La compagnie aérienne Emirates Airlines reprend ses vols entre Dubaï et Addis-Abeba en Ethiopie, Guangzhou en Chine, Oslo en Norvège et Téhéran en Iran, pour un total de 62 destinations desservies d’ici la fin du mois prochain. Mais la reprise de ses vols vers Santiago du Chili ne serait plus d’actualité, tous les employés locaux ayant été licenciés en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19.
La compagnie des Emirats Arabes Unis, basée à l’aéroport de Dubaï, vient de relancer sa liaison vers l’aéroport de Téhéran-Imam Khomeiny, et ajoutera à son réseau Guangzhou-Baiyun mercredi, puis Addis Abeba-Bole le 1er aout et Oslo-Gardemoen le 4 aout. Tous les nouveaux vols sont opérés en Boeing 777-300ER et peuvent être réservés en ligne ou en agence de voyage.
Après les reprises des vols vers Los Angeles hier ou vers Dar es Salaam, Prague et Sao Paulo en début de mois prochain, Emirates Airlines élargit « son panel de destinations pour ses passagers » au Moyen-Orient, en Asie-Pacifique, en Afrique et en Europe. En août, le réseau de la compagnie aérienne comptera 62 destinations, offrant « aux clients du monde entier des correspondances facilitées vers et via Dubaï ».
En revanche selon le site Torre El Dorado, Emirates Airlines se serait séparé de tous ses employés dans la capitale chilienne ; les GDS indiquaient le mois dernier un retour possible début septembre, avec trois vols par semaine en Boeing 773-300ER vers l’aéroport de Santiago du Chili-Arturo Merino Benitez, toujours via Rio de Janeiro-Galeao, mais ces vols lancés en 2018 (initialement via Sao Paulo) ont disparu des systèmes de réservation.
Le portail Aero-Naves publie une note dans laquelle Emirates explique que Santiago du Chili « est l’une des nombreuses villes où les opérations d’Emirates restent suspendues en raison de restrictions de voyage ou de vol liées à la pandémie de Covid-19. Emirates reste attachée au Chili et nous espérons redémarrer nos opérations à Santiago quand elles seront commercialement et opérationnellement viables ».
Avec la réouverture progressive des frontières au cours de l’été, Emirates rappelle qu’elle a révisé ses politiques de réservation afin d’offrir à ses clients plus de souplesse et de confiance dans la planification de leur voyage. Les clients dont les projets de voyage sont perturbés par des restrictions de vol ou de voyage liées au COVID-19 peuvent simplement conserver leur billet, qui sera valable pendant 24 mois, et le réserver à nouveau pour un vol ultérieur. Ils peuvent en outre demander des bons de voyage à valoir sur leurs futurs achats chez Emirates, ou demander un remboursement via un formulaire en ligne sur le site de la compagnie ou par l’intermédiaire de leur agence de voyage.
Concernant la santé et la sécurité, Emirates a mis en place un éventail complet de mesures à chaque étape du voyage afin d’assurer la sécurité de ses clients et de ses employés au sol comme en vol, comprenant notamment la distribution gratuite de kits d’hygiène contenant des masques, des gants, du désinfectant pour les mains et des lingettes antibactériennes à tous les clients.
Restrictions de voyage : il est rappelé aux clients que les restrictions de voyage restent en vigueur et que les voyageurs ne seront acceptés sur les vols que s’ils respectent les conditions d’éligibilité et les critères d’entrée de leur pays de destination.
Shôgun a commenté :
20 juillet 2020 - 13 h 59 min
Il faut dire, qui serait assez fou pour aller à Santiago du Chili en ce moment ?
C’est devenu le principal foyer mondial de l’épidémie de Covid-19… Bravo au gouvernement de Sebastián Piñera pour la performance !
Nat a commenté :
20 juillet 2020 - 15 h 23 min
C edt sûr, il dois vous lire et va tout aussi sûrement vous répondre.
Shôgun a commenté :
20 juillet 2020 - 20 h 05 min
Vous avez compris que je m’adressais directement à Piñera ? Vous avez du mal avec les tournures de style…
Ce vieux réac n’a point besoin de moi pour savoir qu’il a été nul dans cette affaire, comme sur l’ensemble de sa politique depuis le début de son mandat, d’ailleurs.
Le peuple chilien s’est déjà chargé de le lui signifier dans la rue, et ses amis sondeurs les plus complaisants ne sont plus en mesure d’entretenir ses éventuelles illusions.