Le gouvernement polynésien a accordé une licence à la nouvelle compagnie aérienne Fly Coralway, qui reliera à partir de mai prochain Wallis et Futuna à Tahiti, la Nouvelle Calédonie, Samoa et les îles Fidji.
La nouvelle compagnie française, qui devrait être basée à l’aéroport de Wallis-Hihifo, a reçu le 10 novembre 2020 sa licence de transporteur aérien, selon le compte-rendu du Conseil des ministres publié par La Première. Il précise que « la société SAS Fly Coralway prévoit une desserte aérienne régulière à partir de Papeete de certains États et territoire insulaires du Pacifique Sud : Samoa, Fidji, Wallis et Futuna et la Nouvelle-Calédonie ». Reste encore pour Fly Coralway à obtenir des droits de trafic et un certificat de transporteur aérien, avant le lancement des opérations toujours prévu en mai ou juin 2021.
Initialement connue sous le nom de WF Aviation puis renommée Air Corail en mai 2020 (soit le même nom que celle prévue aux Comores), elle avait été rebaptisée Fly Coralway fin juillet par son fondateur Louis Alphonse et le consultant Olivier Bôle. Elle relierait Wallis aux aéroports de Nouméa, Nadi, Pago Pago, ainsi que celui de Papeete aux îles Fiji et Samoa.
Le site de Fly Coralway indique pour objectif d’organiser « des flux aériens dans le Pacifique Sud, et plus précisément accompagner les territoires francophones de la zone dans une volonté partagée d’intégration régionale économique, sociale et culturelle. Créer une desserte aérienne efficiente et rentable pour faciliter le déplacement des populations, communautaires et touristiques dans une région sous-desservie. Participer et relayer le développement des économies (dont le tourisme) des Territoires par l’intensification d’une offre aérienne complémentaire. Accompagner l’émergence d’un Tourisme de ‘circuit’ en cohérence avec une stratégie touristique de reconquête, au moyen de fréquences et dessertes intra-Pacifique adaptées ».
Fly Coralway compte opérer initialement avec deux jets de 100 à 130 passagers, a priori des Airbus A220-100 ou Embraer 190-E2 avec cabines Premium et Economie (tendance low cost dans ce dernier cas selon certaines sources).
L’inspiration de la « route de Corail » des années 50 est parfaitement assumée, un avion plus moderne que celui amphibie de Tasman Empire Airways Limited (TEAL) étant cependant de rigueur : TEAL reliait alors Auckland à Papeete via Fidji, Samoa et les îles Cook, en une trentaine d’heures…
Paul a commenté :
13 novembre 2020 - 18 h 41 min
FlyCorail truc machin choses
Le Nom n’as rien de Francais en tout cas et c’est dommage
boomeur Hunter a commenté :
16 novembre 2020 - 11 h 15 min
Parce que Air-France c’est un nom plus français ?
Vraiment les boomeurs le monde aujourd’hui N’est pas fait pour vous .
VRY a commenté :
17 novembre 2020 - 21 h 09 min
Je suis d’accord pour le nom de la compagnie, quel avantage d’avoir un nom à connotation française ?
En ce qui concerne la remarque sur les boomeurs (pourquoi pas en français ?), une seule réponse : MEPRIS (bien profond).