L’administrateur du régulateur américain FAA a jugé satisfaisant le vol en Boeing 737 MAX 7 qu’il a piloté lui-même hier, tout en rappelant que d’autres écueils restent à franchir avant une nouvelle certification.
Comme promis la semaine dernière, l’ex-pilote désormais à la tête de la Federal Aviation Administration (FAA) Steve Dickson a pris les commandes le 30 septembre 2020 du 737 MAX 7 (N7201S), utilisé pour la campagne de recertification des monocouloirs remotorisés impliqués dans deux accidents ayant fait 346 victimes chez les compagnies aériennes Lion Air puis Ethiopian Airlines. Parti du Boeing Field près de Seattle, le vol a duré près de deux heures. A l’arrivée, Steve Dickson a déclaré lors d’une conférence de presse être « personnellement » satisfait : « J’aime ce que j’ai vu. Ce fut une semaine constructive. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas d’éléments à rapporter aux équipes de Boeing et de la FAA. J’ai quelques observations que je vais partager avec eux, et qui seront intégrées au processus à l’avenir ».
Le dirigeant a rappelé qu’il avait « promis que je piloterais le 737 MAX et que je ne signerais pas son retour tant que je ne serais pas à l’aise pour y mettre ma famille ». Avant le vol d’hier, il avait suivi « la même formation, à partir du week-end dernier et cette semaine, que le JOEB avait étudié à l’aéroport de Londres-Gatwick ces derniers jours. Cela a été suivi d’une session en simulateur 737, au cours de laquelle j’ai eu l’occasion de rencontrer une variété de problèmes qui représentaient les urgences pertinentes qui pourraient survenir ». La session en simulateur a été a peu près reproduite dans le vol de mercredi.
Steve Dickson a en outre fait écho aux sentiments de l’EASA européenne, déclarant que le MAX était dans « la dernière ligne droite » avant de reprendre le chemin des cieux, tout en refusant d’annoncer une date pour la certification. Parmi les derniers obstacles à franchir par le 737 MAX figure la formation des pilotes.
La FAA « s’alignera » sur d’autres régulateurs dont l’agence européenne, qui espérait la semaine dernière un feu vert en novembre et une remise en service d’ici la fin de l’année sur le Vieux Continent.
Today, FAA Administrator Steve Dickson piloted the @Boeing 737 MAX in Seattle. A virtual news conference will start at 11:30 AM PT/2:30 PM ET and will be live streamed across all FAA digital platforms. pic.twitter.com/bsBwkgtfez
— The FAA ✈️ (@FAANews) September 30, 2020
Laurent a commenté :
1 octobre 2020 - 9 h 15 min
à un moment, faut vous relire… certaines phrases ne sont pas françaises.
Checklist a commenté :
1 octobre 2020 - 19 h 41 min
Be’cello
“Puisqu’on en est là, on n’attend plus que Donald Trump aux commandes de l’appareil.
Je ne serais pas étonné que les semaines et mois à venir soient riches en communication de toutes part, pour nous expliquer que les équipes de Boeing et de la FAA ont fait un « great job ».
On n’en a pas fini avec l’autosatisfaction US.
Et je ne parle pas des services com’ des compagnies clientes, qui vont pouvoir faire chauffer leurs comptes twitter à coup de « l’avion le plus sûr du monde » ou encore « la sécurité est notre priorité absolue ».
Il va bien falloir rattraper 18 mois de silence forcé et/ou de contrition.
Et cela va marcher. Dans deux ans, tout cela aura été oublié, et quasiment tout le monde remontera dans un MAX, qui aura changé de nom entretemps.”…
Oui, et ?
C’est quoi ton problème tu penses qu’il n’est pas encore sûr ou bien est ce du sarcasme ?…
FL350 a commenté :
1 octobre 2020 - 9 h 25 min
“…tout en rappelant que d’autres écueils restent à franchir avant une nouvelle certification.”
Donc, ce n’est pas encore pour demain !
bullshit a commenté :
1 octobre 2020 - 9 h 32 min
Gros coup de com.
Obligés d’en arriver là pour être credibles…. ça fait pas pro les gars
Bencello a commenté :
1 octobre 2020 - 10 h 25 min
Puisqu’on en est là, on n’attend plus que Donald Trump aux commandes de l’appareil.
Je ne serais pas étonné que les semaines et mois à venir soient riches en communication de toutes part, pour nous expliquer que les équipes de Boeing et de la FAA ont fait un “great job”.
