La compagnie aérienne Air France ne compte par revenir à l’aéroport de Paris-Orly avant la rentrée, hormis quelques routes en particulier vers la Corse, La Navette restant donc pour l’instant suspendue jusqu’en septembre. Une intersyndicale réclame sa participation aux négociations sur l’avenir du réseau domestique et de HOP.
Le directeur général de la filiale régionale d’Air France l’a confirmé dans un courrier interne publié le 16 juin 2020 par La Tribune : selon Pierre-Olivier Bandet, « il n’y a pas de reprise envisagée pour HOP sur Orly sur cette période ». Le programme de vols intérieurs en juillet et aout d’Air France, précisait déjà que seuls des vols vers la Corse seraient opérés au départ d’Orly, le programme des lignes exploitées en Délégation de Service Public entre Paris et Aurillac, Brive, Castres et Lourdes, et entre Strasbourg et Amsterdam devant être « actualisé ultérieurement ». La compagnie nationale a confirmé au quotidien économique que son retour dans le deuxième aéroport parisien, qui rouvrira ses portes le 26 juin, était envisagé « fin aout-début septembre ».
La Navette est la première « victime » de cette décision, les multiples vols quotidiens entre Orly et Bordeaux, Marseille, Montpellier, Nice, Toulouse destinés aux voyageurs d’affaires étant remplacés cet été par des rotations depuis CDG. A terme selon le projet du plan Vesta de restructuration du réseau domestique, l’offre professionnelle sera la seule activité d’air France à Orly (hors DSP a priori), la filiale low cost Transavia France devant y récupérer les créneaux de HOP.
Le DG de HOP a souligné dans ce même courrier interne que les coefficients d’occupation de la filiale régionale sont « encourageants », une semaine après la reprise des vols suspendus pour cause de pandémie de Covid-19. Les plus de 2500 passagers enregistrés depuis sur une cinquantaine de vols ont conduit à des taux « de 52%, et même de 75% sur le réseau lyonnais ». HOP a même récupéré « trois rotations prévues initialement sur Air France dont les remplissages étaient plus adaptés aux avions régionaux ».
HOP devrait opérer selon la Tribune 25% des vols initialement prévus en juillet, puis monter à 35% en août. Air France a prévu au total environ 35% de ses capacités en juillet et 40% en aout. Pendant ces deux mois, elle compte desservir près de 150 destinations, avec 20% de la capacité habituellement déployée sur la période – les routes hors-Europe restant dépendantes des réouvertures de frontières (à partir du 1er juillet).
Interesting facts in our latest report https://t.co/sSmD7kv5kT: 15/06/20 had 7,930 flights- the busiest since mid-March. Increases in movements @Lufthansa +45.2% @airfrance +36.9% @SunExpress +200% @NetJets +163.2% @Transport_EU @IATA @A4Europe @CANSOEurope @ACI_EUROPE @eraaorg pic.twitter.com/QYfj2UsP91
— Eamonn Brennan (@BrennanEN23) June 16, 2020
Mais ce plan Vesta, dévoilé par le SNPL AF-TO, ne laisse pas indifférents les autres syndicats : FO, la CGT, le SNPNC, la CFTC, le SNGAF, Alter et Sud Aérien ont demandé selon Le Figaro que cessent « dès maintenant » ces négociations « entamées avec les seules organisations syndicales de pilotes ». Ils réclament dans un tract l’ouverture de discussions « sur les objectifs généraux devant présider à l’avenir d’Air France ». Faute de quoi cette intersyndicale utilisera « tous les moyens nécessaires » – sans plus de précision.
Plus généralement, l’intersyndicale dit craindre à propos de la restructuration du réseau domestique d’Air France que « les seuls paramètres pris en compte soient financiers, sans tenir compte de la réalité du travail et sans aucune innovation ». Les aides publiques allouées à Air France « ne doivent pas servir de prétexte opportuniste à des suppressions d’emplois, tant chez le personnel sol, les hôtesses et stewards que les pilotes, à travers, entre autres, un transfert d’activité socialement moins-disant d’Air France vers Transavia », estiment les syndicats.
Ce coup ci... a commenté :
17 juin 2020 - 8 h 47 min
On dirait que c’est parti: on rentre dans le dur!
l’été d’AF aurait être chaud , surtout à Orly: dans ces conditions ne rien prévoir comme activité sur cette plateforme permet à priori d’éviter les ” mouvements d’humeur” bloquant les trafic…faute de trafic programmé, et donc d’avoir à gérer les clients dans ces circonstances.
