Le transporteur islandais en difficulté Icelandair négocie actuellement la restructuration financière du groupe avec ses parties prenantes, principalement afin de pouvoir offrir de nouvelles actions et lever plus de fonds pour l’aider à traverser la crise due au Covid-19.
La compagnie aérienne affirme que les négociations en sont aux dernières étapes et que des accords entièrement documentés ont été conclus avec la majorité des créanciers. Les négociations avec les créanciers restants sont à un stade avancé et les accords définitifs devraient être entièrement documentés la semaine prochaine.
Les accords seront conditionnés à la finalisation de l’offre d’actions à venir et à l’obtention par la compagnie aérienne d’une facilité de crédit garantie par le gouvernement. Les négociations avec les créanciers se sont concentrées sur la restructuration des sorties de trésorerie pour correspondre aux entrées de trésorerie futures prévues. Les concessions des créanciers seront essentielles pour assurer la flexibilité de la compagnie lorsque les marchés recommenceront à s’ouvrir.
Récemment annoncé, Icelandair vient de conclure des conventions collectives à long terme avec les syndicats des pilotes, des équipages de cabine et de la maintenance des avions, ce qui réduit les coûts pour l’entreprise et ajoute un peu de flexibilité pour l’avenir.
Les négociations avec Boeing concernant une indemnisation supplémentaire pour la perte d’Icelandair due au clouage au sol du Boeing 737 MAX (au nombre de 5 dans sa flotte) et celles sur les livraisons futures sont à un stade avancé. Icelandair s’attend ainsi à recevoir une compensation supplémentaire relative à son immobilisation forcée et des modifications seront apportées au calendrier de livraison des futures commandes de Boeing 737 MAX. On s’attend donc à ce que la compagnie aérienne retarde davantage la livraison des 11 MAX restants.
anna stazzi a commenté :
3 août 2020 - 15 h 48 min
Les finances, ça passe ou ça casse.
En l’occurrence, il y a un os. L’Islande nous a habitués à des exercices financiers périlleux, et Icelandair est bien prise dans une nasse dont elle parvient si mal à sortir, que pour calmer le marché (financier, pas celui des pax..) des ‘précisions’ s’imposent.
C’est comme si c’était fait..