement relancés, mais la compagnie de l’alliance Oneworld « reste déterminée à revoler vers ces trois destinations » (ces villes resteront proposées en partage de codes avec ses partenaires d’alliance).
La low cost Jetstar prévoit de reprendre ses vols « vers l’ensemble de ses 13 destinations internationales », avec des fréquences ajustées « en fonction de la reprise prévue des vols internationaux ».
Vers la Nouvelle Zélande en revanche, Qantas et Jetstar prévoient une augmentation « significative » des vols à partir du 1er juillet 2021, le groupe ayant « la capacité de répondre aux bulles de voyage qui peuvent s’ouvrir » – ou se refermer comme cela a déjà été le cas entre les deux voisins.
Qantas évalue d’autre part l’utilisation des applications de passeport sanitaire numérique « pour aider à soutenir la reprise des voyages internationaux après la pandémie » : les applications pour smartphone CommonPass et IATA Travel Pass « sont testées sur les vols internationaux de rapatriement de la compagnie aérienne ». Elle annonce aussi une flexibilité supplémentaire pour les réservations internationales, afin de permettre aux clients de réserver des vols en toute confiance. Sur tous les vols internationaux réservés d’ici fin avril « au moins », la date du vol peut être modifiée sans frais pour un autre disponible dans les 355 jours suivants (Qantas renoncera aux frais de modification, mais une différence de tarif peut s’appliquer). Les avoirs sont également prolongés pour permettre de voyager jusqu’au 31 décembre 2023 sur les vols intérieurs ou internationaux, y compris sur Jetstar.
private equity a commenté :
25 février 2021 - 12 h 45 min
Même problématique pour toutes les compagnies aériennes. Programmer des vols c’est vendre des billets avec les frais au moment de les rembourser si le vol est annulé. Tant que les pays n’annonceront pas à l’avance la date de réouverture des frontières, les compagnies sont condamnées à des effets d’annonce prophétiques du genre “dan 6 mois nous ouvriront x destinations”
On demande aux passagers des vols futures d’avoir la foi, d’acheter des billets sans savoir si le vol aura lieu, pire, sans savoir si la compagnie fera partie du cercle des survivantes. Les clients sont refroidis de leurs mauvaises expériences 2020. Billet acheté en 3 minutes, paiement immédiat et dans le meilleur des cas, des mois pour obtenir un remboursement.
BEATRICE a commenté :
25 février 2021 - 17 h 41 min
Sauf pour les 2 pays trouillards…Nouvelle-Zélande et Australie ,qui vont continuer à voyager ensemble dans leur bulle fermée aux pestiférés de tous bords!!!