Les compagnies aériennes Lufthansa, Brussels Airlines, Swiss International Air Lines, Austrian Airlines et Air Dolomiti prolongent la période de modification de réservation jusqu’à la deuxième moitié de 2021. Le groupe développe d’autre part des carburants renouvelables créés via l’énergie solaire et éolienne.
Les transporteurs du groupe allemand proposent désormais à leurs clients « encore plus de flexibilité » en matière de modification de réservation : pour les billets d’avions réservés jusqu’au 30 juin 2020, les passagers peuvent modifier leur réservation et reporter leur voyage jusqu’à la deuxième moitié de l’année prochaine, « de sorte que rien ne s’oppose à des vacances d’été détendues ou à la visite d’un événement à une nouvelle date de l’année prochaine ». Ils doivent partir en voyage avant le 31 décembre 2021 (au lieu du 30 avril 2021), précise un communiqué du groupe Lufthansa, et la modification n’est gratuite qu’une fois, sur la même route et dans la même classe de voyage.
Cette règle « s’applique aux billets achetés jusqu’au 30 juin 2020 inclus pour une date de voyage confirmée jusqu’au 30 avril 2021 inclus. La nouvelle réservation doit être effectuée avant le début du voyage initialement prévu ».
Lufthansa Cargo now offers 14 weekly flights to Shenzhen with @LufthansaNews's passenger aircraft for the transportation of goods. The first flight has taken off with about 3 million respiratory masks and medical protective equipment for our partner Fiege: https://t.co/U9MALkuCc9 pic.twitter.com/SFIRIK7Xd4
— Lufthansa Cargo (@Lufthansa_Cargo) May 18, 2020
Côté environnement, le groupe de Star Alliance, ETH Zurich et ses spin-offs Climeworks et Synhelion vont coopérer dans le domaine des carburants durables (SAF) : le but de la lettre d’intention annoncée lundi est d’accélérer le développement de biocarburant. Synhelion en particulier, fondée en 2016 à l’ETH Zurich, travaille à la mise sur le marché de « combustibles solaires ». Chercheurs et ingénieurs ont développé des procédés innovants qui permettent « d’extraire le CO2 de l’atmosphère et, avec l’eau et à l’aide de la lumière solaire concentrée, de le convertir en gaz de synthèse pouvant être utilisé pour produire du carburéacteur » ; un tel carburant ne libèrera que la quantité de CO2 précédemment extraite de l’atmosphère. Climeworks travaille de son côté sur la séparation de l’air pour fournir le carbone nécessaire à la synthèse du carburant de manière durable.
L’objectif commun des signataires est de « préparer ces technologies prometteuses pour une production ultérieure à l’échelle industrielle ». Le partenariat initié par les filiales du groupe Lufthansa SWISS et Edelweiss doit inclure, entre autres, une coopération dans les domaines de la technologie et de l’efficacité économique. Il est également prévu de convenir ultérieurement de quotas d’acceptation des SAF afin de soutenir les futurs projets de démonstration des partenaires.
« Contrairement à d’autres modes de transport, le transport aérien dépendra de carburants liquides durables dans un avenir prévisible. Leur lancement sur le marché nécessite un effort conjoint des fabricants de carburant et des compagnies aériennes », a déclaré dans un communiqué le professeur Aldo Steinfeld, professeur pour les transporteurs d’énergie renouvelable à ETH Zurich. « Cette lettre marque l’intention d’une telle coopération entre l’ETH Zurich, les spin-offs de l’ETH Climeworks et Synhelion et le Lufthansa Group pour relever conjointement les défis impliqués ».
czl a commenté :
19 mai 2020 - 13 h 47 min
Carburant solaire !!!!!!!! encore un machin pondu par une boite marketing pour faire écolo et demander encore plus d’aides
On va donc produire du kérogène à partir de l’énergie solaire … quand les poules auront des dents
Greg765 a commenté :
19 mai 2020 - 14 h 27 min
Pourquoi tant de négativité !
L’air est chargé de CO2 et ce ne serait pas la première fois qu’un process permettrait de le transformer en source d’énergie utilisable.
Toujours du monde pour râler contre les innovations, mais toutes les inventions paraissaient insignifiantes à leurs débuts… Mais c’est à force de persévérance que ces technologies deviendront plus matures et abordables. Par contre la négativité mène rarement quelque part…
Jean-Luc a commenté :
19 mai 2020 - 15 h 02 min
D’accord avec vous, il faut féliciter ceux qui oeuvrent pour la qualité de l’air mais pas critiquer toutes critiques ne mènent à rien.
C’est comme avec le virus plus on émet des pensées négatives plus le problème persiste
Jean Pierre a commenté :
19 mai 2020 - 15 h 19 min
Le rebooking c’est bien, mais le booking c’est mieux.
A t-on une idée du volume de réservation dans les compagnies pour les 12 prochains mois ?
rv2lyon a commenté :
19 mai 2020 - 18 h 40 min
Il fallait y penser à cette solution. L’humain est toujours capable du meilleur comme du pire. C’est la même chose dans les comentaires et l’avantage, c’est qu’il n’y a pas besoin de donner de nom…
FL350 a commenté :
20 mai 2020 - 13 h 02 min
CZL a parfaitement raison.
Le centrale en question produit aujourd’hui 1 dl de carburant /jour : soyons sérieux et arrêtons l’enfumage écolo-marketing.
Je crois, effectivement, que cette centrale sera en mesure de satisfaire la consommation d’un avion d’aéromodéliste dans les années 3047-3048, enfin, si tout va bien !
rv2lyon a commenté :
20 mai 2020 - 17 h 40 min
Combien de temps a-t-il fallu pour faire le premier réacteur en aviation ? Combien de temps pour la première bombe nucléaire ? Les inventions vont beaucoup plus vite que l’on imagnie quand on ne maitrise pas le sujet.
Je me souviens que dans les années 70, les trous noirs étaient une idée saugrenue d’auteurs de science fiction… Ce n’est pas parce que le premier homme sur Mars n’a pque peu d’intérêt et sera donc dans des dizaines d’années, que tout doit être pareil. Il y a 25 ans, qui aurait dit qu’en France plus d’une voiture sur trois serait à Boîte auto ? Personne ou presque. On en reparle dans 5 ans de ce carburant si vous le voulez bien !