La groupe allemand Lufthansa pourrait supprimer jusqu’à 30.000 emplois, au lieu de 22.000 initialement envisagés, en raison de l’absence de véritable reprise liée à la pandémie de Covid-19 qui perdure.
« Nous sommes déterminés à conserver au moins 100.000 des 130.000 postes du groupe », déclare ainsi le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, dans une lettre envoyée cette semaine à ses salariés. Le groupe avait déjà annoncé en septembre son intention de supprimer plus de postes que les 22.000 déjà prévus dans un plan annoncé au printemps.
« Après un été qui nous a donné de l’espoir, nous ressentons désormais sur notre activité des effets équivalents à celui d’un confinement », ajoute Carsten Spohr dans sa lettre. Le léger regain du trafic aérien mondial entre juin et août est retombé face à la résurgence des cas d’infection et des restrictions en Europe. « L’hiver 2020/2021 va être un immense défi », souligne le patron du groupe aérien allemand, qui chapeaute également les compagnies traditionnelles Austrian Airlines, SWISS et Brussels Airlines, et la low cost Eurowings.
Lufthansa Group a fait état au troisième trimestre d’une lourde perte opérationnelle de 1,26 milliard d’euros. Il a bénéficié en juin d’un vaste plan de sauvetage de 9 milliards d’euros du gouvernement allemand, qui est entré à son capital à hauteur de 25 %.
Le groupe perd désormais un million d’euros toutes les deux heures, contre un toute les heures au début de la pandémie. Mais il doit « intensifier ses efforts pour continuer à réduire ses coûts », explique Carsten Spohr. Pour l’hiver, le groupe s’attend à un volume d’activité se situant à un cinquième de son niveau de l’an dernier.
Quelque 350 de ses 763 avions du groupe sont actuellement utilisés, le taux d’occupation se limitant à un siège sur deux. Le groupe prévoit de réduire encore davantage sa flotte en clouant au sol 125 avions supplémentaires en raison de la deuxième vague de la pandémie. Il s’attend à une très lente reprise en 2021, avec au premier trimestre une capacité de vol de 25% du niveau d’avant pandémie, soit le même niveau que le trimestre en cours et bien loin des 50% précédemment envisagés d’ici la fin de l’année.
flydreamer a commenté :
31 octobre 2020 - 9 h 55 min
Le groupe Lufthansa a les bons réflexes pour se réorganiser à chaque évolution de situation.
Anna stazzi a commenté :
31 octobre 2020 - 10 h 41 min
On voudrait pouvoir en dire autant d’AF.
Ça va encore traîner pour ne pas déséquilibrer le château de cartes syndicat-direction, au détriment de la boîte et de ses finances.
Qu’à cela ne tienne! L’état prêtera au nom de la collectivité…??
À la stasie. a commenté :
31 octobre 2020 - 11 h 22 min
Euh , l’article parle de LH il me semble…
Pourquoi faut il que vous rameniez toujours , et de manière quasi obsessionnelle, le sujet à
A320 a commenté :
31 octobre 2020 - 10 h 59 min
Licencier 30000 personnes… les bons réflexes… Merci pour eux! Le bon réflexe pour vous, ne serait-il pas de se taire?!
flydreamer a commenté :
31 octobre 2020 - 17 h 38 min
@A320 : on voit que vous ne connaissez pas si bien que cela l Allemagne et son mode de fonctionnement. N apportez votre critique à mon commentaire que si vous vivez et travaillez en Allemagne.Ce qui n’est pas votre cas. En Allemagne, on ne dramatise jamais dans le licenciement , la démission ou la suppression d’emploi car les gens savent rebondir et retrouver du travail avec versatilité , mobilité et de bon augure en terme d’opportunités pour employeurs comme pour employés ( les Allemands ne travaillent pas pour vivre, ils vivent pour travailler et c’est ainsi culturellement tout autant qu’on ne vous jugera que sur votre efficacité peu importe vos origines). Ce que fait actuellement Lufthansa dans sa réorganisation , toute autre entreprise germanique ( et pas que…)l applique également car c’est ce mécanisme parfois rendu nécessaire en terme de management dans la plupart de ces groupes.
@A320 : merci de ne pas marcher pas sur mes plates-bandes lorsqu’il s’agit de demander de me “taire” sur un environnement et un domaine que je connais pour y vivre et y travailler . Je ne manquerai pas de traduire et montrer à mes collègues allemands votre commentaire simpliste.