Se souvenir que les personnels travaillant ” en piste” à Orly ont des badges ne leur permettant pas l’accès aux pistes de CDG…
La faiblesse de la demande cote clientèle sur Orly est sans doute en partie vraie, mais ne justifie pas en soi l’absence totale d’offre sur Orly jusqu’en septembre, des allègements de service ( en fréquences et/ou n’en taille d’appareils utilisés notamment) auraient pu/du suffire …Il y a d’autres raisons là-dessous!
mastercar2a a commenté :
17 juin 2020 - 9 h 03 min
La demande est suffisamment faible pour n’avoir que 9 vols quotidiens entre Paris (uniquement CDG) et Toulouse au lieu de 6 en temps normal à CDG et une petite vingtaine à Orly l’été.
loracle a commenté :
17 juin 2020 - 9 h 21 min
Comme certains l’évoquaient depuis un certain temps, la réorganisation d’Air France est en route.
Vu la crise du secteur aérien, qui est à un niveau jamais atteint à ce jour, les mesures doivent être radicales, rapides.
Ces réformes se feront dans le sang et la douleur. Il n’y a malheureusement pas d’autres solutons.
Le Groupe Air France, va s’organiser probablement de la sorte :
Orly
–> La Navette (Diminution des fréquences au profit de CDG)
–> Transavia
–> Ligne LC (Antilles, NYC)
CDG
–> Augmentation des fréquences sur les lignes la navettes
–> Apparition de lignes Antilles
Lyon
–> Transavia
–> Hop
A cours terme :
-> la filliale HOP disparaîtra, une partie du personnel navigant sera intégré à Air France, une autre partie du personnel navigant sera intégré à Transavia, et malheureusement, la plupart des personnels sols et administratifs feront parti du PDV et de la RCC.
-> Une partie des personnels navigants basés à Orly intégreront Transavia
Si on reste dans les ratios des autres compagnies européennes, il faut s’attendre à un plan de départ, quelques soient sa matérialisation (Retraite, PDV, RCC, démission, licenciement) d’au moins 20% des effectifs dans son ensemble.
Seule la maintenance devrait échapper à réduction d’effectif.
Tous les personnels sont sur un siège ejectacle… Car moins d’avion, nécessitent moins de PNT, moins de PNC, moins de PS, et moins d’administratif…
–>
PIERRE a commenté :
17 juin 2020 - 14 h 52 min
Votre logique est mauvaise.
Avoir des lignes Antilles à CDG et à ORY n’a aucun sens. C’est soit l’un soit l’autre.
Le bon sens est un transfert des LC à CDG.
Et une disparition d’AF d’Orly.
JVS a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 45 min
Votre point de vue est hélas une réalité. AF va développer davantage Transavia, une copie de ce qu a réalisé Iberia avec Vueling, mais avec un retard conséquent grâce entre autre aux syndicats. Cette pandémie est une aubaine pour la direction d’AF.
Je plains les milliers de personnes touchées dans ce secteur, je ne plains pas les agents AF qui partiront comme de coutume avec un bon pactole, les PDV sont toujours aussi attrayants …..
Selon le planning prévu: a commenté :
17 juin 2020 - 10 h 40 min
En juin , négociation avec le SNPL avec accord – si accord il y a- attendu vers la fin du mois: les autres syndicats des autres corporations qui être touchée s’énervent déjà de n’être pas à ce stade consultés…
En juillet: annonce public du plan prévu de réorganisation: confirmation donc du désengagement attendu de HOP d’une grosse partie de son réseau ( et calendrier associé, puisque tout cel doit se faire avant fin 2021), et en particulier de Orly–> conséquences quantifiées sur les “emplois perdus” ( oui: on insistera à ce stade sur ” emplois perdus” et non pas “licenciements”…)—> poussée de fièvre syndicale-sol à Orly à prévoir, anticiper pour ce mois-là ( d’où peut-être la non-reprise de l’activité AF sur cette plateforme!)
