La compagnie aérienne Emirates Airlines va de nouveau déployer un Airbus A380 entre Dubaï et Toronto, sixième ville depuis le début de l’été à retrouver le superjumbo qui avait été cloué au sol par la pandémie de Covid-19.
Après Paris-CDG, Londres, Amsterdam, Le Caire et Guangzhou (à compter de ce 8 aout 2020), au tour de l’aéroport Toronto-Pearson : la compagnie des Emirats Arabes Unis y déploiera de nouveau un Airbus A380 à partir du 16 aout, sur cinq rotations hebdomadaires. Tous les jours sauf mardi et jeudi, les départs de Dubaï sont programmés à 9h10 pour arriver à 15h05, les vols retour quittant le Canada à 21h45 pour se poser le lendemain à 18h30.
Emirates Airlines ne précise pas quelle configuration d’A380 sera utilisée sur cette ligne, a priori ceux aménagés en trois classes. Elle a fêté en octobre dernier ses douze ans de présence dans le pays où elle ne dessert aucun autre aéroport, mais dispose d’un accord de partage de codes avec WestJet depuis 2011.
« L’emblématique » A380 d’Emirates « reste un favori parmi les voyageurs pour ses cabines spacieuses et confortables. La compagnie aérienne continuera d’étendre progressivement son déploiement en fonction de la demande du marché et des approbations opérationnelles », souligne-t-elle dans un communiqué.
Avec « la sécurité comme priorité », Emirates étend progressivement ses services passagers à 70 villes en août, revenant à plus de 50% de son réseau de destination pré-pandémique. Les passagers voyageant entre les Amériques, l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie-Pacifique peuvent profiter de « liaisons sûres et pratiques » via Dubaï.
Les clients du réseau d’Emirates peuvent faire escale ou se rendre à Dubaï alors que la ville a rouvert ses portes aux voyageurs d’affaires et de loisirs internationaux. Les tests PCR sont obligatoires pour tous les passagers entrants et en transit arrivant à Dubaï (et aux Émirats arabes unis), y compris les citoyens, résidents et touristes des Émirats arabes unis, quel que soit le pays d’où ils viennent.
T-LFSP1 a commenté :
8 août 2020 - 10 h 59 min
Bjr – Je désespérais de ne plus voir de A380 sur l’écran de flightradar24. Au risque de me répéter, quel gâchis de savoir que ce magnifique appareil disparaîtra du ciel d’ici quelques années. Et mon plus gros regret est de ne pas être monté dedans une seule fois. Son “cousin” de Boeing tire aussi sa révérence. Quand je pense qu’à plus de 60 piges, je suis encore excité comme un gosse en en voyant un atterrir ou décoller… Les quadri-réacteurs sont morts, vivent les bi-réacteurs même s’ils ont moins de gueule, plus difficile à différencier dans le ciel avec les jumelles qui vont bien. Place à l’écologie en espérant que les deux grands constructeurs vont se battre sur ce terrain. Je ne verrai sans doute jamais des avions électriques si tant est que ça existe un jour, nos petits enfants les verront peut-être.
VOYAGISTE a commenté :
8 août 2020 - 13 h 43 min
Bonjour,
Si la santé et vos finances vous le permettent je vous conseille de programmer un voyage à bord de celui d’Emirates qui est très confortable.
J’appréhendais un Tokyo Dubai (environ 12H) de retour de Nouméa et ce vol était juste parfait et ce meme en classe eco.
T-LFSP1 a commenté :
8 août 2020 - 20 h 13 min
Bjr – Oui, je pense que les appareils d’Emirates vont encore voler un moment et qui sait, peut-être aurai-je l’occasion d’en prendre un. J’avais regardé il y a quelques années un GENEVE/SYDNEY via Dubaï,ça ne coûtait pas une fortune, Genève/Dubaï était en B777 si ma mémoire est bonne puis en A380. Il me semble même que le vol était assuré par la Qantas entre Dubaï et Sydney mais je n’en suis pas sûr. A défaut, je monterai dedans au sol quand il sera exposé dans je ne sais quel musée sans doute à Toulouse. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de monter à bord du Concorde qui se visite là-bas, j’en suis resté sur une note un peu mitigée. J’ai trouvé qu’il n’y avait pas énormément de place à l’intérieur. Ceci dit, voler au-dessus de l’Atlantique à 2.000 km/h en buvant un Champagne millésimé, ça devait avoir son charge hors de mes moyens… Cordialement.
Xian50 a commenté :
9 août 2020 - 8 h 08 min
Bonjour,,à propos du Concorde, il est vrai que c est beaucoup moins large que les autres avions,mais la “sensation” de voler à +2000k/h est inexistante,le cadran seulement nous fait découvrir la vitesse de l avion,,et surtout quand,par le hublot,on voit un 747 “trainait” au-dessous,là, on réalise qu’on vole haut et vite,,c est un immense souvenir,JFK CDG,,c’était un Grand VOL qui marque ma vie,,
Pour le 380,,c un très bel avion,surtout pour son silence,,le bruit est presque inaudible,ce sont vraiment de beaux avions ces 2 là,,,cordialement..
T-LFSP1 a commenté :
9 août 2020 - 13 h 12 min
Bjr – Quelle chance vous avez d’avoir pu voyager dans les deux appareils. La déception pour moi est d’avoir vu le Concorde terminer sa vie dans un musée. Au début des années 70, il y avait un couloir aérien emprunté par le Concorde et qui passait au-dessus de chez moi. L’appareil passait en général aux alentours de midi le mercredi je ne sais pas d’où il venait, peut-être d’Afrique du Sud mais pas sûr. J’observais le bel oiseau avec des jumelles. En 1975, j’ai eu l’occasion d’aller à CDG où il y avait deux appareils en plein ravitaillement. C’est vrai qu’ils semblaient petits à côté des B747. Je pense que vous avez déjà vu le reportage montrant un Concorde faire l’AR New-York Paris et le faire plus rapidement qu’un 747 ne faisant que le trajet “aller”. Je tairai mon opinion sur le Yankees qui ont flingué le Concorde comme chacun sait. Et pour ce qui concerne le A380, tous les commentaires vont dans le même sens à savoir un superbe appareil silencieux. Cordialement.