Après avoir averti que plus de 700 pilotes pourraient perdre leur emploi, easyJet a conclu un accord avec le syndicat de pilotes Balpa qui ne semble pas impliquer de licenciements obligatoires.
La puissante low cost orange a vu ses réservations s’effondrer à la suite de la pandémie de coronavirus et de l’imposition ultérieure de restrictions de voyage. En mai, elle avertissait que des milliers d’employés seraient licenciés, dont 727 pilotes, alors qu’une grande partie de sa flotte est clouée au sol et qu’elle annule des centaines de vols chaque jour. Mais la British Airline Pilots ’Association (Balpa) affirme désormais qu’un« énorme sacrifice communautaire »a permis d’éviter les licenciements obligatoires. Le syndicat de pilotes est en effet parvenu à un accord avec la direction : 60 pilotes partiront volontairement et 1 500 travailleront à temps partiel.
BALPA a salué «l’approche positive» d’easyJet lors des négociations. « C’est une réalisation remarquable qui n’a été possible que grâce à trois groupes de personnes: les représentants de BALPA, la direction d’easyJet qui ont travaillé avec nous de manière constructive pendant ce processus, mais surtout les pilotes d’easyJet eux-mêmes, qui se sont portés volontaires en nombre record pour un travail à temps partiel et des licenciements volontaires pour aider à sauver les emplois de leurs collègues », résume Brian Strutton, Secrétaire général de BALPA.
Le capitaine Sean Casey, président de BALPA easyJet, précise avoir « été submergé par le recours au temps partiel ». « Chaque pilote qui s’est porté volontaire pour travailler moins l’a fait parce qu’il ou elle veut aider ses collègues à conserver leur emploi. C’est vraiment une démonstration de notre unité à easyJet. » « Je tiens à rendre hommage à nos collègues de la direction d’easyJet avec lesquels nous avons travaillé tout au long de ce processus. Nous avons eu des discussions difficiles, mais au final, nous sommes parvenus à un arrangement raisonnable et équitable à la lumière de la crise qui touche l’ensemble de l’aviation Nous avons maintenant obtenu une plate-forme solide pour la compagnie aérienne et les pilotes afin de profiter de la reprise que nous espérons tous voir l’année prochaine. »
Les négociations entre le syndicat des pilotes et la compagnie aérienne avaient commencé de manière houleuse, easyJet souhaitant à l’époque inclure le dossier de maladie de l’équipage dans la décision des licenciements.
CecildeMille a commenté :
27 septembre 2020 - 12 h 22 min
Je suis très admiratif des compagnies privées qui réussissent à sauver l’essentiel en l’absence de toute aide du contribuable. Certes, leur modèle économique repose sur un moins disant social mais elles créent des emplois et arrivent à en maintenir l’essentiel dans des circonstances catastrophiques pour l’aérien.
Dom a commenté :
27 septembre 2020 - 23 h 05 min
Apparemment easyJet ne fais pas parti des compagnies aériennes que vous admirez tant!!
https://www.fr24news.com/fr/a/2020/04/le-secretaire-aux-transports-a-promis-a-easyjet-de-ne-pas-prelever-de-taxes-vertes-affaires.html
Justin Fair a commenté :
28 septembre 2020 - 8 h 13 min
L’article :
“Les émissions de l’aviation ont atteint des niveaux record l’an dernier et ont augmenté de 26% au cours des cinq dernières années; le secteur est l’un des plus gros contributeurs aux gaz à effet de serre pour le réchauffement de la planète.”
???? Entre 2 et 4% selon les sources pour l’aérien ! Les transports gros contributeur oui… Mais l’aérien n’est qu’une part modeste de ces émissions de CO2…