Mais il faut aussi peser les mots à leur juste valeur: “Pas de retour AF à Orly” avant septembre: en septembre, selon ce plan, seul les services La Navette devraient reprendre, mais rien ne dit que dès aout, à défaut de AF, on n’ait pas sur plusieurs radiales du Transavia ( Montpellier, Perpignan, Toulon, Biarritz, Brest: la période d’été se perte bien à une commercialisation point-à-point orientée tourisme…et ces liaisons pourraient tout simplement continuer comme telles dès la rentrée, bien qu’avec une autre fréquence…Et le mois d’aout pourrait aussi être propice à la mise en place opérationnelle des vols Régions-CDG effectués par HOP pour alimenter le hub ( créneaux, horaires,anticipations des besoins matériels et humains pour ce surplus d’activité à CDG–> transferts des personnels de Orly à CDG)
kyle a commenté :
18 juin 2020 - 8 h 18 min
Les syndicats sont plus en situation défensive, à savoir éviter la casse sociale (= licenciements) qu’à bloquer un trafic inexistant.
Pour Orly, Transavia peut aussi répondre à l’offre affaires sur des vols Paris Province.
A voir si la compagnie basera des avions en escale (Brest Pau Biarritz Toulon…)
Il y a quelques années (avant le TGV Bretagne) Easyjet avait lancé 2 AR quotidiens CDG Brest avec des avions basés à Paris. Mais les horaires étaient peu attractifs pour la clientèle bretonne et la ligne avait fermée.
Je suis toujours surpris par l’argument “les antillais veulent Orly”. Déjà ce n’est pas comme si ils voyageaient tous les jours/semaines/mois mais au mieux quelques fois par an.
Outre qu’à Orly ils auront toujours Corsair et Air Caraïbes, Air France sera toujours la seule compagnie a proposer du pre/post acheminement province Paris. Et le hub permettra d’attirer une clientèle touristique européenne qui fait défaut aux DOM TOM.
alainl a commenté :
17 juin 2020 - 10 h 05 min
Et voila comment laisser la place à EASY JET qui volera avec des avions pleins
maillekeukeul a commenté :
17 juin 2020 - 10 h 19 min
Si on se fie au chiffres d’EZY, pas avant 2023…
Théoriquement, peut-être a commenté :
17 juin 2020 - 10 h 49 min
En pratique, on attendra de voir ce que Easy proposera ou pas, et éventuellement de connaitre les résultats obtenus en terme de remplissage, qui seront connus après la saison…
De toute façon, si B Smith veut jouer fort et vite, il est obligé dans l’immédiat de se concentrer sur autre chose que la pure bataille contre Easy sur les lignes intérieures: ce qui de fait libère un certain espace pendant un certain temps pour cette compagnie. Et au fond, la période pour faire cela lui est plutôt propice à B Smith, puisque ce sera toujours moins douloureux pour AF de le faire maintenant plutôt qu’en période de vaches grasses. A l’inverse, cette période de difficultés signifie aussi que dans cet espace momentanément dégagé, Easy n’aura probablement pas la possibilité de retirer à son profit autant de marrons du feux qu’espéré…même si elle en conservera sans doute quelques uns…
Lucien a commenté :
17 juin 2020 - 16 h 07 min
Le plus grand défi pour BS n’est pas tant EZY, mais sera sans doute les syndicats, quand on lit:
« Faute de quoi cette intersyndicale utilisera « tous les moyens nécessaires » – sans plus de précision. »
Ça laisse craindre quelques appels à des mouvements sociaux.
mastercar2a a commenté :
17 juin 2020 - 11 h 56 min
Au départ de CDG peut-être, par contre au départ d’Orly, aucune chance, vu que les créneaux “libérés” à terme par AF seront transférés à Transavia, donc cela restera dans le groupe
flydreamer a commenté :
17 juin 2020 - 10 h 28 min
– de vols , – de navettes = + de télétravail , + de visioconférences .
A coup sûr , certaines sociétés et entreprises vont se réadapter . Déjà , depuis quelques années , on croise de moins en moins d’hommes d’affaires , de maîtres de conférence qui prennent l’avion pour se rendre à des réunions et des séminaires (budgets réduits , développement et performance des moyens de communication par internet… ) . Avec cette pandémie et ses conséquences , c’est une contrainte supplémentaire et restrictive pour des déplacements de longue distance.
ORY offre une proximité correcte pour se rendre à Paris ; l’environnement de CDG demeure peu enviable et congestionné. Alors , s’il faut désormais passer une nuitée en plus parce que l’offre réduite de vols ne permet plus d’assister à une réunion et faire votre aller retour dans la même journée faute de temps suffisant , il y a aura de nombreux intervenants/participants qui s’excuseront d’être absent .
