La compagnie aérienne Air Tahiti Nui a démenti l’envoi d’un deuxième Boeing 787-9 Dreamliner pour du stockage de longue durée dans le désert d’Arizona, en conservant donc trois à Papeete malgré la ralentissement des opérations pour cause de pandémie de Covid-19.
Si le 787-9 F-OMUA « Fakarava » de la compagnie polynésienne, le premier entré en service en novembre 2018, s’est bien envolé le 13 février vers Los Angeles, puis mardi vers l’aéroport de Phoenix-Goodyear en Arizona, il n’y sera pas rejoint par le F-OTOA « Tetiaroa » (livré en aout 2019). C’est ce qu’a déclaré ce matin Michel Monvoisin, PDG d’Air Tahiti Nui, à Radio1 : un contrat de six mois a été signé pour un seul appareil, qui sera « cocooné ». Avec au programme une mise sous bâche, la protection des hublots et le démontage de certains équipements électroniques fragiles ; mais aussi de la maintenance et des nettoyages fréquents, et des opérations régulières pour « dégourdir » rouest et moteurs.
Le dirigeant d’Air Tahiti Nui a souligné qu’il s’agit de maintenir le 787 prêt à reprendre du service rapidement : « Il n’est pas bloqué, si on veut le faire redécoller, ça peut se faire ». Même si en mars 2021, la compagnie basée à l’aéroport de Papeete-Faa’a n’a au programme que cinq rotations vers Paris-CDG (TN68 le samedi, plus le jeudi 1er avril) et autant au retour (TN67 les 4, 10, 17, 24 et 31) ; le programme de vols du mois d’avril sur la route Papeete – Paris – Papeete « reste pour l’instant inchangé ». Les vols à destination d’Auckland et Tokyo restent suspendus jusqu’à fin juin.
Les Dreamliner d’Air Tahiti Nui sont configurés pour accueillir 30 passagers en classe Affaires, 32 en Premium « Moana » et 232 en Economie, soit 294 places au total dans de nouvelles cabines. Les deux premiers Dreamliner ont été pris en leasing chez ALC, tandis que les deux derniers ont été achetés directement chez Boeing.
jlp a commenté :
27 février 2021 - 11 h 41 min
le soleil très intense du désert tout comme la grande amplitude de température entre la nuit e t le jour, ne sont ils pas des facteurs de fatigue intense pour les matières plastiques, peintures, composants électroniques, structures composites ? ? ?