A320 a commenté :
1 novembre 2020 - 17 h 28 min
@FLYDREAMER : Vraiment pas de chance mon cher Monsieur, il se trouve que j’ai habité de longues années en Allemagne et, cerise sur le gâteau, j’ai été élève-pilote puis pilote chez Lufthansa de 2011 à 2018!!! Alors non seulement je connais ce pays, mais j’estime avoir une certaine légitimité à parler sur « vos plantes-bandes ». Vous avez cru pouvoir faire le paon et nous éclairer de votre science, puisque vous vivez en Allemagne et que vous semblez connaitre si bien leur culture (sic), mal vous en a pris!
D’abord évitez de penser que tous les Allemands se ressemblent et que tout le monde dans un pays pense pareil.
Moi je ne prétends pas connaître la pensée de tous les Allemands mais ce que je sais par contre, et c’est vrai dans n’importe quel pays, c’est que les licenciements sont un drame humain pour ceux qui les subissent. Votre propos était donc au mieux indélicat, au pire complètement stupide!
J’ai toujours beaucoup de collègues et d’amis chez Lufthansa. A priori, ils sont plus Allemands que vous, et pourtant ils ne se réjouissent pas tant que ça de la réactivité de leur compagnie en matière de licenciement. Au contraire, ils vivent dans une certaine angoisse, comme beaucoup de pilotes à travers le monde. Car perdre son poste aujourd’hui, c’est l’assurance de ne plus revoir de cockpits avant de longues années! Alors évitez de nous sortir votre hiatus ultra-libéral sur le bon augure de la mobilité!! Ne vous en déplaise, vous n’avez pas l’air de savoir de quoi vous parler et vos propos sont scandaleux!
De mon côté, et par décence je ne traduirai pas votre commentaire à mes ex collègues allemands. Eux sont dans le concret, pas comme vous, et je me demande quelle fierté ou satisfaction peut bien vous procurer vos petites flagorneries sur le modèle allemand auprès de vos collègues… Qui sait, ils vous estimeront peut-être comme un bon collaborateur!
Se réjouir de 30000 licenciements sans se poser une seule fois la question sociale pour les employés et leur famille, c’est honteux. Votre cynisme n’a d’égal que votre bêtise! Alors de grâce, taisez-vous!
A320 a commenté :
1 novembre 2020 - 17 h 50 min
@FLYDREAMER : Vraiment pas de chance mon cher monsieur, il se trouve que j’ai habité de longues années en Allemagne et cerise sur le gâteau, j’ai été pilote chez Lufthansa passage de 2011 à 2018!!! Alors non seulement je connais ce pays, mais j’estime avoir une certaine légitimité à parler sur « vos plantes-bandes ». Vous avez cru pouvoir faire le paon et nous éclairer de votre science, puisque vous vivez en Allemagne et que vous semblez connaitre si bien leur culture (sic), mal vous en a pris!
D’abord évitez de penser que tous les Allemands se ressemblent et que tout le monde dans un pays pense pareil.
Moi je ne prétends pas connaître la pensée de tous les Allemands mais ce que je sais par contre, et c’est vrai dans n’importe quel pays, c’est que les licenciements sont un drame humain pour ceux qui les subissent. Votre propos était donc au mieux indélicat, au pire complètement idiot!
J’ai toujours beaucoup de collègues et d’amis chez Lufthansa. A priori, ils sont plus Allemands que vous, et pourtant ils ne se réjouissent pas tant que ça de la réactivité de leur compagnie en matière de licenciement. Au contraire, ils vivent dans une certaine angoisse, comme beaucoup de pilotes à travers le monde. Car perdre son poste aujourd’hui, c’est l’assurance de ne plus revoir de cockpits avant de longues années! Alors évitez de nous sortir votre hiatus ultra-libéral sur le bon augure de la mobilité!! Ne vous en déplaise, vous n’avez pas l’air de savoir de quoi vous parler et vos propos sont scandaleux!