On en reparlera des coefficients d’occupation et de la nouvelle tarification à venir chez AF…
Sauf que a commenté :
17 juin 2020 - 12 h 44 min
C’est Orly qui est relié en RER B ou Roissy ?
A entendre les gens Orly est dans Paris et Roissy à l’autre bout du monde
flydreamer a commenté :
17 juin 2020 - 13 h 35 min
@ SAUF QUE : vous avez tout à fait raison : CDG ce n’est pas non plus l’aéroport de “Paris Beauvais” en terme d’éloignement.
Il restera à Air France de convaincre sur le bien fondé de son redéploiement et son offre à venir.
En aparté, voir Joon être dissoute m’a enchanté ; si HOP disparaît je dirais quel gâchis. Et pour qui de Orly ou Roissy, il y aura certainement cette ambivalence pour les options à venir avec le groupe Air France , non ?
Felix a commenté :
17 juin 2020 - 16 h 01 min
Je ne vois pas en quoi vous vous êtes enchanté de voir Joon disparaître. C’était un beau projet, qui aurait pu fonctionné si il avait été mieux développé. Je vous rejoins sur ce point concernant le futur de HOP, si elle venait à disparaître, ce serait dommage. En effet KLM a sa filiale Cityhopper l’équivalent donc de HOP, et ce modèle fonctionne très bien en parallèle, le problème se pose plus à mon avis sur les coûts de HOP et la fusion qui n’a pas vraiment été faite..à moins de la faire disparaître pour en créer une autre sur des bases saines et des coûts bien plus bas…
flydreamer a commenté :
17 juin 2020 - 16 h 45 min
@FELIX : mes propos peuvent être parfois provoquant voire dérangeant ; cela peut en heurter quelques-uns. Mais ce que j’ai émis ici comme avis concernant Joon et HOP , il ne s’agit là que de mon humble expérience client , et non pas quant à leurs fonctionnement.
Laurent a commenté :
17 juin 2020 - 13 h 50 min
on voit que vous n’avez pas dû prendre souvent le RER B entre CDG et Paris…
flydreamer a commenté :
17 juin 2020 - 15 h 25 min
@LAURENT :” pour sûr , chui un gars de la campagne et j’avons jamais les pieds à la capitale et chè pas ce que c’est que c’te RER machin leuh .”
Laurent a commenté :
17 juin 2020 - 19 h 43 min
C’est pas à vous que je répondais…
Délire a commenté :
18 juin 2020 - 10 h 17 min
Je préfère des milliards de fois le RER B à Roissy que rien à Orly
Wind Surf a commenté :
18 juin 2020 - 17 h 33 min
0 LAURENT
“on voit que vous n’avez pas dû prendre souvent le RER B entre CDG et Paris…”
Oui, le RER B c’est plutôt crade et craignos, mais d’ici 2030 ou 2035 il y aura CDG Epress. Un peu de patience. Rome ne s’est pas construite en un jour.
fanaéro a commenté :
17 juin 2020 - 10 h 41 min
Sans oublier VOLOTEA, AMELIA, CHALAIR… Et c’est tant mieux pour nous passagers.
Pauvre Bayrou! a commenté :
17 juin 2020 - 11 h 46 min
Il a raqué 200.000€ d’argent public pour quelques vols de ASL sur Pau-Orly pendant deux semaines en juin: va falloir qu’il raque beaucoup plus pour couvrir juillet et aout, à minima!…On attend toujours l’appel d’offre, afin que cette fois ci ce ne soit pas une négociation ” de gré à gré” comme on dit ( d’autres appellent cela entre copains, parait il!)
poseidon a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 43 min
non il a rien raqué du tout les 200 000 c’est un filet de sécurité financiere.. pour passer la municipale..
avec bayrou adepte des promesses…
c’est sur que la ligne pau paris non rentable c’est pas gagné;
mais si çà suffit pour gagner la mairie à la fin du mois?
sinon il faut bien le dire.
il ya 80 aéroports en france dont bien 60 seront jamais rentables et ne pourront fonctionner sans l’argent du contribuable.
la logique les fermer.
les habitants de pau.. n’ont qu’a aller à bordeaux; toulouse.
voir biarritz quoique biarritz voir tarbes c’est pareil que pau rentabilité jamais assurré..
kouve1 a commenté :
17 juin 2020 - 12 h 02 min
Volotea est plutôt sur un créneau province-province, quant à Amelia, c’est surtout un sous traitant et je suis pas sur que Chalair puisse jouer face à Easyjet par exemple.
