L’Emirat du Qatar a officiellement présenté ses excuses aux passagères contraintes de subir des examens gynécologiques forcés à l’aéroport de Doha suite à la découverte d’un prématuré abandonné dans les toilettes d’un terminal.
L’incident du 2 octobre 2020 à l’aéroport de Doha-Hamad International avait été dévoilé par des passagères australiennes arrivées à Sydney sur le vol QR908 de la compagnie aérienne Qatar Airways : treize d’entre elles auraient été examinées dans une ambulance, sous-vêtements retirés pour s’assurer qu’elles ne venaient pas d’accoucher, a raconté un témoin ; le même sort aurait été réservé à d’autres femmes sur d’autres vols, certains évoquant un frottis forcé.
Mercredi, le gouvernement qatari a publié un communiqué à propos de ce qu’il présente comme « ce qui semblait être une tentative choquante et effroyable de tuer » la petite fille, désormais en bonne santé. Il s’agissait selon lui « du premier cas où un enfant abandonné était découvert dans un tel état à HIA », l’aéroport de Doha. « Cette violation flagrante et potentiellement mortelle de la loi a déclenché une recherche immédiate des parents, y compris sur des vols à proximité de l’endroit où le nouveau-né a été trouvé », poursuit le texte. Mais alors que le but de ces fouilles décidées d’urgence « était d’empêcher les auteurs du crime horrible de s’échapper, l’État du Qatar regrette toute détresse ou violation des libertés personnelles de voyageur causée par cette action ».
Le cheikh Khalid bin Khalifa bin Abdulaziz Al Thani, Premier Ministre du Qatar, a ordonné qu’une enquête « complète et transparente » soit menée sur l’incident. « Les résultats de l’enquête seront partagés avec nos partenaires internationaux. L’État du Qatar reste déterminé à assurer la sûreté, la sécurité et le confort de tous les voyageurs transitant par le pays », conclut le communiqué.
La ministre australienne des Affaires étrangères Marise Payne, affirmant que des femmes présentes dans une dizaine d’avions auraient subi le même sort que ses compatriotes (une Française figurerait parmi les 18 victimes de vérifications poussées), a confirmé attendre « très bientôt » le rapport d’enquête. Le média local Doha News a de son côté diffusé une vidéo montrant du personnel de l’aéroport emportant le bébé.
Georges a commenté :
29 octobre 2020 - 12 h 28 min
Aeroport, compagnie et pays à ÉVITER. Boycott absolu pour ceux qui nous boycottent.
kilo a commenté :
29 octobre 2020 - 13 h 54 min
ça va faire du monde à boycotter,mais toutes ces postures ne durent pas…rappelez-vous le boycott éternel promis envers la Chine promis après les massacres de Tian An Men en …1989!!!Et les nombreux touristes occidentaux,donc aussi Français,qui ont voyagé en Chine avant le Covid…en regardant ailleurs face au sort des Ouïgours!!!
flydreamer a commenté :
29 octobre 2020 - 14 h 00 min
@GEORGES : Les Français qui ont pû être rapatriés au printemps de leur lieu de vacances grâce à Qatar Airways, ne seront pas du même avis que vous. Ce que vous incitez ici, n est qu’en rapport à des tergiversations poltico-economiques.
Jacques a a commenté :
29 octobre 2020 - 16 h 19 min
L’enfer est pavé de bonnes intentions…
realvision a commenté :
29 octobre 2020 - 14 h 17 min
La manière dont ces femmes ont été traitées par le Qatar est injustifiable. Cela salit incontestablement l’image de ce pays qui ne respecte pas les libertés individuelles. Mais je pense que l’impact sur Qatar Airways sera limité car la plupart des gens ont la mémoire courte.
FL350 a commenté :
29 octobre 2020 - 14 h 45 min
C.Q.F.D.
Harris a commenté :
29 octobre 2020 - 15 h 04 min
Et le CEO de QR habituellement à la langue bien pendue, il est passé où ?
private equity a commenté :
30 octobre 2020 - 1 h 47 min
C’est arrivé à l’aéroport de Doha, ce sont donc les lois et usages dans le pays qui se sont appliqués. Les voyageurs oublient souvent ce fait quand ils choisissent avec quelle compagnie ils décident de voyager et surtout où ils feront escale. Après chacun est libre de ces choix.
Maintenant les infos sont assez lacunaires sur ce qui s’est passé dans ce terminal. Rien n’exclu que la femme qui a accouché dans les toilettes n’était pas une employée travaillant à l’aéroport au lieu d’une passagère
Vieux Charles a commenté :
30 octobre 2020 - 7 h 48 min
Doha à éviter, dont acte.
Et Istanbul qui a décidé de revisiter le génocide gréco-arménien, là il l’avait laissé en 1920?