De mon côté, et par décence je ne traduirai pas votre commentaire à mes ex collègues allemands. Eux sont dans le concret, pas comme vous, et je me demande quelle fierté ou satisfaction peut bien vous procurer vos petites flagorneries sur le modèle allemand auprès de vos collègues…
Se réjouir de 30000 licenciements sans se poser une seule fois la question sociale pour les employés et leur famille, c’est honteux. Votre cynisme n’a d’égal que votre profonde ignorance!
pioneer300 a commenté :
31 octobre 2020 - 10 h 49 min
Toutes le compagnies européennes devront être nationalisées au risque de disparaitre définitivement
La trésorerie et les liquidités sont trop faible pour tenir C’est la seule solution pour viser la pandémie sociale
pioneer300 a commenté :
31 octobre 2020 - 10 h 50 min
Toutes le compagnies européennes devront être nationalisées au risque de disparaitre définitivement
La trésorerie et les liquidités sont trop faibles pour tenir C’est la seule solution pour éviter la pandémie sociale
@ A320 et @ à la stasie a commenté :
31 octobre 2020 - 11 h 53 min
Vos commentaires symbolisent parfaitement cet esprit franchouillard:
– n’abordons mas les pbs, mettons la poussière sous le tapis, on verra bien plus tard.
– le propos n’est pas de licencier comme le dit naïvement a320.
Sauf erreur, le gouvernement a mis en place/met en place une intervention apte à supporte les entreprises A LONG TERME Sachant ce que représente AF par son activité directe/indirecte + image de marque etc.., vos propos montrent beaucoup d’ingénuité et manifestement pas mal de méconnaissance en matière de gestion d’entreprise, finances, objectifs, gestion de crise etc..
Bon week end !
Anna Stazzi
@ la stasi a commenté :
31 octobre 2020 - 19 h 23 min
Mon commentaire n’avait pour but que de souligner que cet article ne mentionne pas AF.
Il n’est pas surprenant que ,de part votre franchouillardise habituelle, vous souhaitiez nous ramener perpétuellement vers AF .
Ce n’est tout simplement pas le sujet.
A320 a commenté :
1 novembre 2020 - 18 h 44 min
Expliquez cela à tous les partis d’opposition et les nombreux Allemands scandalisés de voir que juste après avoir reçu un chèque de 9 milliards du contribuable – tiens d’un seul coup l’interventionnisme d’Etat c’est bien même pour les libéraux -, la Lufthansa revoit ses chiffres de licenciements à la hausse! Tous des franchouillards sans doute! Et pour votre gouverne, 30000 postes en moins ça ne se fait pas qu’avec des départs en retraite. De plus, certaine catégorie de personnel sont difficilement reclassables…
C’est bien joli vos leçons de gestion d’entreprise mais il y a aussi des employés, leurs vies et celles de leur famille, derrière tout ça.
Oseriez-vous tenir le même discours froit et condescendant devant un employé directement concerné? J’en doute…
flydreamer a commenté :
2 novembre 2020 - 6 h 19 min
@ANNA STAZZI : +1 .
Vous aurez remarqué tout comme moi que sur cet article, les commentaires de certains sont teintés d arrogance de par leur ignorance du management et ce qui en découle . Leur prétention est telle que leur col blanc en transpire.
flydreamer a commenté :
1 novembre 2020 - 22 h 37 min
@A320 : Et bien oui je me suis trompé en portant mon jugement sur le fait que vous n’y avez pas habité.Mais de rajouter et d’insister : non je ne me suis pas trompé sur le fait que vous n’y avez pas vécu suffisamment ,à proprement parler , pour une véritable immersion.
Je vous cite : “c’est vrai dans n’importe quel pays, c’est que les licenciements sont un drame humain.” Parler de drame humain pour la perte d’un emploi est trop subjectif .
“j’ai été pilote chez Lufthansa passage de 2011 à 2018” :différence factuelle entre être et avoir été ; on vous remercie de nous avoir précisé cette période dans votre cursus chronologique et votre fonction au passage , ce qui intéressera peut-être quelques uns ici de le savoir pour vous applaudir et vous admirer .
Après tout , à chacun de nous de voir désormais sur les leçons que nous retenons de la vie. La peur du lendemain et la perte d’un petit confort en redescendant d’un échelon social , est ce vraiment cruel et si primordial ?
Que vous soyez scandalisé et révolté de mes propos, qu’a cela ne tienne, vos propres projections se limitent à du court terme ; le monde est cyclique avec des hauts et des bas : Le groupe Lufthansa se doit de se réorganiser à nouveau au jour d’aujourd’hui et il l applique au mieux comme il l’a toujours fait , point barre ! L Allemagne a pu se reconstruire après la guerre alors que la population civile a perdu aussi beaucoup de vies humaines et un grand nombre de biens détruits. Ils en ont tiré les leçons pour devenir ce qu’ils sont maintenant ( “après avoir perdu maisons et usines, nous avons rebâtis pour construire du plus solide, dixit paroles d’anciens “).
