La compagnie aérienne low cost easyJet a ajouté une alternative aux choix proposés à quelque 727 pilotes britanniques menacés par le licenciement, en raison de la pandémie de Covid-19 : un contrat saisonnier de six mois, sans revenu le reste du temps.
La spécialiste britannique du vol pas cher, qui vient de confirmer la fermeture de ses bases dans les aéroports de Londres-Stansted, Southend et Newcastle, est toujours en négociation avec le syndicat de pilotes BALPA au sujet d’un sureffectif qui pourrait concerner jusqu’à 727 pilotes dans le pays. Les propositions concernent par exemple, des alternances deux semaine on/deux semaine off ou 3/1, des congés sans solde de 6 à 18 mois, et un contrat saisonnier qui verrait le pilote travailler normalement pendant six mois, puis plus du tout les six mois suivants – sans revenu.
Un porte-parole d’easyJet a déclaré au Sunday Telegraph : « dans le cadre des discussions en cours avec BALPA, les pilotes britanniques se sont vus proposer une gamme d’options de contrats alternatifs afin de réduire le nombre de licenciements obligatoires et de pertes d’emploi dans l’ensemble. Parmi les options qui peuvent être choisies figurent le licenciement volontaire, le travail à temps partiel et les contrats saisonniers ainsi que les congés sans solde prolongés et les transferts de base ». Les pilotes ont été invités à « soumettre leurs préférences dans les prochains jours. Ces options ont été convenues avec BALPA », a-t-il ajouté.
EasyJet affichait au premier semestre une perte de 353 millions de livres, puis au troisième trimestre (à fin juin 2020) des revenus de 7 millions de livres contre 1761 à la même période l’année dernière. Son trafic passager a dégringolé sur la période de 26,38 millions à 117.000 passagers, sur un nombre de vols réduit de 165.656 à 709.
FL350 a commenté :
24 août 2020 - 12 h 28 min
C’est anecdotique, mais la photo représente des PNC, et non des PNT.
GG92 a commenté :
24 août 2020 - 14 h 16 min
Le % de filles est inhabituel par rapport à ce que l’on voit généralement dans la profession mais ce sont bien de futurs PNT, et non des PNC….
Lenordic a commenté :
24 août 2020 - 17 h 29 min
Ne pas se fier aux barrettes. Il s’agit de cadets en formation à Oxford
Bibi92 a commenté :
24 août 2020 - 17 h 36 min
Oui car ça fait bien d’avoir des filles. Easyjet sort le tapis rouge à toutes les femmes souhaitant intégrer le cockpit et de manière totalement discriminatoire envers des hommes. Toutes les barrières sautent pour les filles et les entretiens sont grandement facilités par rapport aux hommes. Elles mêmes le reconnaissent.
Des candidats parfaitement embauchables aux profils intéressants se voient recalés car ils ont un pénis. Incroyable mais vrai.
Justin Fair a commenté :
24 août 2020 - 18 h 20 min
Houla Bibi92, vous n’allez pas vous faire des copines !
A une époque, lors de la sélection dans une grande compagnie française, 3 à 4 sur 5 des jeunes candidats masculins étaient recalés. La proportion était inverse pour les filles. Parce qu’elles étaient meilleures me direz-vous… Ce que ne constataient pas les instructeurs lors de la formation… Loin de là !
Bencello a commenté :
25 août 2020 - 10 h 54 min
Manifestement, Mr Bellew et le système ryanair se met en place tranquillement chez Easyjet.
Quid de crewlink et autre “placement” de main d’oeuvre ?
CecildeMille a commenté :
25 août 2020 - 11 h 56 min
En l’absence de subvention d’état, les compagnies assurent leur survie (c’est de ça dont il est question) comme elles peuvent. Quand les jours meilleurs reviendront (mais ça va prendre du temps) les personnels pourront réclamer de meilleures conditions sous la menace de trouver mieux ailleurs.