La perte de 6,1 millions de vols en Europe pour raison de pandémie de Covid-19 a eu un impact similaire sur les émissions de CO2 des compagnies aériennes, qui ont reculé de 56,7% sur les onze premiers mois de l’année selon Eurocontrol.
D’après les données du gestionnaire européen du contrôle aérien, l’année 2020 s’est terminée avec un trafic en baisse de 55% par rapport à celui de 2019. Au total, 5,0 millions de vols ont été opérés en 2020, contre 11,1 en 2019, une perte de 6,1 millions de vols. L’impact de la crise sanitaire a ramené les niveaux de trafic à ceux du milieu des années 1980, et le recul des émissions de gaz à effets de serre par les avions a été similaire à -56,7% entre janvier et novembre 2020 (trafic à -54,0% sur la même période). Eurocontrol note en particulier que cette baisse du nombre de vols a entrainé celle des retards : il y avait « peu ou pas de congestion » dans les aéroports européens en 2020, permettant « des profils de vol plus directs » et donc une diminution de la consommation.
Le Network Manager d’Eurocontrol a du coup « saisi l’opportunité » d’améliorer l’efficacité des vols, assouplissant plus de 1200 restrictions d’espace aérien depuis le début de la crise et sauvant pour les compagnies aériennes « jusqu’à 26.000 milles nautiques par jour ».
Les disparités entre nations européennes restent importantes : la France affiche une baisse des émissions de 55%, dans la moyenne européenne donc, la Belgique une baisse de 30,6% et la Suisse une baisse de 60,3%. Le « meilleur élève » est la Croatie avec -73,3%, et le « pire » le Luxembourg avec -13,8% – des résultats reflétant chez chacun l’impact des restrictions de voyage sur le transport aérien local, notamment avec les fermetures de frontières et l’arrêt répété du tourisme.
Les améliorations de la durabilité continuent de dépendre de la lutte contre les émissions des vols moyens et long-courriers, souligne Eurocontrol : 74,6% de toutes les émissions sont émises sur les vols de plus de 1500 km, même si dans une année normale comme 2019 ils ne représentaient que 29,8% des départs. Les vols entre 500 et 1500 km représentent de leur côté 21,6% des émissions mais 46,2% des départs, tandis que pour ceux de moins de 500 km (Paris – Bordeaux par exemple), le rapport d’Eurocontrol montre 3,8% des émissions pour 24,1% des vols.
Justin Fair a commenté :
7 janvier 2021 - 11 h 43 min
Ah c’est ça!!!
Je me demandais pourquoi on respirait beaucoup mieux et pourquoi il faisait froid ces jours-ci…
FL350 a commenté :
7 janvier 2021 - 15 h 54 min
Le froid, c’est normal, c’est le réchauffement climatique !
ALExxx a commenté :
7 janvier 2021 - 17 h 25 min
Les Ecolos doivent etre contents ….
Bref ca comme un peu comme les resto et autres divertissements … sans oublier l’emploi ….. Pas de boulot, pas de voyages, pas de pollution
Nadine a commenté :
7 janvier 2021 - 23 h 36 min
Des chiffres sortis de nulle part, que l’auteur enfile comme des perles sur un collier…
Lorsque la dévastation devient publique devant l’opinion, l’état se se pose en arbitre. C’est le cynisme de l’assassin qui se pose en défenseur de la veuve et de l’orphelin.
Pioneer300 a commenté :
8 janvier 2021 - 0 h 27 min
Les écolos jubilent pas de pollution due à l aérien Génial Des milliers d emplois perdus ,des licenciements massifs une économie à l arrêt et tous le temps de respirer le bon air surtout celui des montagnes ou plus personne ne pollue faute de travail
Par contre je suis inquiet pour les vaccins car il vont être livrés par la marine à voile pour traverser les océans et après par trottinettes électriques pour parvenir dans les officines La bonne Greta doit se frotter les mains de savoir que le plan écolo est en marche