Airbus a indiqué vendredi avoir livré 21 avions à 15 clients au cours du mois de janvier 2021, contre 31 avions au cours du même mois un an plus tôt. Les livraisons le mois dernier ont consisté en trois A220, 12 A320neo, quatre A320 et un seul A350.
Cette baisse correspond à peu près à la baisse d’un tiers des livraisons toute l’année dernière, lorsque la société a déclaré avoir atteint les objectifs fixés dans un «plan d’adaptation» mis en place peu après le début de la crise Covid. La société n’a également signalé aucune commande d’avions commerciaux le mois dernier, par rapport aux commandes nettes de 274 avions en janvier 2020.
Airbus a annoncé le mois dernier qu’il ralentirait une augmentation prévue des taux de production de la famille A320, car il réagit à la pression supplémentaire de la demande créée par la pandémie Covid-19. L’augmentation progressive attendue par rapport au taux moyen actuel de 40 A320 par mois passera désormais à seulement 43 par mois au troisième trimestre et à 45 au quatrième trimestre, par rapport au saut précédemment prévu à 47 avions monocouloir à partir de juillet.
Quant au taux de production mensuel de l’A220, il passera de quatre à cinq appareils par mois à partir de la fin du premier trimestre comme prévu précédemment, tandis que la production de gros porteurs restera aux niveaux actuels. Airbus a également déclaré qu’il reporterait une augmentation potentielle de l’A350 et maintiendrait son taux de cinq par mois. La production d’A330 restera à deux par mois dans un avenir prévisible.
L’objectif des livraisons pour 2021 devrait être communiqué au marché lors de la publication des comptes annuels du groupe le 18 février . Le constructeur est parvenu à livrer 566 avions en 2020, soit un tiers de moins que l’année précédente, mais nettement plus que les 167 avions expédiés par Boeing.
bergeron a commenté :
6 février 2021 - 16 h 15 min
1/3 de livraisons en moins en nombre d’avions, ça fait combien en moins en valeur? Il faut aussi donner les deux chiffres pour comprendre l’impact de la crise du covid19.
Bio a commenté :
8 février 2021 - 8 h 09 min
Vous n’aves même pas eu le courage de lire la première ligne de l’article ?
C’est écrit: 21 cette année contre 31 un an plus tôt. Différence 10.
voilà c’est pas dur.
philippe a commenté :
8 février 2021 - 11 h 40 min
La remarque de BERGERON est pertinente. Les prix et surtout la marge bénéficiaire réaliser sur un A320 et un A350 ne sont pas les mêmes. Avant de lui faire une remontrance sur son “manque de courage” il faudrait peut etre prendre 2 seconde pour réfléchir.
Pioneer 300 a commenté :
6 février 2021 - 23 h 52 min
On se demande bien à quoi il sert de construire des avions Contraintes sanitaires ,vaccins qui tardent frontières devenant closes ,voyages loisirs devenus très rares , les compagnies n ont plus de liquidités et les voyageurs sont rares Cet état de fait va durer très longtemps et il est parfaitement inutile de renouveler les flottes alors qu aujourd’hui hui certaines compagnies jouent leur survie …et par effet domino les avionneurs aussi
Le toulousain a commenté :
7 février 2021 - 6 h 58 min
Ben quoi 566 avion livrés soit 1/3 de moins
En arrondissant
Sans etre matheux
600 avions representant 2/3 d une année normale
L annee est donc de 900 avions
Et la perte de 300 avions
Voila ton ordre de grandeur
Sinon les valeurs sont via calcul et non via prevision de livraison
566 livrés sur un potentiel de 849 avions
Soit un manque de 283 avions
atplhkt a commenté :
7 février 2021 - 11 h 09 min
@ PIONNER 300
Vos multiples allégations sur le même thème (et le même mode) autant que vos propos péremptoires récurrents n’en font pas pour autant des analyses pertinentes.
Le domaine aéronautique (aviation commerciale) autant qu’une situation (sanitaire et économique) complexe ne peuvent pas faire l’objet de prospective simpliste pour ce qui sera en les 5 prochaines années.
Pioneer300 a commenté :
7 février 2021 - 12 h 10 min
Mes analyses ne sont que le reflet de la réalité et il est vrai que l’état dans lequel se trouve le transport aérien est pour le moins catastrophique C’est pourquoi quand je constate que certain pense encore stratégie de développement je me dis qu il s’agit la de propos mensongers Aujourd’hui il s’agit de survivre ..pour les avionneurs ,pour les compagnies …le rest est du domaine des élucubrations