On n’en a pas fini avec l’autosatisfaction US.
Et je ne parle pas des services com’ des compagnies clientes, qui vont pouvoir faire chauffer leurs comptes twitter à coup de “l’avion le plus sûr du monde” ou encore “la sécurité est notre priorité absolue”.
Il va bien falloir rattraper 18 mois de silence forcé et/ou de contrition.
Et cela va marcher. Dans deux ans, tout cela aura été oublié, et quasiment tout le monde remontera dans un MAX, qui aura changé de nom entretemps.
bullshit a commenté :
1 octobre 2020 - 21 h 11 min
+10000
tout est dit
Laurent a commenté :
1 octobre 2020 - 13 h 48 min
de toute façon, c’est ça ou la faillite de Boeing… donc c’est vite vu. l’Europe aurait fait pareil si cela a
strider_on a commenté :
1 octobre 2020 - 15 h 20 min
tant qu’ils ne règleront pas le problème de centrage de l’appareil il restera bien trop dangereux. on devrait mettre tout les régulateurs en taule…
krobar88 a commenté :
1 octobre 2020 - 23 h 28 min
Centrage et tj 1 seule sonde AOA + 1 vérin de gouvernail de profondeur qui n’aime pas être malmené?
edrobal a commenté :
1 octobre 2020 - 21 h 41 min
Le problème de cette daube n’étant pas le vol mais le décollage et la gestion des pannes de sonde, la FAA n’a rien testé. Donc on va certifier un appareil dont la dangerosité est toujours la même. L’Europe va-t-elle suivre en gentil toutou ?
private equity a commenté :
1 octobre 2020 - 21 h 44 min
vol satisfaisant…
ça devrait suffire pour les passagers RYANAIR
Checklist a commenté :
2 octobre 2020 - 7 h 47 min
Bencello
“Puisqu’on en est là, on n’attend plus que Donald Trump aux commandes de l’appareil.
Je ne serais pas étonné que les semaines et mois à venir soient riches en communication de toutes part, pour nous expliquer que les équipes de Boeing et de la FAA ont fait un « great job ».
On n’en a pas fini avec l’autosatisfaction US.
Et je ne parle pas des services com’ des compagnies clientes, qui vont pouvoir faire chauffer leurs comptes twitter à coup de « l’avion le plus sûr du monde » ou encore « la sécurité est notre priorité absolue ».
Il va bien falloir rattraper 18 mois de silence forcé et/ou de contrition.
Et cela va marcher. Dans deux ans, tout cela aura été oublié, et quasiment tout le monde remontera dans un MAX, qui aura changé de nom entretemps.”
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En somme tu pense qu’il n’est pas sûre le 737MAX MCAS 2.0 ou bien est ce du sarcasme de circonstance ??
Merci
Tilo a commenté :
2 octobre 2020 - 9 h 22 min
Franchement vous pensez que les régulateurs vonts recertifié un avion qui n’a pas été modifié et amélioré ?Vous êtes peut-être plus intelligents et malins qu’eux? Vous avez testé l’avion vous?Toujours là a pleurnichers, même si boeing aurait construit un nouvel avion vous ne serait pas content vous ne voulez pas de concurrent a l’a320neo/a321neo tout simplement .
Greg6 a commenté :
2 octobre 2020 - 9 h 27 min
Pour le coup, j’ai du mal à imaginer que Boeing, la FAA, l’EASA, les organismes de certification Chinois ou d’autres pays, prennent le risque de remettre le max en service s’il est dangereux.
Ça fait du monde.
Surtout après les deux crashs, la grosse médiatisation, l’épisode du congrès etc…
Ils savent tous qu’ils sont scrutés à la loupe et qu’on ne leur pardonnera rien. Voire même, que certains pourraient aller en prison si un nouveau crash ayant les mêmes causes avait lieu.
Encore plus si les passagers étaient américains cette fois…ils ne plaisanteront pas.
Et à priori les compagnies us vont passer en premier… tant mieux !
Max1 a commenté :
2 octobre 2020 - 10 h 09 min
Greg6
– ceux qui évoluent dans l aérien , PNT , ING ETC savent qu un incidents ou plus est tjrs possible , MAX , ou autres machines !
– dans le cas du MAX , nous connaissons tous cette actualités .
– les organismes de certifications sont (associés) .
– ce 37 auea été scanné comme jamais .
– ce sont les opérateurs de MAX et DGCA qui seront sur le pont , pour y exercer une surveillance des OPS H 24 . car ce sera le point sensible , pas le 37.