Des signes d’usure sur certains moteurs Rolls Royce Trent équipant les Airbus A350-900 ont été détectés, une inspection des moteurs installés étant en cours. Le motoriste minimise l’importance de ce nouveau problème.
A peine remis des problèmes des Trent 1000 du Boeing 787, qui lui ont coûté plusieurs milliards d’euros, le motoriste britannique a révélé le 10 aout 2020 un nouvel os, cette fois sur les réacteurs du concurrent Airbus A350 : des signes d’usure dans le compresseur de pression intermédiaire (IPC) de certains Trent XWB-84 ont été détectés lors d’inspections dans le cadre des visites programmées environ cinq ans après l’entrée en service. Selon le communiqué de Rolls Royce, le problème ne concerne qu’un « petit nombre de moteurs en service depuis quatre à cinq ans, et qui approchent de leur première révision. Aucun de ces moteurs n’a connu de fonctionnement anormal en vol, mais nous inspectons tous les autres moteurs Trent XWB-84 d’une durée de vie similaire par mesure de précaution ».
Actuellement, un peu plus de 100 Trent XWB-84 sont en service depuis quatre à cinq ans, précise RR qui dit avoir inspecté « la majorité d’entre eux » et avoir trouvé des signes d’usure « en moyenne sur seulement 1 ou 2 lames IPC, dans une minorité de ceux inspectés » (21 moteurs concernés selon certaines sources). Le motoriste a également « par précaution » échantillonné un certain nombre de Trent XWB-84 « plus jeunes », dans lesquels « aucune usure inattendue » n’a été découverte.
Rolls Royce ne prévoit pas que ce problème « crée une perturbation importante ou un coût annuel tangible » pour les compagnies aériennes opérant l’A350-900, compte tenu de l’ampleur limitée des travaux supplémentaires nécessaires lors des visites de routines, et de la disponibilité des pièces de rechange et des moteurs de rechange. « Nous fournissons cette mise à jour pour répondre à toute spéculation potentielle qui pourrait résulter d’une consigne de navigabilité (CN) qui doit être émise par notre organisme de réglementation, l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne (EASA). Les CN sont un instrument couramment utilisé par les organismes de réglementation de l’aviation pour assurer le respect des procédures d’inspection et de maintenance nécessaires », souligne son communiqué.
Selon Chris Cholerton, président de Rolls Royce – Civil Aerospace, le Trent XWB-84 « a connu la mise en service la plus en douceur de tous les moteurs de gros porteurs que nous ayons développés ». Il s’agit du gros moteur d’avion civil en service « le plus efficace au monde, avec une fiabilité inégalée sous l’aile » a-t-il ajouté. Les moteurs en cours de révision « ont parcouru l’équivalent de 350 fois le tour du monde, sans entretien imprévu. Il est rassurant de voir que notre régime d’inspection proactive nous a permis d’identifier et résoudre rapidement ce problème et de minimiser tout impact potentiel sur nos clients ».
Rire a commenté :
12 août 2020 - 11 h 48 min
Les mêmes qui affirmait que le problème Rolls-Royce pour les 787 était de la faute à Boeing pas du motoriste vont dire la même chose pour ce problème avec le Trent XWB ?
Pioneer300 a commenté :
12 août 2020 - 16 h 45 min
Quand je pense que Rolls Royce se projette dans un projet supersonique Il me semble qu’ il serait plus judicieux de régler ala fois les problèmes sur les 787 et maintenant sur les A350
Pour mettre la clef sous la porte ils ne s’y prendraient pas autrement car les compagnies ne vont pas éternellement payer les pots cassés sans dédommagement
bencello a commenté :
13 août 2020 - 0 h 01 min
On se demande bien comment RR va pouvoir se sortir de la crise actuelle.
Le motoriste a déjà cumulé dans les années précédentes nombres de déboires qui lui ont couté des milliards et des licenciements en nombre. Et son positionnement exclusivement centré sur les gros moteur, utilisé par les LC, bien plus touchés proportionnellement, contrairement aux autres concurrents, en fait incontestablement le plus faible des 4.
Tilo a commenté :
13 août 2020 - 16 h 27 min
Beaucoup ici critiqués boeing en disant que les problèmes moteurs du 787 (surchauffe du moteur et pales qui s’uses) étaient plus de leurs que de rolce Royce parce que soit disant sur les a350 les moteurs rolce Royce ne rencontre aucun problème, c’est toujours comme ça boeing est le méchant diable et Airbus le gentil ange, que se soit le 787 ou l’a350 les problèmes rencontrés viennent uniquement de rolce Royce.
Le toulousain a commenté :
13 août 2020 - 17 h 16 min
Les avionneurs demandent des performances
Le motoriste lui dit oui ou non…
Donc c est surtout eux en cause
La version 350 semble plus aboutie que la 787 pourquoi?
Temps de mise au point ou D Ingenierie Plus long?
Moteur moins poussé dans les limites pour fournir les perfs?
Implémentation de techno issus des déboires du 787 dans la version 350?
Mais oui faute a RR dans tout les cas
Délire a commenté :
13 août 2020 - 17 h 51 min
J’adore donc c’est pas de la faute à Airbus mais à Rolls-Royce mais pour Boeing c’est uniquement de leurs faute ?
Le toulousain a commenté :
13 août 2020 - 21 h 10 min
En quoi le trent 1000 etait un soucis de boeing?
Un soucis pour boeing Oui
Au meme titre que le PW des neo
Ca finit toujours par retomber sur le constructeur meme si pas sa faute…
GVA1112 a commenté :
14 août 2020 - 8 h 53 min
Oui, cela retombe sur le constructeur, au niveau de son image de marque et de ces avions immobilisés.
Nous savons tous faire la différences entre avionneur et motoriste, pas le voyageurs Alpha !!
lahouari a commenté :
12 septembre 2020 - 19 h 27 min
Bonjour
J’ai un projet pour une autre maquette d’avion Je souhaite fabriquer le type de pièces détachées Réacteur, de plus petite taille en fonction de la forme de l’appareil
Salutations.