Le International Airlines Group (IAG) a enregistré au troisième trimestre une perte de 1,3 milliards d’euros, et à réduit son programme de vols pour l’hiver à 30% des niveaux de l’année dernière. Mais il a trouvé une retraite originale pour l’un des Boeing 747 de British Airways : il servira de plateau de tournage pour le cinéma et la télévision.
Maison-mère également d’Iberia, Aer Lingus et des low cost Vueling et Level, le groupe britannique a présenté le 22 octobre 2020 des résultats financiers préliminaires pires que prévus : la pandémie de Covid-19 est principal responsable de la perte de 1,3 milliards d’euros, alors que les analystes l’escomptaient à 920 millions. La perte du T3 est bien sûr à comparer au bénéfice de 1,4 milliards dégagé en 2019 durant la même période.
Le chiffre d’affaires total du groupe a baissé de 83% à 1,2 milliard d’euros (contre 7,3 milliards d’euros l’an dernier), la capacité passagers en SKO ayant reculé de 78,6% au cours du trimestre. Le trafic en RPK a diminué de 88,0%, entrainant une baisse de 38,8 points de pourcentage du coefficient d’occupation, à 48,9%.
En « réponse à la forte incertitude de l’environnement actuel », IAG prévoit désormais de ne pas dépasser au dernier trimestre 30% de capacité par rapport au T4 2019. En conséquence, le Groupe « n’anticipe plus d’atteindre l’équilibre en termes de flux de trésorerie nets provenant activités opérationnelles au cours du dernier trimestre de l’année ». Même s’il dispose de 6,6 milliards d’euros de trésorerie. Il faudra attendre la semaine prochaine (comme initialement programmé) pour avoir plus de détails.
En attendant, British Airways a vu son Boeing 747-400 immatriculé G-CIVW quitter hier l’aéroport de Cardiff pour l’aérodrome de Dunsfold, par pour être démonté mais au contraire connaître une deuxième vie : plateau de tournage pour le cinéma et la télévision, avec tout de même un temps réservé à la formation et aux visites du public qui pourra admirer sa livrée actuelle, Chatham Dockyard.
Ce Jumbo Jet était entré en service en 1993 chez la compagnie de l’alliance Oneworld, opérant 11.424 vols d’un total de 90.617 heures sur environ 45 millions de miles. Son dernier vol a eu lieu en mars dernier entre l’aéroport de Boston et sa base à Londres-Heathrow, avant de connaître comme tous les 747 de British Airways une sortie de flotte, les deux derniers s’envolant le 8 octobre.
Peter a commenté :
23 octobre 2020 - 11 h 32 min
Des nouvelles de AVATAR Airlines qui souhaitais racheter tous les 747 de British ?
GVA1112 a commenté :
23 octobre 2020 - 16 h 15 min
Comment ne pas oublier le B747 !!
Le mettre sous les feux des projecteurs pour des films, des séries, de la Pub, des clip de musique, .. weel done !!
En France, on devrait en faire de même avec un A380 !!!!
Richard ROUSSEAU a commenté :
23 octobre 2020 - 20 h 01 min
Bonsoir
Vous dites: on devrait faire de même pour l A380…
On a jamais été capable de mettre en valeur notre réussite technologique à la retraite, pour exemple, le France.
Nos amis américains adorent ca et pour exemple maritime:
uss Midway, Missouri, Iowa…
Evidement, ca a un cout et une volonté. Personnellement, je serais volontaire pour ca n France
Yapuka a commenté :
24 octobre 2020 - 9 h 15 min
Bien sûr. Faire des reliquaires. Partout.
Faites un saut à Orly et Cdg pour voir l’état des Concorde. Le British est totalement décati.
La France est un pays au conservatisme renforcé. Estimer que le patrimoine techno n’est pas valorisé est excessif et assez injuste.
T-LFSP1 a commenté :
24 octobre 2020 - 10 h 40 min
Bjr – je suis plutôt d’accord avec vous. Cela n’est pas sans nous rappeler notre cher paquebot FRANCE qui est parti en Norvège pour ensuite finir à la casse. A mon sens, c’est l’un des plus grands scandales dans la rubrique “patrimoine” national ! O combien Michel SARDOU avait raison dans sa chanson quand au travers de cette chanson, le FRANCE demandait à ce qu’il ait le cul tourné à St Nazaire et qu’il soit abattu par un grand navire de guerre.