A compter de ce mardi, tous les passagers prenant un avion vers les Etats-Unis doivent présenter un résultat négatif de dépistage de la Covid-19 passé au plus 72 heures avant le vol. Mais la quarantaine souhaitée par le CDC et le Président Joe Biden n’est toujours pas imposée à l’arrivée des vols internationaux.
Si les USA ont rétabli le 25 janvier 2021 les restrictions de vol au départ de l’espace Schengen, du Royaume Uni et du Brésil (levée par la précédente administration durant ses dernières heures), et désormais depuis l’Afrique du Sud, une nouvelle mesure sanitaire est imposée aux voyageurs à compter de ce 26 janvier 2021. Les passagers doivent se faire tester avant de partir vers les Etats-Unis, comme l’avait demandé et obtenu le CDC. Le port du masque est lui aussi obligatoire à bord de tous les avions et dans tous les aéroports du pays, comme l’a décrété Joe Biden dès son entrée en fonction.
En revanche la quarantaine après l’arrivée depuis l’international dans les aéroports américains n’est toujours pas obligatoire, mais recommandée par le CDC (et le nouveau Président) : il est « recommandé aux voyageurs de se faire tester trois à cinq jours après le voyage, et de rester à la maison ou à l’hôtel pour se mettre en quarantaine pendant sept jours après le voyage, quels que soient les résultats du test », explique le CDC. Et si vous ne vous faites pas tester après le voyage, « il est plus sûr » de rester à la maison pendant 10 jours. Selon USA Today, le décret signé par Joe Biden stipule seulement que les voyageurs arrivant aux États-Unis sont « tenus de se conformer aux autres directives applicables du CDC concernant les voyages internationaux, y compris les périodes recommandées d’auto-quarantaine ou d’auto-isolement après l’entrée aux Etats-Unis ».
Rappelons que ces mesures s’appliquent à tout le monde y compris les citoyens américains, et que la vaccination ne permet pas d’échapper au test obligatoire ; seules les personnes ayant déjà contracté le coronavirus durant les trois derniers mois et étant guéries (preuve à l’appui) peuvent en être exemptées.
American Airlines par exemple a étendu durant le weekend l’utilisation de son application VeriFly à toutes ses routes internationales vers les USA. « Nous sommes engagés à protéger la santé et la sécurité de nos clients et des membres de notre équipe. Cette exigence apportera un niveau supplémentaire de protection des voyages. Nous soutenons la mise en œuvre du programme mondial qui exige le test COVID-19 pour tous ceux qui se rendent aux Etats-Unis », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
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