Près de 70% des voyageurs prévoient de prendre un vol international au cours des six prochains mois, d’après une étude de l’OAG. En Europe, ils sont seulement 63%.
Le premier fournisseur mondial de données et d’informations relatives aux voyages, basé en Grande Bretagne, a publié le 7 octobre 2020 un nouveau rapport sur la confiance des voyageurs intitulé « The COVID-19 Recovery: Getting Passengers Back on Board » (Après la COVID-19: faire remonter les passagers à bord) et basé sur une enquête mondiale portant sur « plus de 4000 utilisateurs de son application de voyage et de suivi des vols ». Dans l’ensemble, la crainte de contracter la maladie en avion est « modérée » selon OAG, et la plupart des consommateurs sont disposés à utiliser ce moyen de transport. Les principales conclusions de l’enquête sont les suivantes :
- 69% des répondants ont l’intention de se rendre à l’étranger en avion au cours des six prochains mois, tandis que 79% prévoient d’effectuer un vol domestique.
- Le désir de voyager est le plus manifeste chez « les milléniaux et la génération Z ». Ces deux tranches d’âge sont moins disposées à adapter leur façon de voyager, et plus désireuses de voyager à l’intérieur de leur pays que leurs homologues du monde entier.
- Près d’un tiers des répondants n’ont pas changé leurs façons de se déplacer – et n’ont pas l’intention de changer.
- Selon 76% des voyageurs, l’obligation de porter un masque est la mesure de sécurité la plus efficace que les compagnies aériennes et les aéroports puissent prendre, suivie de l’amélioration des procédures de nettoyage.
« La plupart des consommateurs, surtout les jeunes voyageurs, sont disposés à voyager en avion si les conditions sont correctes », a déclaré dans un communiqué John Grant, analyste en chef d’OAG. « L’absence de crainte est vraiment surprenante et cela est de bon augure pour le rétablissement du marché. Naturellement, un redressement total dépendra de notre capacité et de notre volonté à lutter contre la pandémie au plan mondial et de la levée en toute sécurité des restrictions de voyage ».
Sur une échelle de 10 points, plus de la moitié des consommateurs évaluent à moins de cinq leur chance de contracter la COVID-19 au cours d’un voyage, tandis que 21% déclarent n’avoir aucune crainte. Toutefois, OAG pense que le partage en temps réel des informations reste essentiel s’agissant d’établir la confiance chez les voyageurs, et cela avant même l’aéroport. Par exemple, pendant le processus de recherche et de réservation d’un vol, de nombreux consommateurs apprécieraient d’avoir des mises à jour en temps réel et des prévisions en matière de capacités des vols et des hôtels (61%), ainsi que de taux de transmission de la COVID-19 aux destinations prévues (53%).
Covid-19's continued impact on global aviation >>#OAGwebinar pic.twitter.com/ostFnkI77F
— OAG (@OAG_Aviation) October 7, 2020
FL350 a commenté :
8 octobre 2020 - 9 h 40 min
On connait la valeur et la précision des sondages !
De surcroît, entre prévoir et passer à l’acte, il y a une différence de taille. D’autant qu’il reste une inconnue que personne ne maîtrise : l’évolution de la pandémie dans tel ou tel pays.
Les projections de la plupart des compagnies sont beaucoup plus sombres. Dans LE MONDE du 6 octobre, la profession anticipe une reprise très progressive sur plusieurs années, au mieux mi-2022, voire 2024 selon certains. D’ci là, beaucoup auront disparu.
Le paysage aéronautique risque de ne ressembler en rien à celui que nous avons connu avant la pandémie.
Dudule a commenté :
8 octobre 2020 - 10 h 56 min
L’envie de voyager est forte mais que faire si des pays sont inaccessibles?Jusqu’où ira l’aveuglement des gouvernements et la trouille face au virus avant que ceux-ci découvrent l’ampleur du désastre économique?Le Japon va ouvrir pour les JO…et se refermer après?On parle de réouverture de la Nouvelle-Zélande en 2022 alors qu’il n’y a quasiment plus de malades du covid…quant aux USA vu le désastre sanitaire,on n’est pas près de revoir San Francisco!!! Et puis les conditions d’accès de certains pays sont d’une telle complexité qu’il vaut mieux s’en abstenir vu le risque de se faire refouler.Et ne parlons pas des voyages d’affaire…inexistants.
Flyer a commenté :
8 octobre 2020 - 12 h 57 min
Un monde en pleine hystérie… Une destruction des emplois qui aura des conséquences bien plus graves que les effets du virus.
