easyJet a annoncé hier qu’elle réduisait sa capacité de vols à « 20 % au plus » de ce qu’elle prévoyait initialement pour la période de fin d’année en raison de la crise sanitaire de Covid-19 qui perdure.
La low cost britannique veut ainsi « minimiser ses pertes » au premier semestre de son exercice fiscal décalé -soit les six mois entre octobre 2020 et mars 2021- et « garde la possibilité d’augmenter rapidement » le nombre de vols si la demande revient, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
En raison de la crise sanitaire, easyJet a annoncé s’attendre à une perte annuelle avant impôts d’environ 900 millions d’euros, la première de son histoire, sur l’année fiscale 2019-2020. Elle va fermer deux bases en Italie, à Naples et Venise.
Afin de renforcer ses liquidités, easyJet a engagé 11 Airbus A320 dans une opération financière dite « sale-and-lease-back » (cession-bail) : elle a vendu 11 A320 à des sociétés spécialisées dans la location d’avions puis a signé dans la foulée un contrat auprès de ces mêmes sociétés afin de pouvoir louer ces avions et continuer à les utiliser. L’opération de sale-and-lease-back a rapporté 145,64 millions d’euros, a précisé la low cost, qui reste propriétaire encore de 141 avions, soit 41 % des avions de sa flotte.
L’autre grande low cost européenne, la compagnie irlandaise Ryanair, a déjà annoncé réduire ses capacités à 30% par rapport du niveau de l’hiver dernier, et pourrait encore revoir à la baisse son programme hivernal à mesure que des pays européens (le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Irlande, entre autres) se confinent de nouveau.
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