La future compagnie aérienne Breeze Airways a pris possession de son premier avion, un Embraer 195, avant un lancement prévu en mai prochain. Amazon Air a de son côté acquis onze Boeing 767 précédemment opérés par Delta et WestJet pour les convertir en avion cargo, et mieux répondre à la hausse de la demande liée à la pandémie de Covid-19.
La nouvelle Breeze Airways (ex-Moxy) de David Neeleman, a reçu le 30 décembre 2020 le premier des 30 Embraer 195 attenus. Immatriculé désormais N190BZ, l’appareil auparavant loué par Elevate Capital Partners à la low cost brésilienne Azul (autre compagnie lancée par l’homme d’affaires) était aménagé pour accueillir 118 passagers, et avait été retiré du service en septembre 2019 et stocké en plusieurs endroit, le dernier étant Macon en Géorgie. Aucune date d’arrivée dans sa future base à l’aéroport de Salt Lake City n’a été annoncée. Deux autres appareils ont été photographiés les mois dernier au Costa Rica ; leur livraison serait imminente
Breeze Airways attend a priori à partir d’aout le premier des 60 Airbus A220-300 commandés en janvier 2019 (avec options pour 60 autres). Le début de ses opérations est pour l’instant fixé au mois de mai prochain, sur un réseau encore inconnu mais qui devrait relier « des paires de villes américaines de taille moyenne qui n’ont actuellement aucun service sans escale », soit environ 500 routes.
https://twitter.com/BoardingPassRO/status/1344162502469443586
Amazon Air a de son côté annoncé hier l’acquisition d’avions, onze Boeing 767-300ER d’occasion dont quatre chez WestJet qui seront convertis en cargo et livrés d’ici la fin de l’année, et sept chez Delta Air Lines pour livraison en 2022 – quand elle disposera de 85 appareils. Ces ajouts à la flotte assureront une capacité supplémentaire du réseau d’Amazon Air « pour les années à venir » ; ils seront eux aussi opérés par des « transporteurs tiers », précise la compagnie aérienne. Ses 767F et 737-800BCF sont aujourd’hui opérés par Atlas Air, Air Transport International, Southern Air ou Sun Country Airlines entre autres. Le montant des transactions n’a pas été révélé.
« Notre objectif est de continuer à livrer aux clients à travers les États-Unis comme ils l’attendent d’Amazon, et l’achat de nos propres avions est la prochaine étape naturelle vers cet objectif », a déclaré dans un communiqué Sarah Rhoads, vice-présidente d’Amazon Global Air. « Avoir un mélange d’aéronefs loués et possédés dans notre flotte croissante nous permet de mieux gérer nos opérations, ce qui nous aide à tenir le rythme des promesses de nos clients ».
“Our goal is to continue delivering for customers across the U.S. in the way that they expect from Amazon, and purchasing our own aircraft is a natural next step toward that goal.” https://t.co/IehbikwyJr pic.twitter.com/9pVTRxhx9U
— Amazon News (@amazonnews) January 5, 2021
Biglouille a commenté :
6 janvier 2021 - 9 h 23 min
Les 767 d’Amazon vont donner un peu de boulot à Everett, ce qui ne va pas faire de mal avec le départ du 787 à Charleston.
Pioneer300 a commenté :
6 janvier 2021 - 10 h 15 min
Ce n’est pas cela qui évitera les licenciements massifs chez Boeing
Airbus sera bientôt dans la meme situation compte tenu des annulations de commandes qui vont se multiplier
Seules les compagnies nationalisées a flotte réduites pourront survivre d’ou une faillite a plus ou moins brève échéance des avionneurs
Greg765 a commenté :
6 janvier 2021 - 10 h 21 min
Ceux dont parle l’article sont des 767 d’occasion, donc déjà assemblés. Ce sont des conversions d’avions passagers.
RWY AHEAD a commenté :
6 janvier 2021 - 16 h 19 min
Visiblement c’est Israel Aerospace Industries (IAI) qui fait les conversions des quatre 767 ex-WestJets puisque deux sont à Tel-Aviv et deux autres à Mexico City chez Mexicana MRO Services (sous-traitant de IAI).
Donc Boeing ne serait pas dans la boucle pour ces conversions.
Bencello a commenté :
6 janvier 2021 - 16 h 39 min
Curieuse stratégie de faire cohabiter lors du lancement de Breeze des E195 et des A220-300.
Pourquoi ne pas avoir commandé du A220-100 et faciliter la gestion opérationnelle de la compagnie?
Peut-être pour recycler les E195 des compagnies “cousines” de Mr Neeleman…
The Boss a commenté :
6 janvier 2021 - 19 h 58 min
C’est la déche partout. Chez les avionneurs comme chez les compagnies aériennes. Celles qui se reconvertissent dans le fret vont s’en sortir mais pour les autres la faillite est inévitable horizon fin 2021