Bref… le mal est déjà fait. Espérons que les individus et les gouvernements se réveilleront face à l’ampleur de cette absurdité.
FL350 a commenté :
8 octobre 2020 - 14 h 03 min
Et les proches des personnes en réanimation penseront au contraire que la vie est plus précieuse que tout !
Jean a commenté :
8 octobre 2020 - 14 h 12 min
En quoi est-ce absurde ?
Vous savez, on peut penser ce que l’on veut de cette situation actuelle, à bien des égards terriblement complexe et nouvelle. Mais asséner des “vérités” sans arguments, bof.
Personne ne connait parfaitement tous les aspects de cette crise, qu’ils soient médicaux, sociaux, économiques, politiques, etc. et personne n’est encore moins capable d’y apporter LA réponse parfaite. Quant à ceux qui parlent de bon sens, la situation est éminemment complexe pour que ce fameux “bon sens” puisse la résoudre, d’autant plus que chaque individu a son propre bon sens. Et que, jusqu’à preuve du contraire, la science a permis le progrès parce que justement elle a cherché à se défaire de ce “bon sens” bien trompeur (essayez d'”inventer” les antibiotiques qui nous évitent de mourir d’un simple rhume avec du “bon sens”, ou de construire un réseau électrique avec du “bon sens”, ça va deux minutes..).
A mes yeux, les gouvernements, conscients des limites de leurs connaissances sur ce virus, appliquent (et ce, quasiment partout dans le monde, avec certes des différences liées à des démographies et comportements sociétaux variant d’un pays à l’autre) le principe de précaution. Parce que quoi qu’on en dise, nous vivons – en France du moins- dans une société qui n’est pas parfaite mais fait de réels efforts pour sauver des vies. Oui, cela coûte cher, mais c’est un choix que nous honore. Et puis 30 000 morts avec un pays confiné, qu’est-ce que cela aurait été sans ?…
La vie n’a pas de prix, que ce soit celle d’une personne dite “âgée” comme celle d’une jeune fille, et il est normal que l’on fasse en sorte d’éviter quand cela est possible de perdre des vies que l’on peut sauver. Sinon, considérer la vie humaine au-travers de simples chiffres, c’est perdre beaucoup de son humanité je trouve.
Ce qui n’empêche en rien de trouver des solutions pour limiter l’impact de ce principe de précaution
Dudule a commenté :
8 octobre 2020 - 15 h 10 min
C’est un homme de 73 ans qui vous répond,cible privilégiée du virus.Cependant,même si vos analyses sont judicieuses,c’est le désastre économique en cours et celui d’après qui vont faire mal avec des résultats électoraux en 2022 qui me font peur.Certains approuvent la décision de Mme Jarden de fermer la NZ à double tour mais oublient l’utilisation du virus à des fins politiques.Quels drames sociaux sont en cours ou à venir?Quelles conséquences sur les vies de chacun(e)?Présider,c’est faire des choix dangereux quelquefois et après avoir fait le choix de la santé,quand viendra celui de l’économie?J’ai bien peur qu’il soit déjà trop tard,tout du moins pour ce qui nous intéresse ici.
FL350 a commenté :
9 octobre 2020 - 14 h 49 min
Un désastre économique complètement dépendant d’une inconnue : l’évolution du coronavirus dans le monde. Critiquez la Chine de ce magnifique cadeau serait plus judicieux, mais parfaitement stérile. Opposer l’économie au coronavirus n’a aucun sens, puisque les 2 sont interdépendants.
Vous avez peur des élections, sauf si le résultat vous convient : donc vous êtes un dictateur. Dans ce cas, supprimons les élections, ce sera plus simple. En démocratie, on accepte et on respecte le candidat ayant obtenu la majorité, qu’il plaise ou non : c’est le principe.
Menier a commenté :
9 octobre 2020 - 5 h 50 min
Ce qui veut dire, en fait, que 30% de voyageurs ne veulent pas prendre l’avion. Sage décision : les aéroports ont été et sont les principaux vecteurs du virus.
Pioneer300 a commenté :
9 octobre 2020 - 15 h 07 min
Vouloir se déplacer c est une chose ,le pouvoir en est une autre Se rassurer à travers des sondages évite de craindre le pire Hélas le pire est à venir et le transport aérien mondial va sombrer corps et ame dans les jours à venir avec la volonté des gouvernants Les écolos vont être contents Ils pourront voyager en calèches ,faire leur course avec un âne ,construire leur maison en paille et se chauffer au bois