Sur Orly, il ne faut pas oublier pour Air France les lignes en DSP sur lesquelles la compagnie a des obligations (Brive, Aurillac, ..) et qui sont un enjeu majeur pour ces territoires.
HERVE a commenté :
17 juin 2020 - 15 h 03 min
Justement, les lignes en DSP iront à Amelia et Chalair.
Volotea ne s’interesse pas à Paris en effet.
Wind Surf a commenté :
18 juin 2020 - 17 h 47 min
@ HERVE
“Volotea ne s’interesse pas à Paris en effet.”
Avez-vous déjà remarqué que dans le transport aérien, à la différence du ferroviaire, pour aller du point A au point B ilm n’est pas nécessaire d’attendre que l’on pose les rails, les signaux, etc. ?
La stratégie d’une compagnie aérienne peut être de s’implanter largement et solidement dans le “mou”, par exemple, plusieurs dizaines de lignes province-province. Ensuite, ayant une bonne assise opérationnelle et commerciale, elle peut s’intéresser au “dur”, tel que des lignes Paris – province.
Personnellement, je ne parierais pas un kopeck sur le fait que Volotea ne viendra jamais à Paris.
Dans l’aérien, les événements peuvent être très rapides ou bien se produire sur plusieurs saisons.
MichelGauguet a commenté :
17 juin 2020 - 12 h 51 min
L’homme d’affaire n’a plus besoin de se déplacer comme avant. Sauf cas exceptionnels. Tout peut se faire à distance. Moi par exemple, je suis tourneur dans le monde du spectacle. Plus besoin d’aller voir les spectacles aux 4 coins du monde, sauf si je veux claquer du fric et me faire plaisir. Tout par correspondance sauf que pour l’instant tout est en stand-by dans mon milieu. Le transport aérien doit se réorganiser. Puis, qui a envie de se taper des vols avec un masque sur la gueule et risquer une amande s’il l’enlève ? Plus aucun plaisir, même plus les cacahuètes…
Michael a commenté :
17 juin 2020 - 18 h 28 min
+1
NICO a commenté :
17 juin 2020 - 15 h 07 min
Les syndicats commencent à s’agiter.
Ben Smith aurait du être plus rapide et présenter son plan en plein confinement, signer l’accord rapidement avec les pilotes pour débuter dès juillet Transavia sur les lignes radiales à partir d’Orly.
Dommage.
AF: 8 à 10.000 suppression de postes a commenté :
17 juin 2020 - 23 h 19 min
C’est ce qui est à priori prévu, dont 300+ suppression de postes PNT, 2.000+ de PNC…et le reste essentiellement de l’administratif, du PS commercial/passage et en agences. Les escales françaises, européennes et mondiales vont être très touchées question suppression de postes!
Bsb a commenté :
17 juin 2020 - 18 h 43 min
On va bien rigoler dans les années qui viennent,AF sur CDG vers les Antilles, elle peut déjà s’asseoir sur la clientèle antillaise .
Tous ceux qui connaissent le dossier savent que la majorité des antillais en Île de France habitent le croissant Sud francilien 78 ,91 ,94 et 77 donc bien plus proche d’Orly. La communauté antillaise ( Guadeloupe, Martinique ) a toujours préféré partir ou arriver à Orly plutôt qu’à Roissy, d’ailleurs les taux de remplissage d’AF par le passé ont toujours été supérieurs à Orly par rapport à CDG sur ces dessertes .
AF se tire une balle dans le pied en voulant tout recentrer sur CDG .
On ne verra pas tout de suite les dégâts pour cause de coronavirus, mais dès que le trafic reviendra à la normale sur ces lignes AF perdra des parts de marché, c’est sûr…
Shôgun a commenté :
17 juin 2020 - 20 h 48 min
« On va bien rigoler dans les années qui viennent,AF sur CDG vers les Antilles, elle peut déjà s’asseoir sur la clientèle antillaise . »
Quelle blague !
Les Antillais se fichent bien de prendre leur vol à Orly ou à Roissy !
