Le groupe Lufthansa devrait avoir supprimé environ 29.000 postes d’ici la fin de cette année, marquée par l’impact sans précédent sur le secteur de la pandémie de Covid-19. Et cela ne serait pas fini : 10.000 emplois supplémentaires seraient déjà menacés en 2021.
Selon le quotidien Bild am Sonntag du 6 décembre 2020, le groupe rassemblant Lufthansa, Brussels Airlines, Swiss, Austrian Airlines et Eurowings devrait annoncer de nouvelles suppressions de postes pour l’année prochaine, conséquence de l’impact de la pandémie de Covid-19. Citant des sources internes, le journal prédit pour 2021 une nouvelle suppression de 10.000 postes en Allemagne.
En comptant la vente dans le catering de LSG Europe au Gategroup, annoncée fin 2019 et désormais finalisée (7500 emplois), le groupe se retrouvera avec un effectif global de 109.000 employés à la fin de l’année ; ils étaient 124.500 fin septembre.
Bild explique en outre que le groupe de Star Alliance, qui affichait au troisième trimestre une perte nette frôlant les 2 milliards d’euros, a déjà dépensé 3 des 9 milliards d’euros du plan d’aide publique approuvé fin juin par les actionnaires,
La réaction du syndicat du personnel au sol Verdi sera intéressante : il avait signé mi-novembre un accord avec la direction du groupe Lufthansa, sur un package de réductions des revenus et de suppressions de postes, avant de le soumettre à sa base. Qui l’aurait accepté.
EyraudF a commenté :
7 décembre 2020 - 15 h 23 min
En espérant que cela ne menacera pas la survie de certaines compagnies. Je pense à Brussels Airlines qui a déjà beaucoup souffert de l’intégration au sein de ce groupe.
Bencello a commenté :
7 décembre 2020 - 18 h 01 min
Sans parler de disparition totale, fort possible (après le soutien du gvt belge ce serait osé), l’intégration va sans doute encore être accentuée, et le peu de liberté de décision encore présente, réduite à zéro.
Si ce devait être le cas.... a commenté :
7 décembre 2020 - 18 h 36 min
Si SN devait être en danger de disparition par simple volonté de LH, il se pourrait bien que l’on voit poindre une nationalisation – temporaire?- de SN, à l’image de ce qu’a fait le gouvernement portugais avec la TAP ou italien avec Alitalia…
Par ailleurs.ras, n’oubliez pas que si au sein de l’UE , n’importe qui peut voler de n’importe où vers n’importe où, et qu’il en est de même entre UE et USA pour cause d’Open Skies, il en va tout autrement ailleurs de par le mond, et en particulier entre CHAQUE pays d’Europe de CHAQUE pays d’Afrique: là, les Drouts de Trafic appartiennent aux États qui les font exploiter par les compagnies qu’ils désignent : ce qui veut dire que entre Belgique et les pays africains desservis par SN, si SN disparaissait, les Droits de Traffic ne sont pas transférés automatiquement vers LH qui pourrait alors perdre une partie de son réseau global…
Pioneer 300 a commenté :
8 décembre 2020 - 10 h 28 min
La montée en capital de l’état est la seule solution pour que les compagnies survivent
TAP / ALITALIA et bientôt AF pas d’autre choix pour garder un pavillon national et éviter le pire en matière d’emploi et d’indépendance nationale