Un jour, la question se posera de se demander s’il vaut mieux apprendre à vivre riche dans un pays pauvre ou apprendre à vivre pauvre dans un pays riche ( et nul doute que vous ferez l’amalgame de comprendre le terme riche réduit à l aspect pécunier et matériel ) .Si vous n’êtes pas opportuniste en demeurant juste désolé et préoccupé de ce qui va arriver une fois sortie du cockpit , alors tant pis pour vous.
Enfin, pour ce qui est des 30 000 personnes qui ne pourront plus faire partie de la boutique, je tiens à corriger votre commentaire en cherchant à me faire dire (“Se réjouir de 30000 licenciements”) ce que je n’ai pas dit ; au mieux rester dans la paraphrase et éviter la déformation de mes propos.
Je ne me réjouirai JAMAIS de leur perte d’emploi dans cette carrière aéronautique en sachant pertinemment qu’ils se sont beaucoup consacrés et impliqués pour y parvenir ; mais satisfait de savoir que la plupart d’entre eux auront prochainement trouvé la sérénité avec une “seconde vie” ; en se recyclant pour un autre travail “au sol” et qui leur permettra d avoir un temps plus adapté pour s occuper et profiter de leur vie en famille.
Chapitre clos.
A320 a commenté :
2 novembre 2020 - 17 h 03 min
Cher Monsieur,
Le manque d’empathie de vos propos était confondant et je me réjouis que votre ton est désormais moins péremptoire.
Néanmoins vos certitudes ont la vie dure!
Du fait de votre travail en Allemagne, vous pensiez pouvoir vous ériger en sommité auto-proclamée de la culture allemande, mais vous êtes tombé sur un os. Je ne suis pas un franchouillard de base qui disserte sur l’Allemagne depuis son bureau de Sud Rail à Marseille. Comme vous semblez tout savoir de ma vie, je vous dispenserai également d’un rappel de mes liens étroits avec l’Allemagne, mais sachez qu’ils ne se limitent pas à une expérience professionnelle. Et s’il est vrai que je n’y vis plus aujourd’hui, je doute que le pays est fondamentalement changé depuis 2018.
La mention de ma profession était uniquement destinée à préciser que, contrairement à vos présomptions et puisque vous m’y avez mis au défi, j’estimais être assez qualifié pour parler avec vous du sujet en question. Du reste, je suis suffisamment lucide sur mon métier pour ne pas m’en faire un bâton de maréchal. Si vous en avez pris ombrage, vous m’en voyez navré, mais je ne peux rien faire pour vous.
Je ne vous connais pas mais quand je vois les inepties que vous colportez sur le peuple allemand, très respectable au demeurant, je me demande si vous vous êtes immergé suffisamment dans ce pays pour dépasser l’image d’Épinal qu’on en fait parfois. Comme tous les peuples, les Allemands sont capables du pire comme du meilleurs, et certainement dotés d’une grande capacité de travail et de résilience. De là à nous faire croire qu’ils « ne travaillent pas pour vivre (mais) vivent pour travailler », il y a des limites… Dois-je vous rappelez que vous parlez du pays de Marx et d’Engels… Sans doute que votre admiration béate de l’Allemagne vous empêche de sortir des clichés les plus grossiers.
J’ai versé une larme émue en lisant que vous étiez « satisfait de savoir que la plupart d’entre eux (les futur licenciés) auront prochainement trouvé la sérénité avec une « seconde vie » ; en se recyclant pour un autre travail « au sol » et qui leur permettra d’avoir un temps plus adapté pour s’occuper et profiter de leur vie en famille. ». L’émotion passée, je n’ai pu m’empêché de me rappeler que nous vivons une crise mondiale et que si l’aérien est le secteur le plus touché, il n’est pas le seul, loin s’en faut! La naïveté de vos propos sur la mobilité heureuse ne doivent pas vous faire oublié qu’avec la crise mondiale qui se profile, beaucoup de gens vont rester sur le carreau!
Pour ma part , et si par malheur la crise devait toucher votre entreprise, j’espère pour vous qu’elle ne saura pas appliquer les « bons réflexes » du licenciement, même si je ne doute que vous seriez heureux de saisir cette belle opportunité!
N’assumez rien de vos interlocuteurs, réfléchissez avant de faire des commentaires, arrêter un peu de vous faire le porte voix de d’une Allemagne imaginaire et magnifiée, et gardez pour vous votre pseudo philosophie de vie qui confine à la bondieuserie, cela fera du bien à tout le monde!
Chapitre clos!