En transport en commun, c’est kif-kif ! Et quand on prend un vol intercontinental, on n’est pas à 15 mn près sur le trajet aéroport.
En outre, tous les Antillais ne sont pas franciliens !
Et tous ceux qui vont aux Antilles ne sont pas antillais.
L’important, c’est e pouvoir aller de métropole vers les Antilles à tarif correct.
Le reste n’est que parlottes de petits banlieusards capricieux.
AF a bien raison de vouloir se recentrer sur son hub de CDG.
C’est beaucoup plus rationnel.
Ce qui est réellement rébarbatif pour les passagers résidant en région, ce sont les changements d’aéroport à Paris lors des correspondances !
Mouillebouhe a commenté :
18 juin 2020 - 0 h 06 min
Bonsoir vous ne parler que de dsp mais comment fait’on quand dans un territoire enclavé,? 8h se route pour rejoindre paris et notre savoir faire on l’esr
A350-1000 a commenté :
18 juin 2020 - 0 h 46 min
Certes, mais il y a aussi une majorité des antillais qui habitent dans le nord et l’ouest de l’Île-de-France (95, 92, 93,78) qui sont proches de CDG que d’Orly (exemple : Cergy-Pontoise, Aulnay-sous-Bois, Sarcelles, Saint-Denis, etc.. qui se situent 15 à 45 minutes de CDG et 40 minutes à 1h15 d’Orly).
Donc, ces derniers ne vont pas aller jusqu’à Orly car pour eux c’est loin.
Je pense qu’il faut faire des vols (ORY-FDF-CDG puis CDG-FDF-ORY) 1 jour sur 2 afin d’équilibrer la communauté antillaise en Île-de-France mais aussi en Normandie, en Bretagne, etc…
Concernant le taux de remplissage il est vrai qu’Orly est plus rentable que CDG mais pour les antillais du Nord de l’IDF Orly est loin.
Il est mieux de faire de départager les vols au départ de ces 2 aéroports parisiens.
Pierre a commenté :
18 juin 2020 - 9 h 56 min
A air france tous les essais de départ de CDG vers les antilles ont été abandonnés car non rentables,car cdg est trop éloigné et difficile d’accès par la route.
Et arrêter la desserte orly bordeaux et une grave erreur car bordeaux est une des villes principales en france et tout ça pour faire plaisir a un rassemblement politique.Ne vous inquietez pas tout va bien???
Brabançon a commenté :
18 juin 2020 - 17 h 28 min
Après avoir reçu une bombe atomique sur la tête remettre en ordre de marche une compagnie aérienne est une gageure : deux grands aéroports et une foultitude d’autres, des centaines d’avions (dont beaucoup PROVISOIREMENT en surnombre), des contraintes syndicales étouffantes, de la concurrence venant de tous les côtés, l’intervention déplacée de l’Etat (ils n’ont pas autre chose à faire ?), un avenir très incertain, et plus encore.
Renault doit faire face également à de nombreux problèmes mais moins dispersés. Je ne les envie quand même pas.
Ben Smith a réussi à mettre sur pied un premier plan en bien peu de temps. Espérons qu’il y aura ensuite des versions complémentaires.
Une forte difficulté d’Air France (et de plusieurs compagnies françaises) est de devoir relancer l’activité (presque en partant de zéro) avec des corsets qui se sont enroulés l’un sur l’autre au fil des années.
Tout le monde le dit et le répète, cette crise est, en période de paix, la pire depuis un siècle.
En 44-45, le CNR a élaboré les bases de la Reconstruction (et de ce qui est devenu les Trente Glorieuses) non pas en bricolant les innombrables lois de la IIIème République mais en concevant de nombreuses réformes structurelles audacieuses.
Aujourd’hui, une opportunité unique se présente pour revoir à fond la structure du transport aérien français grâce au PIAF. Il ne s’agit pas de balayer ce que des dizaines d’années d’expérience ont apporté mais de construire, pour ce secteur, un instrument de réindustrialisation sur la base de cette expérience.
Quel homme plein d’audace osera soulever le couvercle du PIAF pour regarder ce qu’il y dedans ?
En tout cas certains syndicats ont commencé à prendre position, au fond de leurs tranchées, comme en 14 ! Leur mot d’ordre: il faut que quasiment rien ne bouge «Faute de quoi l’Intersyndicale utilisera «tous les moyens nécessaires».
Ils ont tout compris !!!!!!