La compagnie aérienne Etihad Airways a acquis 80.000 tonnes de compensation carbone, et met en place un programme spécial volontaire pour permettre à ses clients d’acheter des compensations supplémentaires
La compagnie nationale des Emirates Arabes Unis, grâce à sa participation au programme de crédit carbone de Shell, étendra son programme de compensation au-delà du projet initial de Makame Savannah REDD en Tanzanie, pour inclure le parc national Cordillera Azul du Pérou et le projet Katingan Mentaya en Indonésie, « rendant ses efforts géographiquement diversifiés dans la promotion de l’action climatique ». Les projets Katingan Mentaya et Cordillera Azul sont « certifiés par la norme de carbone vérifiée et la norme sur le climat, la communauté et la biodiversité », souligne Etihad Airways dans un communiqué. Ils permettent de « réduire considérablement le dioxyde de carbone, tout en apportant des avantages supplémentaires à la communauté et à la biodiversité et en soutenant les objectifs de développement durable des Nations Unies ».
Etihad a choisi de travailler avec Shell, « qui collabore activement à travers l’industrie pour fournir des solutions plus durables pour l’aviation » : en plus d’être un fournisseur de premier plan de compensations carbone, Shell est un « fournisseur majeur de carburant aéronautique durable (SAF) et s’emploie activement à faire progresser la fourniture et l’utilisation de SAF à l’échelle mondiale ».
Tony Douglas, CEO d’Etihad Aviation Group, a déclaré : « Il y a exactement un an, nous nous sommes engagés pour un avenir durable avec l’objectif très réel et tangible d’être totalement neutre en carbone d’ici 2050 et de réduire les émissions de CO2 à 50% des niveaux de 2019 d’ici 2035. Depuis lors, l’industrie aéronautique a été complètement transformée par la crise de la Covid-19, mais notre engagement en faveur du développement durable n’a jamais faibli ».
Anna Mascolo, présidente de Shell Aviation, a ajouté : « jusqu’à ce que des solutions de carburant et de technologie durables pour l’aviation soient développées et déployées à grande échelle, la compensation n’est pas un choix mais une nécessité si les entreprises du secteur de l’aviation veulent atteindre leurs objectifs d’émissions nettes nulles. Cet accord est un excellent exemple d’action qui peut être prise aujourd’hui pour inciter plusieurs parties à accélérer le passage de l’aviation à zéro émission nette, même dans des circonstances difficiles ».
La compagnie basée à l’aéroport d’Abou Dhabi développe d’autre part une option pour permettre aux clients de compenser les émissions de leur propre voyage : elle collabore avec la société néo-zélandaise de compensation carbone CarbonClick, « une plateforme qui utilise des compensations certifiées Gold Standard pour réduire l’impact climatique de l’aviation grâce à des projets de reboisement et d’énergie renouvelable éthiques et entièrement traçables ». CarbonClick a aidé plus de 650 entreprises et plus de 38.000 personnes à agir pour le climat, et Etihad Airways « est l’une des premières compagnies aériennes à travailler avec CarbonClick pour des solutions au changement climatique ».
Malgré la crise sanitaire et « la vulnérabilité de l’industrie, Etihad est déterminée à ouvrir la voie à une reprise verte et à s’engager dans la gérance de l’environnement et l’action climatique », conclut Tony Douglas.
Cocco Ricault a commenté :
21 janvier 2021 - 14 h 12 min
Où en est la dette ?? A combien de milliards de dollars en sommes-nous ?
flydreamer a commenté :
21 janvier 2021 - 18 h 17 min
Promouvoir “la compensation carbone” par une compagnie on ne peut plus bling-bling. J ai vraiment un problème avec cela.
Nom a commenté :
22 janvier 2021 - 7 h 39 min
Vous pouvez développer? Je sens un argument pertinent mais j’aimerais des détails.
Et c’est quoi une compagnie “bling bling”?