Une subvention directe du gouvernement de près de 200 millions d’euros à Alitalia a été approuvée par la Commission européenne pour indemniser la compagnie aérienne des dommages causés par la pandémie de Covid-19.
Les régulateurs de la concurrence ont approuvé la subvention directe de 199,5 millions d’euros, qui concerne l’impact sur les activités d’Alitalia des mesures de confinement du au coronavirus et des restrictions de voyage entre le 1er mars et le 15 juin, en vertu du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Ce traité autorise l’octroi d’aides d’État pour indemniser des entreprises ou des secteurs spécifiques des dommages causés par des événements exceptionnels.
«Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, Alitalia a subi une réduction significative de ses services, entraînant des pertes d’exploitation élevées», indique la Commission dans un communiqué du 4 septembre.Les régulateurs ont conclu que la subvention Alitalia est conforme aux règles de l’UE en matière d’aides d’État car elle est «proportionnée» et «n’excède pas ce qui est nécessaire pour réparer les dommages».
Le gouvernement italien a indiqué en mars qu’il renationaliserait le porte-drapeau en difficulté dans le cadre d’un large ensemble de mesures d’urgence en réponse à la crise du coronavirus. Avec une flotte de plus de 95 avions, Alitalia a desservi en 2019 des centaines de destinations dans le monde entier, transportant environ 20 millions de passagers depuis son hub principal de Rome et d’autres aéroports italiens vers diverses destinations internationales.
Ryan a commenté :
7 septembre 2020 - 1 h 12 min
Alitalia Air France même combat, le combat des zombies .
Bencello a commenté :
7 septembre 2020 - 9 h 27 min
Renseignez-vous un peu sur les bénéfices passés des deux compagnies avant de balancer des propos dignes du comptoir du bar du coin (et encore)
Nico a commenté :
7 septembre 2020 - 4 h 12 min
Le neuneu d’O Leary va ramener sa fraise dans pas longtemps…
FL350 a commenté :
8 septembre 2020 - 16 h 07 min
Le gouvernement italien ne pouvait pas abandonner sa compagnie nationale.
La plupart des autres Etats le fait déjà, sans provoquer des cris d’orfraies.