Le syndicat majoritaire Force Ouvrière pourrait dés aujourd’hui signer avec Airbus un accord sur les mesures prévues en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’aéronautique, le plan de sauvegarde de l’emploi et l’activité partielle de longue durée.

Le mois dernier, le patron du constructeur européen n’écartait pas la possibilité de licenciements secs, la reprise du trafic aérien pendant l’été n’ayant « pas été à la hauteur des attentes du secteur », après avoir annoncé fin juin un plan d’adaptation au Covid-19 prévoyant la suppression de 15.000 postes dans le monde d’ici l’été 2021 dont 5000 postes en France – tous sur la base du volontariat. Selon les sources de La Tribune, FO est prête à signer dès ce 12 octobre 2020 l’accord sur le plan de sauvegarde de l’emploi annoncé début juillet par Airbus, ainsi qu’un second texte sur l’activité partielle de longue durée (APLD, présenté le mois dernier).

« Nous avons une réunion de relecture lundi matin sur l’accord sur le PSE et un texte sur l’activité partielle de longue durée. Les discussions en cours devraient permettre la signature d’un accord lundi dès l’issue de la réunion ou au plus tard dans la soirée », a déclaré au quotidien économique Dominique Delbouis, coordinateur Force Ouvrière d’Airbus Group. Les détails de l’accorde devraient être connus dans la journée.

Cette annonce suit des signaux similaires donnés la semaine dernière dans la presse française par deux autres syndicats ayant participé aux négociations, la CFE-CGC et la CFTC, mais le feu vert de FO est indispensable à la signature.

Près de la moitié des 5000 postes qu’Airbus se prépare à supprimer en France seront à Toulouse (2398), Nantes et Saint-Nazaire n’étant pas épargnées. Chez ATR, près de 200 postes sont menacés.   

Airbus : accord sur le plan social ce lundi ? 1 Air Journal

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